Alors que beaucoup ont considéré la nomination de Mario Draghi comme nouveau Président du Conseil dans une perspective purement technique, qui voyait l’ancien directeur du trésor italien et l’ancien directeur de la Banque Centrale européenne prendre le pouvoir politique en Italie.
Pourtant, selon Alberto Alemanno et Gilles Gressani, dans un article récemment publié dans le Grand Continent, cette analyse omet la dimension politique, profondément constitutionnelle, du gouvernement naissant.
En effet, d’après eux, on ne peut comprendre la nomination de Draghi qu’à la lueur des prérogatives constitutionnelles du Président de la République, conçu comme un rempart contre le retour éventuel de toute force fasciste au pouvoir.
Le nouveau gouvernement Draghi doit-il être compris à la lueur de la Constitution italienne, ou bien du technopopulisme, qui permettrait de comprendre le soutien que le Mouvement Cinq étoiles lui a apporté ?
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