70 ans après, que reste-t-il de l’esprit de Bandung ? 

D’après Vladislav Sourkov, idéologue plus connu sous le nom de « Mage du Kremlin », nous vivons à l’ère d’une retranslatio imperii — qu’il décrit dans un chapitre de notre nouveau volume papier chez Gallimard, L’Empire de l’ombre. Guerre et terre au temps de l’IA. 

L’argument est simple : l’ensemble des puissances contemporaines se projettent désormais dans un espace « sans frontières ». Des pulsions impérialistes apparemment enterrées ressurgissent partout dans le monde, avec des succès inégaux, mais une tendance commune : l’imitation de Poutine et de la Russie.

70 ans exactement après la conférence de Bandung, la question du rapport des puissances des Suds à cet impérialisme territorial renaissant se pose avec une urgence particulière. 

La retranslatio imperii va-t-elle être rejetée par les pays jadis victimes de conquêtes impériales, ou bien se répandre, inaugurant une époque ? 

La brutalité de la géopolitique impériale de Donald Trump va-t-elle favoriser l’émergence de nouvelles coalitions au sein des Suds ? 

Entre Bandung, BRICS et Sud global, quels pourraient en être les paramètres ?

Afin d’en discuter, nous aurons le plaisir de recevoir 

• Delphine Allès, vice-présidente de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), professeure de science politique ;
• Christophe Jaffrelot, directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI) , 
• Philippe Le Corre, chercheur à l’Asia Society Policy Institute et professeur à l’ESSEC ;
• Guillaume Long, Senior research fellow au Center for Economic and Political Research (CEPR), ancien ministre des Affaires étrangères de l’Équateur. 

Comme tous les mardis du Grand Continent, cet événement est ouvert à toutes et à tous, avec un certain nombre de places réservées aux étudiants et aux abonnés. Les inscriptions sont obligatoires ici.  

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