Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le nombre de cas recensé a atteint 775 millions — tandis que le virus a causé la mort de 7 millions de personnes. En février 2023, un pic de mortalité avait presque atteint 70 000 morts par semaine.

Depuis décembre dernier, les cas de Covid-19 enregistrés par semaine ne cessent de diminuer, avec quelques sursauts mineurs.

  • Entre le 30 juin au 7 juillet 2024, le nombre de cas recensés dans le monde était de 34 400 contre 44,2 millions au plus haut du dernier pic lors de l’hiver 2022.
  • Du 27 mai au 23 juin 2024, le pourcentage hebdomadaire de tests SARS-CoV-2 positifs est passé de 5,6 % à 7,1 %1.

Le Covid-19 tue moins qu’au début de la pandémie, mais de nombreux décès sont toujours recensés chaque semaine. Le virus continue d’évoluer et de plus en plus d’individus sont touchés par un Covid-19 persistant susceptible de causer la mort sur le long terme — notamment chez les plus fragiles (personnes âgées ou avec des maladies chroniques).

  • Depuis le mois d’avril, chaque semaine, des centaines de décès causés par le virus sont toujours recensés dans le monde.
  • C’est en hiver que le Covid-19 est le plus mortel, notamment en Europe où le nombre de décès causés par le virus a dépassé le millier pendant plusieurs semaines entre décembre 2023 et février 2024.
  • Un pourcentage beaucoup plus élevé de la population a connu des infections « persistantes » au Covid-19 — ou Covid « long » — durant plus de 30 jours. Une à trois infections sur 100 peuvent durer plus d’un mois2.

En décembre 2023, 5,47 milliards de doses de vaccins avaient été administrées et la part totale de la population ayant reçu un cycle primaire complet de vaccination atteignait 56 %. La vaccination et l’adaptation des corps humains au virus restent les principales causes de diminution de la viralité du virus.

  • L’Afrique est le continent où la population est la moins vaccinée. Une pénétration du virus pourrait donc s’avérer plus mortelle que dans le reste du monde.
  • La majorité de la population mondiale est actuellement immunisée contre le virus, que ce soit par la vaccination, une infection antérieure, ou les deux.
  • Ainsi, une nouvelle variante virale ne se diffuserait probablement pas autant que la souche originelle de 20203.

Une pandémie est définie comme une épidémie généralisée qui provoque des perturbations à l’échelle mondiale, tandis que l’on parle d’endémie dans le cas d’une maladie ou d’un agent infectieux persistant dans une zone géographique ou au sein d’un groupe de population donné.

  • Le passage de la pandémie à l’endémie se fait sur le temps long. Le premier virus SARS-CoV s’est propagé de 2002 à 2004 et n’a plus été aperçu depuis — ce qui en a fait une pandémie qui n’est pas devenue endémique4.
  • En revanche, le SARS-CoV-2 ne semble pas être sur le point de disparaître. Il pourrait ainsi devenir endémique et continuer d’infecter les populations à différents niveaux à travers le monde.
Sources
  1. COVID-19 epidemiological update, OMS, 15 juillet 2024.
  2. Ghafari M., Hall M., Golubchik T. et al., « Prevalence of persistent SARS-CoV-2 in a large community surveillance study », Nature, 21 février 2024.
  3. Jamie Ducharme, « Experts Can’t Agree If We’re Still in a Pandemic », Time, 11 mars 2024.
  4. Jessica Colarossi, « Is COVID-19 Still a Pandemic ? », The Brink, 4 mars 2024.