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Notre simulateur de coalitions a été réalisé à partir des estimations de sorties des urnes Ipsos.
- À noter : un écart très important entre les prévisions d’Odoxa — qui donne le RN à quelques dizaines de sièges de la majorité absolue.
- Nous avons compilé ci-dessous les prévisions à 20h de la plupart des instituts de sondage.
Quelle coalition ?
La France reste divisée en trois parties, aucun bloc n’ayant la majorité, des coalitions deviennent indispensables pour former un gouvernement.
- Notre approche permet de visualiser les possibilités réelles de coalitions. Le simulateur étudie plusieurs configurations possibles, avec une conclusion provisoire : divisée en trois blocs, la France pourrait découvrir la politique parlementaire.
- En effet, le parti de Marine Le Pen obtiendrait de 120 à 136 sièges et son allié (les amis de Ciotti) de 12 à 16.
- LFI serait le premier parti à gauche (entre 68 et 74 sièges), suivi par le PS (63-69), les écologistes (32-36) et les communistes (10-12).
- Au centre, la coalition de la majorité présidentielle est dominée par Renaissance (95 à 105 sièges) suivi par le MoDem (31 à 37) et Horizons (24 à 28 sièges).
- Le pari Attal porterait ses fruits : le front républicain profiterait surtout au groupe Ensemble (entre 150 à 170 députés), en s’appuyant sur les désistements et la discipline républicaine de la gauche.
- Le Républicans / divers droite obtiendrait de 57 à 67 députés. Ils seront ainsi dans une position clef pour la constitution de toute majorité excluant le LFI et le RN.
Avec plus de 360 députés, une « grande coalition » réunissant les Républicains, les centristes et le Nouveau Front Populaire — tout en excluant LFI — aurait la majorité absolue.
- Reste à voir si, dans ce cas de figure, une négociation d’un programme de gouvernement a minima de reconstruction nationale pourrait permettre de parvenir à un compromis et éviter la censure.