Afin de décrire les liens entre la transition énergétique et la guerre en Ukraine, Pierre Charbonnier a proposé sur la revue Le Grand Continent le concept « d’écologie de guerre« . En effet, les sanctions adoptées contre la Russie impliquent que l’Europe apprenne à se passer des importations d’hydrocarbures russes de façon beaucoup plus rapide que prévu. De même, les comportements de sobriété sont encouragés par les pouvoirs publics en utilisant le thème de la « mobilisation » citoyenne, à la fois contre le réchauffement climatique et contre le régime de Vladimir Poutine.
Sommes-nous entrés en effet dans une “guerre verte” ? Est-ce que le vocabulaire de la guerre et de la confrontation est adapté à la transition écologique massive que nous devons entreprendre ? A quoi la guerre verte conduit-elle : une responsabilisation des individus et des consommateurs ou bien une planification écologique plus volontaire des puissances publiques ?
La crise énergétique suscitée par l’invasion de l’Ukraine, qui s’accentuera cet hiver et l’hiver prochain, va-t-elle accélérer notre prise de conscience au sujet de la sobriété énergétique ? Le nucléaire, avec les questions qu’il soulève – déchets, vieillissement du parc nucléaire – peut-il être une solution durable ? Comment allier transition et politique sociale ?
Nous tâcherons de répondre à ces questions à l’occasion d’une présentation du deuxième numéro de la revue GREEN, éditée par le Groupe d’études géopolitiques, intitulé « Ecologie de guerre : un nouveau paradigme ? » et dirigé par Pierre Charbonnier.
Nous en parlerons avec :
Cet événement organisé par la revue Le Grand Continent se déroulera à La Recyclerie, au 83 Boulevard Ornano.
L’événement est ouvert à toutes et à tous mais les inscriptions sont obligatoires à ce lien.
Informations sur la REcyclerie
La REcyclerie est une ancienne gare de la Petite Ceinture de Paris, réhabilitée en 2014 en tiers-lieu qui sensibilise toute l’année à l’éco-responsabilité, de manière positive et non culpabilisante. Ce lieu de Sinny&Ooko repose sur 4 piliers : une programmation éco-culturelle de 300 événements par an, un atelier de réparation de petit électroménager, une ferme urbaine de 1000m2 et un café-cantine labellisé 3 écotables.