Chargé de sens politique, et désignant une réalité difficile à appréhender, le terme de “superprofit” s’est imposé, depuis quelques mois, comme un enjeu majeur dans le débat public. Depuis l’invasion de l’Ukraine et l’entrée de l’Europe dans une guerre écologique où la question des ressources est devenue centrale, certaines multinationales de l’énergie ont vu leur chiffres d’affaires s’envoler.
Mais comment évaluer ces “superprofits” ? Comment les définir et les quantifier ? Alors que la question des “superprofits” constitue un élément alimentant la colère sociale en Europe, quels sont les leviers des Etats et de l’UE pour les taxer et les redistribuer ? À qui et où les taxes doivent-elles s’appliquer, afin de garantir leur efficacité ? Comment conjuguer cet impératif fiscal avec un contexte international sous tension, mêlant énergie, géopolitique et climat ?
À l’heure de la crise climatique, comment l’enjeu de la taxation des “superprofits” du carbone s’articule-t-il avec les impératifs écologiques de limitation des émissions de CO2 ? En quoi la prise de mesures fiscales à l’encontre de multinationales des hydrocarbures participe-t-il à l’effort global vers une transition écologique juste ?
Pour tâcher de répondre à ces questions à partir d’une proposition publiée sur le Grand Continent, nous aurons le plaisir de recevoir, lors de ce mardi du Grand Continent organisé en partenariat avec le Tax EU Observatory :
La table ronde se déroulera à l’Ecole Normale Supérieure, au 45 rue d’Ulm, en salle Dussane.
La séance est ouverte à toutes et à tous mais les inscriptions sont obligatoires ici.