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  • Juan Orlando Hernández, le président du Honduras de 2014 à 2022, a été extradé vers les États-Unis pour « association de malfaiteurs » dans le cadre d’une affaire de trafic de drogue. 
  • Peu après que Hernández ait quitté ses fonctions, le 27 janvier 2022, les États-Unis ont demandé son extradition. Depuis le 15 février, l’ancien président est en détention. Fin mars, l’extradition a été ratifiée par 15 magistrats de l’assemblée plénière de la Cour suprême de justice du Honduras. Le jeudi 21 avril, l’ordre a été donné d’emmener l’ancien président à la base aérienne Hernán Acosta Mejía, d’où l’extradition vers les États-Unis a eu lieu.
  • Les procureurs américains ont allégué qu’entre 2004 et 2022 Hernández a participé à une conspiration de trafic de drogue qui a envoyé des cargaisons de plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis. L’acte d’accusation a établi que l’ancien président a transformé le pays en un narco-État, en tirant des profits personnels, en commettant des fraudes électorales et en finançant ses campagnes politiques. 
  • Il sera jugé à New York pour trois chefs d’accusation relatifs à l’association de malfaiteurs en vue de l’importation de stupéfiants, ainsi qu’à l’utilisation et à la possession d’armes et d’engins de destruction qui, au total, pourraient le conduire à la prison à vie.
  • Le processus d’extradition a été très médiatisé au Honduras, où la population a suivi de près le processus qui est vécu comme un événement extraordinaire pour le pays. La prochaine audience aura lieu le 10 mai et, en attendant, l’ancien président restera en détention.