Abonnez-vous à nos Lettres Restez informés des actualités du Grand Continent

Une erreur s’est produite, merci d’essayer à nouveau.
Votre inscription a réussi.
  • L’Accord régional sur l’accès à l’information, la participation publique et l’accès à la justice en matière d’environnement en Amérique latine et dans les Caraïbes a été adopté à Escazú, au Costa Rica, le 4 mars 2018, dans le cadre de la Conférence des Nations unies sur le développement durable. Il vise à « garantir le droit de toutes les personnes à avoir accès à l’information en temps utile et de manière adéquate, à participer de manière significative aux décisions qui affectent leur vie et leur environnement et à accéder à la justice lorsque ces droits ont été violés » 1.
  • L’accord vise à favoriser la transition vers un nouveau modèle de développement durable, par opposition au modèle actuel fondé sur des intérêts particuliers. L’une des priorités de cet accord est donc le renforcement de la coopération et du multilatéralisme. Il s’agit également du premier instrument juridique à inclure des dispositions défendant les droits des militants de l’environnement.
  • L’accord est entré en vigueur le 22 avril 2021, ses principaux bénéficiaires sont les populations d’Amérique latine et des Caraïbes, avec une attention particulière pour les communautés les plus vulnérables. Bien qu’il soit ouvert aux 33 pays de la région, il compte à ce jour 24 signataires et 12 ratifications.
  • Deux réunions regroupant les pays signataires ont déjà eu lieu – les 11-12 octobre 2019 et les 9-10 décembre 2020 –, au cours desquelles des travaux ont été effectués sur la planification et la discussion des questions à traiter lors de la première Conférence des Parties (COP1). Cette première réunion a lieu en ce moment même, du 20 avril au 22 avril au siège de la CEPALC à Santiago du Chili, et sera accessible sous forme hybride.
  • L’ouverture de la conférence a été officialisée par le président du Chili, Gabriel Boric, et d »importantes personnalités y ont également participé comme Epsy Campbell, vice-président du Costa Rica. Les deux pays ont été les principaux promoteurs de l’accord, bien qu’aucun ne l’ait ratifié. Pour sa part, Gabriel Boric a déjà rendu public son désir de devenir un État associé.
  • Au cours de la première journée, un appel a été lancé aux États associés et aux États adhérents afin de promouvoir la coopération et le multilatéralisme dans la protection de l’environnement ainsi que le développement social et économique durable. La journée s’est poursuivie par un panel dans lequel les représentants des États signataires ont présenté les actions nationales entreprises ainsi que les activités menées par le Secrétariat. Elle a été suivie d’une session spéciale sur la mise en œuvre effective de l’accord et la coopération renforcée à laquelle ont participé des représentants des principales organisations internationales telles que la CEE-ONU, l’UE, l’OCDE, le PNUE, la Banque mondiale ou bien l’UNICEF.
  • Tout au long de cet événement de trois jours, les questions énoncées aux articles 14, 15 et 18 de l’accord seront abordées. Celles-ci incluent le règlement intérieur de la COP1 ainsi qu’une participation significative du public ; les dispositions financières nécessaires au fonctionnement et à la mise en œuvre de l’Accord ; et les règles de composition et de fonctionnement du Comité de soutien à la mise en œuvre et au respect des dispositions. 
  • Le dernier jour, le vendredi 22, un événement de haut niveau sera organisé pour marquer le premier anniversaire de l’entrée en vigueur de l’accord et la Journée mondiale de la Terre. Elle sera suivie de la signature de l’accord de coopération OHCHR/ECLAC sur l’Accord. Il convient également de noter que tout au long du programme, divers événements parallèles se dérouleront par voie télématique, au cours desquels seront abordés des aspects tels que les indicateurs permettant de mesurer l’efficacité de la mise en œuvre de l’accord, les défis de sa mise en œuvre, la participation des citoyens, la perspective du genre, l’accès à l’information, la mise en œuvre locale de l’accord ou bien les propositions des voix autochtones.