Le plan IA de Trump : discours intégral
Dérégulation massive. Attaque des « IA woke ». Impérialisme numérique.
Six mois après son retour au pouvoir, Donald Trump a présenté dans un long discours un plan pour transformer radicalement la politique américaine en matière d’IA.
Pour contrer la Chine, il veut faire de l’IA américaine le nouveau dollar en poussant le reste du monde à adopter massivement les semi-conducteurs et les infrastructures de calcul des géants de la Silicon Valley.
- Auteur
- Le Grand Continent

Hier, mercredi 23 juillet, Donald Trump a prononcé un discours à l’auditorium Andrew W. Mellon, à Washington, à l’occasion de la publication par la Maison-Blanche d’un « Plan d’action sur l’IA ». À l’issue d’une prise de parole au cours de laquelle le président américain a sauté de sujet en sujet, consacrant une bonne partie du discours à parler des accords commerciaux conclus ces derniers jours, il a signé trois décrets présidentiels visant à faire de l’intelligence artificielle américaine le nouveau dollar.
L’événement au cours duquel Trump a prononcé son discours était co-organisé par le All-In Podcast (co-fondé par David Sacks, le tsar de l’IA de Trump) et le Hill and Valley Forum, un club informel dont l’événement annuel, organisé chaque année au printemps depuis 2023, est devenu la principale passerelle entre la Silicon Valley et Washington. L’un des co-fondateurs du forum, Jacob Helberg, a été nommé par Trump pour occuper le poste de sous-secrétaire d’État à la croissance économique, à l’énergie et à l’environnement. Il devrait ainsi intégrer l’administration suite à sa confirmation par le Sénat.
Le Plan d’action de Trump constitue un revirement majeur dans l’approche américaine vis-à-vis de l’intelligence artificielle par rapport à la précédente administration démocrate. Cette dernière avait notamment mis en place des restrictions à l’exportation concernant les modèles de puces les plus avancés afin de freiner l’avancée de la Chine.
En amont de la publication du document, Trump a quant à lui annoncé la levée des restrictions concernant les logiciels de conception de puces. Jensen Huang, le PDG de Nvidia, à l’origine de ce changement de politique, avait déclaré : « Pour que l’Amérique soit le leader mondial, nous voulons que la pile technologique américaine devienne la norme mondiale, tout comme nous voulons que le monde repose sur le dollar américain et utilise celui-ci comme norme mondiale ». Plus généralement, ce changement s’expliquerait également par le fait que Huawei est devenu suffisamment compétitif pour exporter sa puce Ascend vers les pays du Golfe et d’Asie du Sud-Est.
Plutôt qu’une approche restrictive, l’administration républicaine veut pousser les États souhaitant investir massivement dans l’IA — notamment dans le Golfe et en Asie du Sud-Est — à utiliser la technologie américaine, des semi-conducteurs aux infrastructures de calcul. Comme l’expliquait David Sacks : « Ces nations n’ont que deux options : utiliser la technologie américaine ou la technologie chinoise. Les priver de technologie américaine, c’est les pousser dans les bras de la Chine ».
Pour permettre à l’IA américaine de devenir le standard mondial, la Maison-Blanche a créé par décret un nouveau programme qui octroiera un accès prioritaire aux outils de financement fédéraux pour les consortiums dont l’IA respectera plusieurs critères, notamment un « ensemble complet » de technologies (du matériel informatique optimisé pour l’IA, un pipeline de données, des applications pour des cas d’utilisations spécifiques…) ainsi que des pays ou des blocs régionaux cibles pour l’exportation.
Par un autre executive order, Trump a fait de la « construction rapide et efficace » de centres de données utilisés pour l’IA une priorité de son administration, notamment en allégeant le cadre réglementaire encadrant la création de nouvelles infrastructures. Le Plan d’action visait notamment le système d’octroi de permis environnementaux « rendant pratiquement impossible la construction de ces infrastructures aux États-Unis à la vitesse requise ».
Enfin, un troisième décret vise à rendre les IA considérées comme « woke », selon la terminologie de la Maison-Blanche, inéligibles aux financements fédéraux, en prévoyant que le gouvernement ne puisse acquérir que des « outils neutres et impartiaux qui ne manipulent pas les réponses en faveur de dogmes idéologiques tels que les politiques DEI ». Dans son discours, Trump justifie cette décision lorsqu’il déclare que « les autres pays ne veulent pas de cette folie marxiste dans les modèles d’IA ».
Merci beaucoup à tous. Quelle magnifique chanson. Mais nous allons l’écourter un peu, car nous allons parler business. Quel groupe de personnes intelligentes nous avons devant nous aujourd’hui ! On ne peut pas faire mieux ici. La puissance intellectuelle. La plus grande puissance qui soit, la puissance intellectuelle.
Trump a fait son entrée sur la scène de l’auditorium Andrew W. Mellon sur la chanson de Lee Greenwood « God Bless the U.S.A. », le plus grand titre de son répertoire.
C’est notamment sur celui-ci que Trump était arrivé à la Convention nationale républicaine de juillet 2024, le poing en l’air, son oreille encore protégée par un pansement suite à sa tentative d’assassinat quelques jours plus tôt.
Je suis ravi d’être ici avec tant de leaders et de sommités du monde de la technologie alors que nous prenons des mesures historiques pour réaffirmer l’avenir qui appartient à l’Amérique, qui a toujours appartenu à l’Amérique. Nous l’avons simplement perdu de vue à certains moments.
Je tiens tout d’abord à rappeler que nous venons de conclure un accord commercial majeur avec le Japon et de nombreux autres pays, comme vous le savez. Mais l’accord avec le Japon, qui vient littéralement d’être signé, nous donne une sorte de prime à la signature. Je vais faire une analogie avec le sport : une prime à la signature.
Vous aussi, vous avez des primes à la signature, je crois. Vous recevez beaucoup d’argent, 100 millions. Ce n’est pas mal. Mais ce n’est pas aussi bien que la prime à la signature que nous avons obtenue. Nous avons obtenu une prime à la signature de 550 milliards de dollars pour le pays. Et nous avions des droits de douane de 25 %.
Comme vous le savez, nous avions des droits de douane de 25 %. Et ce sont des gens formidables avec lesquels nous avons négocié, mais nous avons accepté de le réduire à 15 % en raison du fait que le Japon a accepté, pour la première fois de son histoire, d’ouvrir son pays au commerce afin que toutes nos entreprises américaines et tous nos génies des affaires, y compris beaucoup d’entre vous dans cette salle, puissent aller faire des affaires ouvertement et librement au Japon, un pays très riche, prospère, rentable et merveilleux, franchement. Et nous ne paierons aucun droit de douane lorsque nous ferons des affaires au Japon.
Donc, nous ne payons rien, ils paient 15 %, et nous obtenons 550 milliards de dollars. Pour être exact, c’est 90 % de ce montant, mais nous contrôlons la totalité, la majorité. Et c’est vraiment formidable. Ils sont très heureux, leur marché boursier a augmenté, notre marché boursier a augmenté, et c’est ainsi que cela doit être. Le nôtre a beaucoup augmenté, et le leur aussi.
La « prime à la signature » dont parle Trump ici correspond à un programme d’investissements et de prêts de 550 milliards de dollars en faveur des États-Unis provenant d’institutions affiliées au gouvernement japonais.
Le Japon est d’ores et déjà l’un des principaux investisseurs étrangers aux États-Unis — le deuxième en 2023, derrière les Pays-Bas, mais le premier en prenant en compte la moyenne des cinq dernières années.
Et nous avons conclu de nombreux autres accords de ce type. Mais l’ouverture d’un pays est très importante pour nous. De nombreux pays nous ont ouvert leurs portes et nous avons conclu des transactions incroyables, mais nous allons appliquer un tarif très, très simple à certains pays. Nous avons tellement de pays que nous ne pouvons pas négocier d’accords avec tout le monde, nous allons donc appliquer un tarif simple et direct compris entre 15 et 50 %. Nous avons fixé le taux à 50 % pour certains pays avec lesquels nous ne nous entendons pas très bien, et nous leur avons simplement dit : « Payez 50 %. C’est comme ça. »
Mais vous vous souvenez que nous avons des pays qui étaient fermés, toujours fermés. Personne dans cette salle ne se souvient qu’ils aient jamais été ouverts. Nous avons proposé un accord de ce type à l’Union européenne, avec laquelle nous sommes en négociations sérieuses. Et s’ils acceptent d’ouvrir l’Union aux entreprises américaines, nous leur accorderons des droits de douane moins élevés.
Les droits de douane sont donc très importants, mais l’ouverture d’un pays peut être plus importante si nos entreprises font le travail qu’elles sont censées faire. De telles ouvertures méritent de nombreux points dans les droits de douane, et elles sont une bonne chose, non seulement pour, par exemple, le Japon ou l’Europe, mais certainement une très bonne chose pour l’Amérique, car cela permet à nos entreprises de s’exporter, de concurrencer loyalement et de très bien s’en sortir si elles font correctement leur travail, comme les personnes que je connais, pratiquement tout le monde dans cette salle, qui ont toutes très bien réussi.
Je n’ai vu aucun perdant, et je connais les gagnants tout comme je connais les perdants. Je ne vois aucun perdant ici. Mais maintenant, si certains des pays qui paient 25 % ou plus sur les automobiles se plaignent, rappelez-vous que le Japon était prêt à payer d’avance 550 milliards de dollars pour avoir le privilège de négocier avec les États-Unis d’Amérique.
Nous avons également conclu hier un accord avec les Philippines et l’Indonésie, qui, dans les deux cas, ouvriront leur pays. Et nous sommes en train de finaliser notre accord avec la Chine. Et comme vous le savez, nous avons conclu un accord avec le Royaume-Uni. C’est un très bon accord pour tout le monde. Tout le monde est content. C’est toujours agréable quand tout le monde est content. Mais nous allons surtout imposer des droits de douane directs à la plupart des autres pays du monde, car nous avons plus de 200 pays, les gens ne se rendent pas compte que cela représente beaucoup d’accords. Même si vous êtes comme moi, un accro aux accords, cela représente beaucoup d’accords. Ce serait trop pour n’importe qui. Comment avons-nous fait avec ce pays dont je n’ai jamais entendu parler ?
[rires]
Depuis les années 1980, environ un an et demi de négociations (19 mois) ont été nécessaires pour la signature d’accords commerciaux. La durée entre les premières discussions et l’implémentation est quant à elle de près de 4 ans.
Il aura fallu aux négociateurs américains 10 cycles de négociations sur une période de plus de trois ans pour conclure un accord commercial avec le Panama, en 2007. Le Congrès a quant à lui mis plus de 4 ans à approuver le texte, qui n’a été signé par Obama qu’à l’automne 2011.
Donald Trump avait signé deux accords commerciaux importants lors de son premier mandat : l’Accord Canada–États-Unis–Mexique, qui a succédé à l’Accord de libre-échange nord-américain et que le président républicain souhaite aujourd’hui renégocier, et l’accord dit « phase one » (première phase) avec la Chine, en janvier 2020. Ces derniers ont toutefois été négociés pendant deux ans en moyenne.
Nous avons beaucoup d’accords en cours. Mais les États-Unis engrangent des centaines de milliards de dollars comme jamais auparavant. Les investissements dans notre pays ont atteint leur plus haut niveau historique. Nous venons vraiment de nous ouvrir aux affaires depuis trois mois sur les six derniers. Les deux premiers mois, nous nous sommes mis en place. Nous avons fait un excellent travail avec notre armée, comme vous le savez. Vous l’avez vu il y a deux semaines lorsque vous avez vu ces incroyables B-2 voler en Iran et détruire toute une force nucléaire potentiellement mortelle.
[applaudissements]
Mais je tiens à remercier certaines des personnes incroyables que je vois devant moi, notamment le responsable de l’intelligence artificielle à la Maison Blanche, David Sacks. Il a été formidable. Pour avoir organisé ce sommet très important, et surtout pour l’avoir organisé à Washington, où c’est un peu plus facile. Je ne sais pas si c’est facile pour vous, mais c’est beaucoup plus facile pour moi. Avec ses collègues du podcast All In, qui est très bon.
J’ai participé à ce podcast il y a un an et demi, et j’ai dit : « C’est quelque chose, c’est assez nouveau, assez brut ». Tous mes proches ont vu ce podcast. Je me suis dit : « Il a quelque chose d’intéressant. Qui est ce type ? C’est quelqu’un d’intelligent, d’ailleurs. Je me disais que si jamais je suis élu — ce qui était possible à l’époque, même si les chances étaient moins bonnes qu’il n’y paraissait, nous avons remporté une victoire que personne ne croit possible. Nous avons remporté tous les États indécis (swing states). Nous avons remporté des millions et des millions de voix, remportant le vote populaire. Nous avons gagné dans les districts, comme ils les appellent, 2 750 contre 505. C’est pourquoi la carte est presque entièrement rouge, à l’exception de quelques petites zones bleues de chaque côté. Mais franchement, ça a été une expérience formidable pour moi. Et j’espère que ça a été une expérience formidable pour notre pays, car on dit que nous avons vécu les six meilleurs mois qu’un président ait jamais connus. Les six premiers mois. Je ne suis même pas sûr que ce soit les six premiers mois. Je ne sais pas si c’est le début, mais appelons ça les six premiers mois. Ça sonne mieux.
Je voudrais également saluer et remercier Chamath et sa merveilleuse épouse, Nat. Merci beaucoup d’être ici. Merci beaucoup. C’était super de vous revoir. Un couple formidable. David Friedberg et même, comme nous le savons, Jason Calacanis. Je dis même lui. Merci, Jason. Merci, Jason. J’apprécie beaucoup. Oui, c’est quelqu’un de bien. Merci également au Hill and Valley Forum et à notre futur sous-secrétaire d’État, Jacob Helberg. Bien, bien. Lève-toi, Jason. Bien.
[applaudissements]
Le Hill and Valley Forum s’est imposé depuis 2023 comme l’une des principales passerelles entre la Silicon Valley et Washington. L’un des succès majeurs de l’un de son co-fondateur Jacob Helberg est le vote en 2024 du Protecting Americans from Foreign Adversary Controlled Applications Act, aussi appelé TikTok bill.
Celle-ci est censée empêcher l’application TikTok d’opérer aux États-Unis tant qu’elle est détenue par un acteur d’un pays défini comme étant un « adversaire étranger » : Corée du Nord, Iran, Russie et Chine.
Depuis sa prise d’effet le 19 janvier 2025, soit un jour avant l’investiture de Trump, ce dernier a toutefois repoussé à trois reprises par décret présidentiel l’entrée en vigueur de la loi et l’interdiction de TikTok aux États-Unis, dont la maison-mère, ByteDance, est une entreprise chinoise.
Trump espère pouvoir contraindre ByteDance à vendre ses activités américaines à des investisseurs américains. Le milliardaire co-fondateur d’Oracle et proche de Trump, Larry Ellison, figure parmi les principaux candidats pour un rachat.
Je l’ai rencontré il y a un an et demi et j’ai été très impressionné. Je me suis dit : « Faisons-le venir ». Nous faisons venir beaucoup de gens intelligents. Et David fait un travail incroyable, tout comme le secrétaire Doug Burgum, qui est formidable. Doug. Merci. Merci, Doug. Excellent travail. Il produit de l’énergie à bas prix. Nous sommes descendus à 64 dollars. Je voudrais descendre encore un peu si possible.
Je ne sais pas si les compagnies pétrolières apprécient cela, mais nous voulons avoir une électricité très bon marché afin que vous puissiez alimenter les usines, car vous avez besoin de plus d’électricité que n’importe quel être humain dans l’histoire du monde. Quand j’ai entendu ce dont vous aviez vraiment besoin, j’ai dit : « Vous plaisantez, j’espère. » Le double de ce que nous produisons actuellement pour tout, c’est ça ? Je ne sais pas.
Jensen, vous devrez m’expliquer cela un jour. Pourquoi ils en ont besoin d’autant. Pourriez-vous vous contenter d’un peu moins ? Mon père disait toujours : « Éteins la lumière, fiston. » Mais vous, vous allumez toutes les lumières.
[applaudissements]
Je tiens à remercier Howard Lutnick pour son excellent travail. Il a participé à l’accord important que nous venons de conclure avec le Japon. Howard, où que tu sois, Howard. Où est Howard ? Salut, Howard. Tu as fait du bon travail. Je t’en suis reconnaissant. Vraiment, ce fut une négociation intéressante, n’est-ce pas ? Ce sont des gens coriaces. Ce sont de bons négociateurs, je vous le dis, les Japonais. Mais ils aiment leur pays et ils font ce qui est bon pour leur pays.
Je tiens à remercier Chris Wright, s’il est dans la salle. Chris est ici parce qu’il contribue à l’énorme succès que nous connaissons dans le domaine de l’énergie. Nous connaissons un succès énorme dans le domaine de l’énergie. Nous sommes les plus grands. Nous avons plus d’énergie que n’importe qui d’autre dans le monde. Personne ne le savait avant mon arrivée. Mais nous avons plus d’énergie que n’importe qui d’autre dans le monde. Nous concluons des accords incroyables dans le domaine de l’énergie, notamment en Alaska, où nous avons en quelque sorte trouvé le filon. C’est le gros lot. Et nous concluons des accords avec divers pays asiatiques qui en ont besoin. C’est difficile à croire, mais l’Asie est très proche de l’Alaska, relativement parlant. Ce n’est pas la plus proche, mais c’est pratiquement la plus proche en matière de pétrole, de gaz et d’énergie. Et nous concluons des accords incroyables. Je tiens à remercier Chris. Chris a fait un travail fantastique en partenariat avec cet homme qui est à la tête de — toi tu as la terre et il détient l’énergie, n’est-ce pas ? Mais vous avez vraiment formé un excellent partenariat, Doug. C’est l’un des meilleurs partenariats que j’ai vus depuis longtemps. Vous travaillez main dans la main et vous avez fait un excellent travail.
Les administrateurs. Kelly Loeffler, je crois, est ici. Kelly, merci beaucoup. Bonjour, Kelly. Bonjour, Kelly.
Et probablement l’homme le plus important dans cette salle, et je le dis en toute sincérité, plus important que Doug et Chris et toute l’énergie qu’ils produisent. C’est un homme qui obtient rapidement les permis relatifs aux études d’impact environnemental. Il les obtient. J’ai dit à Lee : « Tu as une semaine, une semaine pour le nucléaire, et tu as quelques jours pour le pétrole et le gaz, d’accord ? Pour les autorisations. » On plaisante, mais c’est vraiment comme ça. Il les obtient très rapidement. Il en a obtenu beaucoup. Beaucoup d’entre vous ont déjà démarré leurs usines et ont déjà obtenu leurs autorisations. Alors, où est Lee Zeldin ? Est-il ici ? Il est formidable. Ce type est formidable. C’est pourquoi je lui ai donné une place légèrement meilleure que celle de Doug, vous voyez ?
Il fait un travail fantastique à bien des égards, mais il fait un excellent travail et il obtient rapidement des permis, en toute sécurité et tout va bien, mais il fait avancer les choses rapidement, il en a déjà donné quelques-uns. Et, vous savez, l’une des choses les plus passionnantes dont nous allons parler dans un instant, c’est le fait que tu vas construire tes propres centrales électriques lorsque vous construirez ce que vous allez construire. Et cela pourrait être différentes choses, y compris des usines automobiles, qui poussent un peu partout. Vous les verrez bientôt démarrer. Elles s’installent dans notre pays à cause des droits de douane, parce qu’elles ne veulent pas payer ces droits. Ils s’installent dans notre pays à une vitesse record.
Mais la possibilité de construire sa propre centrale électrique, sans avoir à dépendre d’un réseau vieux de plus de 100 ans. Et puis, si vous avez un surplus de capacité électrique, vous pouvez le vendre au réseau, gagner un peu d’argent, mais vous le revendez directement au réseau.
Directeur du Bureau de la politique scientifique et technologique, Michael Kratsios. Michael, merci beaucoup. Merci, Michael.
Il est également censé voter en ce moment même. Un vote important, sénateur Ted Cruz. Le sénateur Cruz est-il présent ? Oh, regardez mon sénateur. Pourquoi ne votez-vous pas ? Je crois que nous avons perdu David McCormick, qui est en train de voter. Pourquoi David n’est-il pas là ? Parce que tu es censé voter, Ted. Je ne sais pas. Je vais vous dire, cet homme travaille dur. Ted travaille dur et il travaille bien.
Trump s’en prend ici à Ted Cruz sur le mode du sarcasme car le président américain est mécontent du rythme auquel le Sénat, et notamment la commission des Affaires étrangères, dont Cruz et David McCormick sont membres, confirme ses nominations.
Depuis le début de son deuxième mandat, Trump a joué un rôle actif dans le processus de la commission, appelant régulièrement son président républicain Jim Risch.
En six mois, le Sénat a confirmé au moins 90 nominations politiques à des postes en cabinet, en administration ou dans des ambassades, soit un rythme deux fois plus élevé qu’au cours du premier mandat Trump. Sur les 4 000 nominations politiques, plus de 1 300 nécessitent une confirmation du Sénat.
Et un grand merci à certains des plus grands leaders de l’industrie ici présents, y compris quelqu’un qui est extraordinaire. J’ai dit : « Écoutez, on va démolir ce type. » C’était avant que je connaisse les réalités de la vie. J’ai dit : « On va le démolir. » Ils m’ont répondu : « Ne dites pas ça, c’est très difficile. » J’ai demandé : « Pourquoi ? Quelle part de marché détient-il ? ». Il détient 100 % du marché. Mais qui est-il ? Comment s’appelle-t-il ? Il s’appelle Jensen Huang, Nvidia. Qu’est-ce que c’est que Nvidia ? Je n’en ai jamais entendu parler. « Vous ne voulez pas savoir, monsieur. » Je pensais que nous pouvions nous immiscer et le démanteler un peu, lui faire un peu de concurrence. Et j’ai découvert que ce n’était pas facile dans ce secteur. J’ai dit : « Supposons que nous réunissions les meilleurs cerveaux et qu’ils travaillent main dans la main pendant quelques années. » Il m’a répondu : « Non, il faudrait au moins dix ans pour le rattraper, même s’il dirigeait Nvidia de manière totalement incompétente à partir de maintenant. » J’ai donc dit : « D’accord, passons au suivant. »
Et puis j’ai fait la connaissance de Jensen, et maintenant je comprends pourquoi Jensen. Nous avions l’habitude de terminer en disant : « Quel travail ! Quel travail as-tu accompli ! C’est génial. C’est génial, c’est un type génial aussi.
Avant l’émergence de l’IA, Nvidia était une entreprise relativement peu connue du grand public. Ses cartes graphiques (GPU), réputées parmi les meilleures pour le traitement des images des jeux vidéo, se sont toutefois révélées être également très performantes pour des tâches liées aux modèles de langage et à l’intelligence artificielle.
En moins de trois ans, depuis la sortie initiale de ChatGPT en novembre 2022, la capitalisation boursière de l’entreprise a été multipliée par 10, passant de 350 milliards de dollars à 3 500. Début juillet, Nvidia a brièvement dépassé pour la première fois la barre des 4 000 milliards de capitalisation.
Lisa Su d’AMD. Lisa ? Lisa. Merci. Félicitations. Excellent travail.
Shyam Sankar de Palantir. Nous achetons beaucoup de choses à Palantir. Où êtes-vous ? Nous payons nos factures ? Je pense que oui.
Shyam Sankar est le directeur de la technologie (CTO) de Palantir. Il fait partie du groupe de trois investisseurs — aux côtés de Ryan Podolsky et Christian Garrett, co-fondateur du Hill and Valley Forum — à l’origine de la création récente d’une société de production de films patriotiques baptisée Founders Films, en référence à Founders Fund, la société d’investissement en capital risque de Peter Thiel.
Le mois dernier, Sankar avait été choisi aux côtés de trois autres dirigeants issus de la tech — Andrew Bosworth et Kevin Weil de Meta et Bob McGrew d’OpenAI — pour intégrer le projet « Detachment 201 », au sein de l’armée de réserve des États-Unis. Leur rôle sera d’assister et de conseiller l’armée sur les manières d’intégrer l’intelligence artificielle dans ses opérations et processus de décision.
Cette forme inhabituelle de coopération place toutefois des dirigeants d’entreprises parmi les plus importantes dans les secteurs de l’intelligence artificielle et de la défense directement au centre du Pentagone, tout en conservant leurs postes actuels. Ils devraient ainsi bénéficier de connaissances directes des besoins et difficultés rencontrées par l’armée américaine pour intégrer l’IA à ses missions, tout en travaillant simultanément à l’obtention de contrats militaires.
Sur Substack, Sankar contribue aux côtés d’autres employés de Palantir à First Breakfast, une newsletter où sont régulièrement publiés des profils de « disrupteurs » et « d’hérétiques » ayant marqué leur époque en pensant à contre-courant — une image sur laquelle Thiel joue régulièrement lui-même.
Nous venons de conclure un accord avec l’Union européenne, selon lequel elle paiera aux États-Unis 100 % du coût de tout l’équipement militaire. Elle l’expédiera à l’Union européenne, qui se chargera de la distribution, et une grande partie ira à l’Ukraine. Cela fait longtemps que vous n’avez pas entendu ces mots, car nous sommes engagés à hauteur de 350 milliards de dollars. Mais maintenant, nous l’envoyons en Europe et c’est l’Europe qui paie.
Et ils ont été formidables. Nous avons eu une réunion extraordinaire de l’OTAN il y a quelques semaines, et ce qui s’est passé était assez incroyable, en fait. Ils ont accepté de passer de 2 % à 5 %, et ils avaient 2 % qu’ils ne payaient pas, ils ont 5 % qu’ils ont déjà payés. C’est une grande différence. Cela représente des milliers de milliards de dollars, en fait, des milliers de milliards. Mais ils vont dépenser cet argent aux États-Unis avec nos entreprises de défense, et nous allons leur envoyer, et ils distribueront le matériel que nous leur envoyons. C’est ainsi que cela aurait dû se passer il y a trois ans, franchement.
Et Jeffrey Sprecher, l’autre moitié de cette incroyable famille, est-il ici ? Est-il ici ? C’est un type fantastique, un homme d’affaires international, qui travaille dans le domaine des échanges intercontinentaux. C’est un ami de longue date, le mari de Kelly, qui fait vraiment du bon travail. Tu fais vraiment du bon travail, Jeff. Les petites entreprises, qui sont en fait de grandes entreprises si on les additionne, n’est-ce pas ? Probablement la plus grande banque qui soit. Mais on les appelle petites entreprises, et elle a fait un travail fantastique. Merci, Kell. Dites bonjour à Jeff.
Alors que nous sommes réunis cet après-midi, nous n’en sommes encore qu’aux prémices de l’une des révolutions technologiques les plus importantes de l’histoire du monde. Partout dans le monde, tout le monde parle d’intelligence artificielle. Je trouve cela trop artificiel. Je ne supporte pas. Je n’aime même pas le nom. Je n’aime rien qui soit artificiel, alors pourrions-nous clarifier cela, s’il vous plaît ? Nous devrions changer le nom. Je le pense vraiment. Je n’aime pas le mot « artificiel », car ce n’est pas artificiel. C’est génial. C’est du pur génie. Et son potentiel pour transformer tous les types d’activités humaines et tous les domaines de la connaissance humaine, de la médecine à la fabrication, en passant par la guerre et la défense nationale.
Trump veut tirer profit de son deuxième mandat pour laisser une empreinte sur la durée, notamment en « renommant » : les lieux notamment, avec le Golfe du Mexique devenu « Golfe d’Amérique » ou la montagne Denali, (re)renommée mont McKinley en janvier via un décret, mais aussi les équipes de football américain, comme les Commanders de Washington, que Trump veut de nouveau appeler Redskins, son nom originel changé en 2020.
Trump est soutenu dans cet effort par plusieurs élus au Congrès, qui ont proposé mardi 22 juillet de renommer le Kennedy Center, une salle de spectacle de Washington, du nom de Melania Trump, l’actuelle femme du président.
Depuis les années 1980, Trump a fait de son nom une marque internationale : via les Trump tower, des gratte-ciels présents dans près d’une dizaine de villes aux États-Unis, en Turquie, en Inde ou en Uruguay, mais également des terrains de golf, de la vodka, des steaks, de l’eau en bouteille, ou encore une fausse « université », fermée depuis. Depuis son retour au pouvoir, le président américain a lancé plusieurs projets similaires : Trump Mobile, un opérateur téléphonique, ainsi qu’une nouvelle gamme de parfums.
Que cela nous plaise ou non, nous sommes soudainement engagés dans une course effrénée pour construire et définir cette technologie révolutionnaire qui déterminera en grande partie l’avenir de la civilisation elle-même, grâce au génie et à la créativité de la Silicon Valley. Et c’est un génie incroyable, incroyable. Sans aucun doute, l’endroit le plus brillant de la planète.
L’Amérique est le pays qui a lancé la course à l’IA. Et en tant que président des États-Unis, je suis ici, aujourd’hui, pour déclarer que l’Amérique va la gagner. Nous allons travailler dur. Nous allons la gagner.
[applaudissements]
Parce que nous ne laisserons aucune nation étrangère nous battre. Nos enfants ne vivront pas sur une planète contrôlée par les algorithmes d’adversaires qui défendent des valeurs et des intérêts contraires aux nôtres. Nous ne voulons pas avoir d’intérêts contraires. Nous voulons nous entendre avec les autres pays, et nous nous entendrons avec eux. Comme je vous l’ai dit, nous entretenons d’excellentes relations avec les pays que nous avons mentionnés, le Japon, l’Indonésie et bien d’autres encore. Nous nous entendons bien avec l’Union européenne. Nous nous entendons très bien avec la Chine. J’ai beaucoup de respect pour le président Xi. Nous avons d’excellentes relations. Et nous verrons comment cela évoluera. Mais nous nous entendons très bien avec les pays, c’est vraiment incroyable, je dois le dire. Et c’est une bonne chose. C’est une bonne chose, pas une mauvaise chose.
À partir d’aujourd’hui, la politique des États-Unis sera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour être à la pointe de l’intelligence artificielle. C’est un événement très important. Personne ne s’y attendait. C’est sorti de nulle part, et nous y voilà.
Mais nous défendrons notre nation, nos valeurs, notre avenir et notre liberté. Et ce sera vraiment formidable. Mais ce dont nous avons vraiment besoin pour réussir, c’est d’une chose très simple : le bon sens.
Et cela commence par une application sensée des règles relatives à la propriété intellectuelle et artificielle. C’est tellement important. On ne peut pas s’attendre à ce qu’un programme d’IA soit couronné de succès si chaque article, livre ou tout autre document que vous avez lu ou étudié doit être payant. Bon sang, j’ai lu un livre. Je suis censé payer quelqu’un. Et, vous savez, nous apprécions cela, mais vous ne pouvez tout simplement pas le faire parce que ce n’est pas faisable. Et si vous essayez de le faire, vous n’aurez pas un programme qui fonctionne. Je pense que la plupart des personnes présentes dans cette salle comprennent ce que je veux dire. Quand une personne lit un livre ou un article, elle acquiert de grandes connaissances. Cela ne signifie pas que vous enfreignez les lois sur le droit d’auteur ou que vous devez conclure des accords avec chaque fournisseur de contenu.
Et c’est une question importante sur laquelle vous travaillez actuellement. Je sais, mais vous ne pouvez tout simplement pas le faire. La Chine ne le fait pas. Et si vous voulez battre la Chine. À l’heure actuelle, nous devançons très largement la Chine dans le domaine de l’IA, très, très largement. Et personne n’a encore vu l’ampleur du travail qui va bientôt voir le jour. Mais vous devez être en mesure de respecter les mêmes règles. Ainsi, lorsque vous avez quelque chose, lorsque vous lisez quelque chose et que cela entre dans ce que nous appellerons une vaste machine intelligente, vous ne pouvez pas vous attendre à devoir payer à chaque fois, sans exception, en disant : « Oh, payons tant pour cela. Payons celui-là. » Cela ne fonctionne tout simplement pas ainsi. Bien sûr, vous ne pouvez pas copier ou plagier un article, mais si vous lisez un article et que vous en tirez des enseignements, nous devons permettre à l’IA d’utiliser ce réservoir de connaissances sans passer par la complexité des négociations contractuelles, qui seraient des milliers à chaque fois que nous utilisons l’IA.
La compétition avec la Chine est au cœur de la nouvelle stratégie de l’administration Trump en matière d’IA.
Suite à la publication par DeepSeek, une entreprise chinoise, d’un chatbot aussi performant que ChatGPT entraîné pour seulement 7 % du coût, le scientifique cognitif américain Gary Marcus nous confiait dans un entretien que la Chine et les États-Unis « convergeaient vers une égalité » dans la course à l’IA — un scénario que l’administration Trump souhaite à tout prix éviter.
Nous devons également disposer d’une norme fédérale unique, et non de 50 États différents réglementant cette industrie d’avenir. Certains diront que c’est une chose impopulaire à dire. On m’a dit avant que je monte ici que c’était une chose impopulaire parce que certaines personnes ne le veulent pas. Mais je veux que vous réussissiez. Et vous ne pouvez pas vous permettre qu’un seul État vous freine. Vous ne pouvez pas vous permettre que trois ou quatre États vous freinent. Vous ne pouvez pas vous permettre qu’un État ait des normes si élevées qu’elles vous freinent. Vous devez avoir une réglementation fédérale. Espérons que vous aurez la bonne personne à ce poste, qui remplacera les États.
En matière d’IA, définie comme une priorité nationale, Trump renie son mantra « Move it back to the states » (« Rendez le pouvoir aux États ») invoqué pour justifier la suppression du département de l’Éducation ou la décision de la Cour suprême de mettre fin à Roe v. Wade, qui garantissait un droit fédéral à l’avortement.
Trump veut progressivement supprimer d’ici décembre 2025 la Federal Emergency Management Agency (FEMA), l’agence en charge des secours face à des catastrophes climatiques ou des situations d’urgence, afin de confier cette charge aux États. Au-delà d’un argument de campagne remontant à 2015, il s’agit également d’une manière de réduire les dépenses fédérales.
Dans un entretien publié dans la revue, le président de Microsoft, Brad Smith, déclarait qu’il voyait dans la législation sur l’IA au niveau des États « un rôle essentiel », notamment en matière de protection contre la fraude, des consommateurs, des enfants ainsi que des personnes âgées. D’autres géants technologiques comme Meta et Google sont quant à eux plutôt favorables à l’interdiction de toute législation non fédérale.
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Si vous opérez sous 50 lois étatiques différentes, c’est l’État le plus restrictif qui prévaudra. Vous pourriez donc vous retrouver avec un État dirigé par un gouverneur fou, un gouverneur qui vous déteste, un gouverneur qui n’est pas intelligent, ou peut-être un gouverneur très intelligent, mais qui décide qu’il n’aime pas votre secteur d’activité et qui peut vous mettre en faillite parce que vous devrez vous conformer au plus petit dénominateur commun.
Nous avons besoin d’une norme fédérale de bon sens qui prévale sur tous les États, qui prévale sur tout le monde, afin que vous ne vous retrouviez pas en litige avec 43 États à la fois. Vous devez vous libérer de tout litige. C’est la seule solution.
Et nous devons également surveiller l’Europe, l’Asie et tous les pays étrangers afin qu’ils n’adoptent pas de règles et de réglementations qui vous empêchent de faire des affaires et vous obligent à tout adapter à l’IA pour vous conformer à leurs exigences. Car, encore une fois, vous devriez vous conformer aux exigences du pays ou de l’État le plus strict. Vous ne pouvez pas faire cela, car cela ruinerait tout.
Je viens de mettre fin à toutes les règles californiennes sur les émissions des voitures, qui étaient un désastre, un véritable désastre, qui ont coûté des milliards de dollars à l’industrie, mais aussi des milliers de dollars par voiture, parce qu’elles rendaient la production automobile presque impossible et beaucoup plus coûteuse qu’elle ne devrait l’être, pour un gain très faible, voire négatif à mon avis. L’automobile était pire.
Sous cette administration, notre innovation sera inégalée et nos capacités seront sans rivales. Et avec l’aide de nombreuses personnes présentes dans cette salle, le triomphe final de l’Amérique sera absolument imparable. Nous serons imparables en tant que nation. Encore une fois, nous avons une longueur d’avance et nous voulons la conserver. Nous ne pouvons pas laisser de petites unités individuelles l’arrêter, car c’est la seule chose qui peut l’arrêter et vraiment tout gâcher.
Comme toute avancée majeure, cette technologie comporte un potentiel tant positif que négatif, source de périls mais aussi de progrès. Mais la puissance intimidante de l’IA ne doit pas être une raison pour renoncer à cette nouvelle frontière. Au contraire, c’est une raison supplémentaire pour laquelle nous devons nous assurer d’être les premiers et les meilleurs dans ce domaine. Nous devons être les meilleurs, les premiers pionniers. Nous sommes les meilleurs et les premiers pionniers, et nous allons vraiment mettre en avant la nation que nous aimons, l’Amérique. Nous allons la mettre au premier plan.
J’ai une expression : « America first. Make America Great Again ». Il existe beaucoup d’expressions formidables, mais elles sont toutes tellement vraies. Nous allons rendre l’Amérique grande à nouveau. Nous allons faire de cette industrie la meilleure, car pour l’instant, c’est un beau bébé qui vient de naître. Nous devons faire grandir ce bébé et le laisser s’épanouir.

Nous ne pouvons pas l’arrêter. Nous ne pouvons pas l’arrêter avec la politique. Nous ne pouvons pas l’arrêter avec des règles absurdes, voire stupides. En même temps, nous voulons des règles, mais elles doivent être intelligentes. Elles doivent être brillantes. Elles doivent être plus brillantes que la technologie elle-même.
Il y aura certainement des défis à relever sur le chemin, mais ensemble, nous les relèverons et les surmonterons tous. Nous sommes américains et nous sommes américains avant tout. Je connais quelques personnes qui ne sont pas d’ici, mais je leur souhaite quand même bonne chance. Je regarde trois personnes qui ne sont pas américaines, mais qui sont des gens très bien. Veuillez les traiter avec gentillesse.
Mais nous ne reculons pas devant l’avenir et ne nous laissons pas intimider par l’incertitude. Nous dominons l’avenir. Nous conquérons de nouvelles frontières, nous contrôlons notre propre destin et nous déterminons ainsi notre propre avenir. Gagner cette compétition sera un test de nos capacités, sans précédent depuis l’aube de l’ère spatiale. J’en suis convaincu.
En tant que président, j’ai du mal à croire l’enthousiasme que suscite cette industrie. Je veux dire, je peux parler des voitures, où nous obtenons d’excellents résultats. Nous avons des constructeurs automobiles qui s’installent sans cesse. Mais je parle d’autres industries. Tout le monde dit que cela va dominer le monde. Que cela va dominer toutes les industries jamais imaginées. Je ne sais pas si c’est vrai.
Je ne sais pas si c’est vrai. Mais je peux vous dire que beaucoup de gens très brillants pensent que c’est vrai. Cela dominera tout. Cela nous obligera à mobiliser toutes nos forces et à faire preuve d’ingéniosité et de détermination américaines comme jamais auparavant. Cela nous obligera à nous débarrasser des systèmes obsolètes, à démêler l’écheveau des réglementations. Nous devons nous débarrasser de certaines réglementations, mais nous voulons de bonnes réglementations.
Nous devons reconstruire les fondements industriels de notre pays et, peut-être plus important encore, gagner la course à l’IA exigera un nouvel esprit de patriotisme et de loyauté nationale dans la Silicon Valley et bien au-delà.
[applaudissements]
Pendant trop longtemps, une grande partie de notre industrie technologique a poursuivi un mondialisme radical qui a laissé des millions d’Américains méfiants et trahis. Vous le savez, tout le monde le sait, tout le monde dans cette salle le sait certainement. Bon nombre de nos plus grandes entreprises technologiques ont profité des avantages de la liberté américaine tout en construisant leurs usines en Chine, en embauchant des travailleurs en Inde et en réduisant leurs bénéfices en Irlande. Vous le savez. Pendant ce temps, elles négligent, voire censurent leurs concitoyens ici même, dans leur propre pays.
Sous la présidence de Donald Trump, cette époque est révolue. Nous avons besoin que les entreprises technologiques américaines s’engagent pleinement en faveur des États-Unis. Nous voulons que vous mettiez America First. Vous devez le faire. C’est tout ce que nous vous demandons.
Les grandes entreprises technologiques de la Silicon Valley se sont ralliées ou rapprochées de l’administration dans des proportions inédites suite à la victoire de Trump de novembre 2024. Ces dernières ont notamment donné des millions de dollars à son fonds d’investiture (Amazon, Google, Meta, Nvidia, Adobe…), nommé des proches du président dans leurs conseils d’administration, et leurs PDG se sont rendus à Mar-a-Lago pour y voir Trump, Maison-Blanche officieuse durant la période de transition.
La collaboration toujours plus étroite entre les entreprises de la tech et l’État fédéral américain concrétise notamment la volonté exprimée par Thiel au moment de la fondation de Palantir en 2003 : ramener le complexe militaro-industriel dans la Silicon Valley. Ce rapprochement passe aujourd’hui par l’explosion de certaines start-ups combinant l’IA et la défense, qui rivalisent désormais avec les géants du secteur comme Raytheon, Lockheed Martin ou Northrop Grumman.
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Afin de nous associer à nos génies de la technologie et de concrétiser cette vision dès aujourd’hui, nous publions le plan d’action de la Maison Blanche sur l’IA. C’est un document important. Nous allons le signer juste après. En fait, je le vois juste là. Je devrais peut-être le signer tout de suite. Qui va bien pouvoir prononcer le reste de ce discours, n’est-ce pas ? Mais voici les piliers de cette stratégie.
Premièrement, mon administration utilisera tous les outils à sa disposition pour garantir que les États-Unis puissent construire et maintenir l’infrastructure d’IA la plus grande, la plus puissante et la plus avancée de la planète. L’Amérique a besoin de nouveaux centres de données, de nouvelles usines de fabrication de semi-conducteurs et de puces, de nouvelles centrales électriques et de nouvelles lignes de transport d’électricité. Sous ma direction, nous allons mener à bien cette tâche, et nous le ferons avec certitude, en respectant l’environnement et en prenant toutes les mesures nécessaires pour que cela soit fait correctement.
La quasi-totalité de ces investissements importants peuvent et doivent être réalisés par le secteur privé. Et c’est ce qu’il souhaite faire. Il veut simplement pouvoir le faire. Mais pour cela, l’Amérique doit redevenir un pays où les innovateurs sont récompensés par un feu vert, et non étouffés par des formalités administratives qui les empêchent d’avancer et de respirer. Et cela ne se produira pas. Vous allez voir des choses que vous n’avez jamais vues dans ce pays.
J’observe depuis de nombreuses années la réglementation. J’en ai été victime. Le changement de zonage, par exemple, prend six ans pour un immeuble à Manhattan, mais j’étais doué pour les changements de zonage, même si cela prenait beaucoup de temps. Le temps d’obtenir le zonage, le marché avait changé. Vous ne vouliez plus construire le bâtiment. Vous me direz que dans certains cas, cela vous a porté chance, n’est-ce pas ? Et certains d’entre vous ici présents ne le comprennent pas, mais dans certains cas, attendre cette autorisation alors que le marché s’effondrait était une bonne chose, pas une mauvaise chose.
Mais il est temps de reconquérir notre héritage en tant que nation de bâtisseurs. C’est pourquoi, dès mon entrée en fonction, j’ai signé un décret historique stipulant que pour chaque nouvelle réglementation, et c’est très important, dix anciennes réglementations doivent être immédiatement supprimées. Nous avons donc des réglementations obsolètes qui encombrent les registres et qui n’ont plus aucun sens.
L’idée de devoir « rebâtir l’Amérique » est un impératif devenu le mantra des techno-césaristes qui entourent Trump : Elon Musk, Peter Thiel, Palmer Luckey ou Marc Andreessen. Le vice-président J.D. Vance mobilise également cette notion, notamment pour évoquer l’affaiblissement des États-Unis à l’international, en opposition à une Chine « capable de bâtir ».
Vous savez, au cours de mon premier mandat, j’ai supprimé quatre fois plus de réglementations que n’importe quel autre président dans l’histoire, y compris les présidents qui ont effectué deux mandats, soit huit ans. Nous en avons supprimé plus que n’importe quel autre président, et je pense que nous pourrions même battre ce record cette année. Nous pourrions très bien y parvenir pendant cette période, car vous êtes vraiment un groupe enclin à la réglementation, et nous voulons vous débarrasser de ces réglementations afin que vous puissiez utiliser votre génie. Au début du mois, nous avons également adopté les plus importantes réductions d’impôts de l’histoire des États-Unis lorsque j’ai signé cette One Big Beautiful Bill.
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Et je pense que le plus important dans toute cette réduction d’impôts, en termes d’économie pure, et je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles, vous savez, nous avons eu l’économie la plus prospère de l’histoire pendant mon premier mandat, et je pense que cela va tout balayer, et je pense que cela va tout balayer. Mais la raison pour laquelle nous avons eu cela, c’est que j’ai eu des dépenses à 100 %. Et ce que nous avons fait, c’est que nous avons inclus 100 % dans ce projet de loi, la déduction de toutes les dépenses en capital, y compris les investissements dans les usines, les équipements et les structures. Les structures n’étaient pas incluses la dernière fois. Donc, même les structures, vous pouvez tout déduire immédiatement. C’est la chose la plus importante. Pas 38 ans, pas 42 ans, vous pouvez tout déduire immédiatement. Et cette fois-ci, nous avons fixé la durée à 10 ans, et non à un an. Nous avons fixé la durée à 10 ans, ce qui vous laisse beaucoup plus de temps, mais je vous conseille d’en profiter.
Je pense que c’est l’une des raisons pour lesquelles les premières réductions d’impôts ont connu un tel succès. Et l’un des effets de ce projet de loi est de prolonger les premières réductions d’impôts et de les rendre permanentes. En outre, nous avons obtenu d’autres avantages fiscaux, comme l’exonération des pourboires, des cotisations sociales et des heures supplémentaires. Beaucoup de choses formidables.
J’ai mentionné un autre avantage, qui n’est pas très pertinent ici, mais qui l’est si vous travaillez dans le secteur automobile. Je me suis demandé pourquoi nous, qui sommes dans ce secteur, sommes toujours à la recherche de dépenses et de déductions, alors que les personnes qui achètent une voiture et doivent emprunter de l’argent pour le faire ne peuvent pas déduire les intérêts de leur prêt de leur impôt sur le revenu ? Nous avons obtenu gain de cause. Nous avons obtenu gain de cause. C’est une avancée considérable. Je pense que cela va avoir un impact énorme sur l’industrie automobile. Nous allons fabriquer plus de voitures.
D’ici quelques années, nous allons fabriquer plus de voitures qu’au tout début, à l’époque du Super Prime. Vous savez, nous avons perdu près de 50 % de notre activité automobile au profit du Mexique, du Canada et de divers autres pays, comme vous le savez, en Europe et en Asie. Et maintenant, nous sommes en train de la regagner. Nous la récupérons en nombre record. Et je pense que nous allons dépasser tous les chiffres dans quelques années, nous allons en fabriquer plus que jamais dans l’histoire de notre pays, y compris ce que j’appelle la période de prime time.
Mon administration poursuit également un avenir où l’énergie américaine dominera sans partage. Et dès le premier jour, j’ai mis fin au Green New Scam. Vous savez ce que c’était ? Vous en avez tous été victimes. Peut-être la deuxième ou troisième plus grande arnaque de l’histoire de notre pays. Je dirais que la première était la Russie, la Russie, la Russie. Et nous en avons eu quelques autres aussi. Mais le Green New Scam était l’une des plus grandes. C’est tellement ridicule. Ce qu’ils vous ont fait faire, l’empreinte carbone. Ils ont parlé de l’empreinte carbone, puis Obama a sauté dans un 747 Air Force One et s’est envolé pour Hawaï pour jouer au golf, puis il est revenu. Et l’empreinte carbone ?
Le « Green New Scam » dont parle Trump ici fait référence à l’agenda climatique de l’administration Biden, qui est notamment passé par l’Inflation Reduction Act (IRA), la loi emblématique votée en 2022 sans aucun soutien du GOP. Le président républicain considère que celle-ci aurait largement contribué à la hausse de l’inflation aux États-Unis.
Le budget signé par Trump le 4 juillet, le One Big Beautiful Bill Act, a éliminé de vastes programmes de crédits d’impôt pour l’achat de véhicules électriques, l’installation de panneaux solaires, les rénovations énergétiques ainsi que la construction de nouveaux logements à haute efficacité énergétique contenus dans l’IRA.
Non, nous n’avons pas aimé ça. Et ce que Biden a fait est absolument terrible. Il a rendu impossible, presque impossible, pour les gens de faire des affaires. Sans parler de la frontière, où des millions et des millions de personnes ont afflué dans notre pays, beaucoup provenant de prisons, de gangs, d’établissements psychiatriques du monde entier. Non, nous ne faisons pas cela.
Nous devons les expulser. Nous avons 11 888 meurtriers. Beaucoup d’entre eux ont commis plus d’un meurtre. Beaucoup d’entre eux, plus de 50 %, ont commis plusieurs meurtres. Nous les expulsons de notre pays, ou dans certains cas, ils sont tellement mauvais que nous ne les expulsons pas. Nous devons les enfermer parce que nous ne voulons pas qu’ils reviennent, peu importe à quel point nous nous en sortons bien.
Vous savez, le mois dernier, vous l’avez probablement lu, nous n’avons eu aucune entrée illégale dans notre pays. Et au cours des dernières années, vous auriez eu des centaines de milliers, littéralement des centaines de milliers de personnes par semaine qui affluaient dans notre pays, sans aucun contrôle ni vérification. Mais à quoi pensaient-ils ? Ce qu’ils ont fait à notre pays est tellement triste, et nous ne pourrons jamais l’oublier.
Mais nous libérons toutes les formes d’énergie, y compris le gaz naturel, le pétrole et le charbon propre et magnifique. J’ai donné pour instruction à mes collaborateurs, en particulier à Chris et Doug, de ne pas prononcer le mot « charbon » sans y ajouter « propre » et « magnifique ». Vous ne pouvez dire que « charbon propre et magnifique ». C’est un peu embarrassant, car quelqu’un a prononcé un discours l’autre jour, n’est-ce pas ? Et il a mentionné le mot « charbon » environ 30 fois parce que c’était le sujet. Et il n’arrêtait pas de dire « propre » et « beau ». J’avais envie de lui dire : « D’accord, vas-y, relax. Tu exagères un peu, non, Doug ? »
[rires]
Mais vous savez, la Chine l’utilise. Elle construit actuellement 57 grandes centrales électriques, toutes alimentées au charbon. Et nous devons être compétitifs. Nous devons gagner. Et nous allons avoir du charbon propre et beau, mais nous avons plus de charbon que n’importe qui. Nous avons plus de tout en termes d’énergie que n’importe qui, pétrole et gaz. Nous avons aussi plus de charbon.
Chaque année depuis 2003, la Chine compte pour plus de 50 % des ajouts de nouvelles capacités de production d’électricité à partir de charbon. En 2022, Pékin a approuvé la construction de l’équivalent de deux nouvelles centrales à charbon par semaine.
La frénésie chinoise pour cette énergie fossile, réputée plus fiable que ses équivalents renouvelables, a un impact considérable sur les objectifs globaux : à elle seule, la Chine compense les efforts visant à se détourner du charbon engagés par le reste du monde.
La semaine dernière, le Premier ministre chinois Li Qiang a également officiellement lancé le projet de construction d’un gigantesque barrage sur le fleuve Yarlung Tsangpo, dans la région autonome du Tibet. Une fois terminé, celui-ci pourrait devenir le plus grand ouvrage hydroélectrique au monde, avec une capacité annuelle de production de 300 TWh d’électricité — soit plus que l’Espagne, l’Italie ou le Royaume-Uni.
En mai, j’ai également signé un décret pour lancer rapidement la construction de réacteurs nucléaires sûrs et fiables. C’est très important aujourd’hui. Et beaucoup d’entre vous vont utiliser le nucléaire. Vous savez, j’avais des problèmes avec le nucléaire. J’ai vu certaines choses, mais ce qu’ils ont fait avec le nucléaire, c’est comme ce que vous avez fait avec l’IA et d’autres choses. C’est incroyable, en fait. C’est durable, peu coûteux, sûr. Ce qu’ils ont fait est vraiment incroyable. Nous avons donc ouvert le secteur, avec des règles très strictes, mais nous l’avons ouvert. Et certains d’entre vous vont choisir le nucléaire plutôt que le pétrole, le gaz ou toute autre énergie.
Au cours de la dernière année du mandat de Biden, la Chine a multiplié par 11 sa capacité de production d’électricité par rapport aux États-Unis. Pouvez-vous imaginer que sous l’administration Trump, nous aurions multiplié cette capacité par 11 et que nous aurions répété ces mots si célèbres de la campagne électorale : « drill, baby, drill » et « build, baby, build ». Et nous aurions ajouté au moins autant de capacité électrique que la Chine.
Nous pensons que nous allons les rattraper et peut-être même avoir un petit plus. Ils vont très vite, mais nous aussi. Et nous ferons au moins autant, et chaque entreprise aura le droit de construire sa propre centrale électrique. Ainsi, lorsque vous construirez, vous pourrez construire votre centrale électrique et vous deviendrez en quelque sorte votre propre fournisseur d’énergie. C’est un service public pour vous-mêmes. Et comme je l’ai dit, vous pourrez revendre l’énergie excédentaire au réseau et gagner beaucoup d’argent.
Grâce à ces politiques pro-américaines mises en place depuis mon élection, nous assistons à des investissements de plusieurs milliers de milliards de dollars. À l’heure actuelle, près de 17 000 milliards de dollars affluent dans le pays. Nous n’avons jamais connu une telle période. Et cela en l’espace de quelques mois.
En quelques mois, Meta, Amazon, Google et Microsoft vont investir 320 milliards de dollars ou plus dans des centres de données et des infrastructures d’intelligence artificielle cette année. Ces entreprises sont vraiment très actives. Ce sont des gens très intelligents, très compétents. J’ai appris à connaître beaucoup d’entre eux. Vous savez, je ne les aimais pas beaucoup. Lors de mon premier mandat, je ne dirais pas que j’étais enthousiasmé par eux, mais j’ai appris à les connaître et à les apprécier. Et je pense qu’ils ont appris à m’apprécier, mais je pense qu’ils apprécient peut-être davantage mes politiques que moi.
NVIDIA s’est engagé à investir 500 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années. Merci, Jensen. Je suis sûr que ce sera un bon investissement. Si vous le faites, c’est une bonne chose. Merci beaucoup. C’est un engagement fort.
La semaine dernière, j’étais en Pennsylvanie où 20 entreprises ont annoncé un investissement de 92 milliards de dollars avec David McCormick. Le sénateur, un homme formidable de Pennsylvanie, a annoncé 92 milliards de dollars dans des projets liés à l’énergie et aux centres de données, notamment ce qui sera bientôt la plus grande centrale au gaz naturel d’Amérique du Nord. Ils se lancent à fond. La construction a déjà commencé. Ce sera de loin la plus grande d’Amérique du Nord.
Pendant des décennies, nous avons eu des dirigeants qui ont passé leur temps à se concentrer sur le développement d’autres pays. Sous l’administration Trump, nous allons avoir des dirigeants qui vont développer notre pays. Cet investissement colossal dans les infrastructures d’intelligence artificielle et dans de nombreux autres secteurs, tels que l’automobile et bien d’autres encore, va également créer des milliers et des milliers d’emplois bien rémunérés, le type d’emplois que nous voulons, y compris de nombreux emplois manuels. Et vous savez, nos chiffres sont très bons actuellement, mais quand vous verrez ces chiffres dans deux ans… Cela signifiera des salaires plus élevés et plus d’opportunités pour des millions de travailleurs du secteur de l’énergie, de techniciens en chauffage, ventilation et climatisation, d’ingénieurs, d’électriciens et de citoyens qui travaillent dur pour faire fonctionner notre pays. Ce sont des gens formidables qui font fonctionner notre pays.
Pour garantir que l’Amérique conserve les infrastructures de classe mondiale dont nous avons besoin pour gagner aujourd’hui, je signerai un décret présidentiel de grande envergure visant à accélérer les procédures d’autorisation fédérales, à rationaliser les examens et à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour accélérer la construction de tous les grands projets d’infrastructure liés à l’IA. Et cela sera fait.
Vous bénéficierez d’un service de grande qualité à bien des égards, non seulement de la part de Lee en matière d’environnement, mais vous aurez besoin de nombreux autres types de permis et vous avancerez très rapidement. Vous allez dire : « Attendez une minute, c’est trop rapide. Je ne m’attendais pas à ce que cela aille aussi vite. C’est un problème. » Cela pourrait causer des problèmes à l’inverse, mais en incluant les usines, les centres de données et les centrales électriques de toutes sortes, les États-Unis auront une suprématie industrielle et technologique totale.
Le deuxième pilier de notre plan d’action pour dominer l’IA est de faire fonctionner le monde entier grâce à la technologie américaine. Et je pense que c’est exactement ce qui se passe actuellement. Et je pense que cela va se produire.
La dernière administration était obsédée par l’imposition de restrictions sur l’IA, y compris des restrictions extrêmes sur ses exportations. Comme vous le savez, elle a rendu très difficile l’exportation de cette technologie, ce qui a aliéné les partenaires américains et poussé même nos amis dans les bras de la Chine et d’autres pays.
C’est pourquoi, dès mon entrée en fonction, j’ai abrogé la règle dite « Biden Diffusion Rule ». Vous imaginez ? Cela a paralysé les exportations américaines d’IA. La règle de diffusion Biden. Je me demande qui a trouvé ce nom, car il n’a aucune idée de ce dont il s’agit. Il n’avait aucune idée de ce que c’était. Il a inventé une règle. Je me demande qui l’a rédigée. Je me demande si elle a été signée par le stylo automatique (autopen), car ils sont allés le voir et lui ont dit : « Nous allons mettre en place une règle de diffusion, Monsieur le Président ». « Quoi ? Quoi ? » Ce n’est pas grave. Le stylo automatique s’en chargera. C’est l’un des plus grands scandales de l’histoire de notre pays.
En janvier, quelques jours avant de passer le relais à l’administration Trump, Biden avait dévoilé de nouvelles règles provisoires qui auraient conduit à une baisse significative des exportations de puces et processeurs graphiques américains vers le reste du monde.
Intitulée « Cadre de contrôle des exportations pour la diffusion de l’intelligence artificielle », cette nouvelle règle visait à bloquer à 50 000 le nombre de processeurs graphiques que chaque entreprise ou institution étrangère serait en mesure de se procurer auprès de fabricants américains.
Le département du Commerce a mis fin à cette règle avant son entrée en vigueur prévue le 15 mai.
Laissez-moi vous dire que sous mon administration, nous maintiendrons les protections nécessaires à notre sécurité nationale. Mais nous n’oublierons jamais que la plus grande menace est de perdre la course et de contraindre nos partenaires à se tourner vers une technologie rivale. Nous ne ferons pas cela. Nous ne ferons pas cela. D’accord ? Je ne laisserai pas cela se produire. Cela pourrait signifier la fin.
Lorsque je me suis rendu au Moyen-Orient en mai, tous les dirigeants que j’ai rencontrés étaient ravis de faire affaire avec des entreprises technologiques américaines et avec les États-Unis. Et ils étaient tous ravis de me rencontrer, croyez-le ou non. Difficile à croire, n’est-ce pas ? Mais ils l’étaient.
D’ailleurs, la femme la plus puissante du monde est ici aujourd’hui. Susie Wiles, levez-vous, s’il vous plaît. Susie Wiles. Chef de cabinet. Elle peut faire tomber un pays d’un simple coup de fil. Non, ils viennent de l’élire femme la plus puissante du monde. Elle est peut-être la personne la plus puissante du monde, je pense. Mais elle a fait un travail fantastique. N’a-t-elle pas fait du bon travail ? Bien.
Mais nous allons rentrer chez nous avec des contrats valant des milliards et des milliards de dollars. C’est comme ça. Mais le roi d’Arabie saoudite — j’ai rencontré trois grands dirigeants, je me suis rendu principalement dans trois pays — le roi d’Arabie saoudite a déclaré — et je peux le dire, que les dirigeants du Qatar et des Émirats arabes unis sont des hommes brillants, des gens formidables — ils ont dit la même chose. Ils ont dit : « Vous savez quoi ? Il y a un an, votre pays était mort. C’était un pays mort. » Ils regardaient vers la Chine. Ils regardaient vers d’autres endroits, mais vous aviez un pays mort. « Et aujourd’hui, Monsieur le Président, vous avez le pays le plus dynamique au monde. » Ils l’ont dit, et ils le pensaient vraiment.
Et quand je me suis rendu à l’OTAN il y a deux semaines, où nous avons conclu un accord selon lequel ils paieront 5 % au lieu de 2 %, ils ont dit exactement la même chose. Ils ont dit : « Je vous dis qu’il y a une énorme différence. Il y a un an, vous étiez morts. Nous ne pensions pas que vous alliez vous en sortir en tant que pays. Aujourd’hui, vous êtes le pays le plus en vue au monde. » Ils l’ont tous dit. Tous ces dirigeants, les 30.
Aujourd’hui, je signe donc un autre décret majeur qui fera de l’Amérique une puissance exportatrice en matière d’IA. En vertu de ce décret, le secrétaire Lutnick et le secrétaire Marco Rubio, qui fait un excellent travail en tant que secrétaire d’État, s’efforceront d’accroître rapidement les exportations américaines de toutes sortes dans le domaine de l’IA, des puces électroniques aux logiciels en passant par le stockage de données de toutes sortes. Et c’est très important. Cela vous donnera la liberté de faire ce que vous voulez.
Et troisièmement, une fois pour toutes, nous nous débarrassons du « woke ». Est-ce que cela vous convient ? Parce que je sais que vous avez embauché, vous avez embauché des personnes « woke ». J’ai entendu dire que vous aviez embauché des personnes « woke » dans certains de ces domaines.
Et les puces électroniques, où ils vous donnent des milliards de dollars si vous créez une entreprise de puces électroniques ? Ces gens ont beaucoup d’argent. Ils n’ont pas besoin d’argent. Ils ont besoin de permis. Ils ont besoin des droits pour le faire. Ils ont besoin de ne pas payer de droits de douane, alors ils viennent s’installer ici. C’est pour cela qu’ils viennent ici. Ils m’apprécient, mais ils apprécient encore plus de ne pas avoir à payer de droits de douane. Et ils viennent, mais Biden a donné des milliards de dollars à des entreprises qui n’ont rien d’autre que de l’argent. Et ils ne disent pas où construire, donnons-leur simplement de l’argent.
Mais voici le problème. Ils doivent embaucher beaucoup de personnes « woke ». Et ils disent que le « woke » n’est pas adapté à cette industrie en particulier. Nous l’avons remarqué. À vrai dire, cela ne convient pas à beaucoup d’industries. Les directives étaient donc impossibles à respecter. Ils vous donnent de l’argent, mais vous devez embaucher ceci, cela et encore cela.
Je ne veux pas m’étendre sur le sujet, car je ne veux pas de controverse aujourd’hui. Mais vous devez embaucher beaucoup de personnes qui ne connaissent pas le monde dans lequel vous évoluez. Et donc, tout l’argent qu’ils ont donné n’a servi à rien.
L’un des pires décrets de Biden a établi l’idéologie toxique de la diversité, de l’équité et de l’inclusion comme principe directeur du développement de l’IA américaine. Vous avez donc immédiatement su que c’était la fin de votre développement.
Mais le peuple américain ne veut pas de la folie marxiste woke dans les modèles d’IA, et les autres pays non plus. Ils n’en veulent pas. Ils ne veulent rien avoir à faire avec ça. C’est pourquoi, dès le premier jour, j’ai très fièrement abrogé le décret de Joe Biden sur l’IA woke, avec effet immédiat. Vous n’avez plus aucune de ces règles absurdes. Des règles absurdes.
Et dans un instant, je vais signer un décret interdisant au gouvernement fédéral d’acquérir des technologies d’IA imprégnées de préjugés partisans ou d’agendas idéologiques tels que la théorie critique de la race (critical race theory) ce qui est ridicule. Désormais, le gouvernement américain ne traitera qu’avec des IA qui recherchent la vérité, l’équité et l’impartialité stricte. Nous n’allons pas revivre la folie que nous avons connue ces quatre dernières années. Et puis on saute quatre ans, on revient en arrière et ça recommence. Mais ça a traîné un peu. Maintenant, elle ne traîne plus du tout. En fait, c’est même très ringard, comme quelqu’un me l’a dit l’autre jour. C’est tellement ringard d’être « woke ».
J’encourage toutes les entreprises américaines à se joindre à nous pour rejeter le marxisme toxique dans notre technologie. Il sera très intéressant de voir ce qui se passe à New York, car ils envisagent sérieusement d’élire un communiste à New York. Ils aiment l’appeler socialiste. Ce n’est pas un socialiste. C’est un communiste. Mais ne vous inquiétez pas, tout ira bien. Il doit encore obtenir son argent de la Maison Blanche, et cela n’arrivera pas tant qu’il ne se sera pas mis en ordre.
L’alignement des modèles d’IA sur des préférences en matière de modération de contenu constitue un élément de différenciation majeur entre acteurs. Le décret signé par Trump sur les IA « woke » s’inscrit dans le cadre du Code of Practice européen, qui précise les règles de l’IA Act, notamment en ce qui concerne la désinformation et le respect des droits humains fondamentaux. OpenAI a signé ce code, contrairement à Meta qui semble adopter une approche plus offensive vis-à-vis de l’IA Act.
À noter que Meta a remplacé son directeur des affaires publiques lors de l’arrivée de Trump au pouvoir, en nommant un républicain, Joel Kaplan, afin de se rapprocher de l’administration. De son côté, Trump perçoit l’IA Act comme une forme d’ingérence réglementaire européenne à l’encontre des entreprises technologiques américaines.
Plus généralement, l’administration républicaine affiche depuis son arrivée au pouvoir une opposition franche à ce qu’elle considère comme des entraves à la liberté d’expression, dues notamment aux réglementations européennes, comme le Digital Services Act (DSA) et l’AI Act.
Ce décret a notamment été préparé par Sriram Krishnan, qui avait accompagné le vice-président américain J.D. Vance au Sommet pour l’action sur l’Intelligence Artificielle à Paris en février, où ce dernier avait mis en garde contre la censure de l’IA ciblant directement le DSA.
Mais à titre d’exemple, nous n’allons pas autoriser les hommes à participer aux sports féminins. C’est un exemple. C’est un exemple parmi d’autres. Et ils disent que c’est un chiffre de 80 contre 20. Ils disent que 80 % seraient contre. Non, ce n’est pas 80 contre 20. C’est plutôt 97 contre 3. Et je ne sais pas qui sont les trois. Je n’ai jamais vu personne. Je n’ai jamais eu affaire à personne. Je vois tout le monde. Je suis quelqu’un de très ouvert. Les gens viennent me parler. Personne n’est jamais venu me dire : « Monsieur, vous devez autoriser les hommes à pratiquer des sports féminins. » Cela ne m’est jamais arrivé. Je côtoie des centaines, des milliers de personnes. Chaque fois que je parle à quelqu’un, personne ne me dit jamais : « Vous devez autoriser cela, c’est ridicule. » Les hommes devraient être autorisés à participer aux sports féminins. C’est un peu fou, non ?
Vous avez vu la course ? C’était une course, un marathon longue distance, une de ces courses qui durent toute la journée. Nous avions une des meilleures coureuses et un des meilleurs coureurs. À la fin de la journée, il a remporté la course avec cinq heures et 14 secondes d’avance. Ils ont attendu la très bonne athlète féminine. C’est très humiliant pour les femmes, je tiens à le dire. Mais ils ont attendu. Ses parents ont attendu pendant des heures. Quelqu’un leur a dit : « Pourquoi ne retournez-vous pas à l’hôtel pour dormir quelques heures et revenir ensuite voir votre fille ? » C’est ce qu’ils font.
Vous devriez voir les records d’haltérophilie. Oh, ils sont les meilleurs. Une femme a soulevé 212 livres. C’était un record mondial, qui avait tenu pendant 18 ans. Et maintenant, un homme qui a changé de sexe est arrivé et a regardé la barre. « Combien ça pèse ? » 212 livres. « Oh, laissez-moi essayer. » Bing, bong. Je pense qu’il a battu le record de 109 livres. Ça va prendre du temps. Ça va prendre beaucoup de temps avant qu’une femme atteigne ce niveau. Ce sont de grands athlètes et des gens formidables, et c’est humiliant. Et qui diable veut ça ?
Nous étions loin de cette norme. Je vous donne ces exemples pour vous montrer que nous en étions loin. La raison pour laquelle le gouvernement précédent était si impatient de réglementer et de restreindre l’IA était de pouvoir limiter cette technologie à quelques grandes entreprises, leur permettant ainsi de la centraliser, de la censurer, de la contrôler, de l’utiliser comme une arme, et ils l’ont fait. C’est un groupe de personnes très malhonnêtes. Vous l’avez probablement constaté, car nous les avons pris en flagrant délit. Nous les avons vraiment pris. Nous les avions déjà pris auparavant, mais maintenant, nous les avons vraiment pris. Nous les avons pris là où ça fait mal.
C’est exactement le contraire de mon approche. La force unique de l’industrie technologique américaine a toujours provenu de ses start-ups et des petites entreprises technologiques. Elle vient des petites structures. Jensen était une petite entreprise. Eh bien, vous êtes petit, je pense. Quand vous avez commencé dans votre chambre, vous étiez petit, n’est-ce pas ? Il a commencé tout petit, et maintenant il est vraiment devenu incroyable.
Si vous les réglementez trop, vous tuez la source du génie américain. La puissance technologique. Je pense que Joe Biden avait l’intention de perdre la course à l’IA. Je pense qu’il voulait la perdre parce que son plan n’aurait jamais fonctionné. Il n’aurait jamais réussi. Vous auriez dépensé beaucoup d’argent et vous n’auriez pas pu gagner. Ils ne vous ont pas laissé gagner.
Mais nous avons un plan qui admire et respecte uniquement les gagnants. Chaque citoyen devrait être extrêmement fier des exploits inspirants des innovateurs américains qui repoussent les limites de la connaissance et des réalisations humaines.
Les employés d’OpenAI, de Google, de Meta et d’innombrables start-ups prouvent une fois de plus que l’Amérique est impossible. Vous êtes tout simplement impossible à battre. Vous ne serez pas vaincus. Nous ne le permettrons pas. Lorsque vous faites de votre mieux, lorsque vous travaillez d’arrache-pied et lorsque vous êtes libérés de réglementations absurdes et stupides. Vous aurez toujours des réglementations, mais elles seront sensées et intelligentes. Personne ne vous battra.
Alors que nous nous aventurons encore plus loin dans cette frontière passionnante, n’oublions jamais que toute cette prospérité et ces progrès sont le fruit d’une culture de liberté et de travail acharné, de mérite, d’ambition et de prise de risque transmise de génération en génération par les Américains. La Silicon Valley a atteint la richesse, la renommée et la gloire en incarnant ces valeurs, et elle remportera cette course non pas en les rejetant, mais en les embrassant comme jamais auparavant.
Nous devons mettre America First. C’est une nation qui a inventé l’ampoule électrique, le télégraphe, la télévision, le téléphone, la puce informatique, le smartphone, le GPS, le circuit intégré et même Internet. En gros, nous avons tout inventé. Que reste-t-il ? Nous avons tout inventé. Et maintenant, c’est l’IA. Nous avons tout inventé. Quelqu’un a-t-il autre chose à ajouter ?
Et maintenant, nous allons passer à la vitesse supérieure. Mais les Américains ont été les premiers à faire voler un avion, les premiers à exploiter l’atome et les premiers à planter leur drapeau sur la Lune. Nous avons maîtrisé l’ère industrielle, nous avons créé l’ère numérique, et maintenant nous menons l’humanité vers l’âge d’or, l’âge d’or de l’Amérique. Avec votre aide, cet âge d’or sera construit par les travailleurs américains. Il sera alimenté par l’énergie américaine. Il fonctionnera grâce à la technologie américaine, améliorée par l’intelligence artificielle américaine, et il rendra l’Amérique plus riche, plus forte, plus grande, plus libre et plus puissante que jamais.
Et je vais maintenant faire ma part. Je vais signer de ma main, sans stylo automatique. Si nous en avions un, je ne l’utiliserais pas de toute façon. Mais nous allons signer sans stylo automatique et nous dirons : Donald J. Trump, que Dieu bénisse l’Amérique, et que Dieu vous bénisse.
Et bonne chance, car la course vient de commencer et vous allez la gagner. Merci beaucoup à tous. Merci.
WILLIAM SCHARF : Monsieur le Président, le premier décret que nous avons préparé pour votre signature aujourd’hui concerne les autorisations fédérales pour les infrastructures des centres de données. Comme vous l’avez mentionné dans votre discours, il s’agit d’une question cruciale qui touche l’ensemble du secteur de l’intelligence artificielle. Ce décret permettra de mettre en place une procédure d’autorisation accélérée et de garantir que le gouvernement fédéral s’efforce d’approuver les centres de données et de les faire passer par le processus d’autorisation le plus rapidement possible.
Scharf est le secrétaire du cabinet de la Maison-Blanche. Il est, entre autres, la personne qui présente à Trump les décrets qu’il s’apprête à signer. Depuis le 20 janvier, Trump en a signé 174 — soit plus que Joe Biden en quatre ans.
Avant d’être nommé à ce poste, Scharf faisait partie durant la campagne de l’équipe juridique de Trump. Il a notamment été l’un des avocats du président lors du procès pour ingérence électorale intenté par le procureur spécial Jack Smith.
Plusieurs ex-avocats de Trump ont intégré l’administration depuis le 20 janvier : Todd Blanche et Emil Bove ont rejoint le département de la Justice, tandis qu’Alina Habba a été nommée fin mars procureur général par intérim du district du New Jersey.
TRUMP : D’accord.
[Trump signe]
WILLIAM SCHARF : Comme vous l’avez dit précédemment, monsieur, il est absolument essentiel que les modèles américains d’IA et l’industrie américaine de l’IA dominent l’avenir de ce secteur à l’échelle mondiale. Ce prochain décret présidentiel aura pour objectif de promouvoir, par le biais de divers instruments du gouvernement fédéral, l’exportation à l’étranger des modèles américains d’IA afin de garantir la domination américaine dans ce domaine à l’avenir.
TRUMP : D’accord.
[Trump signe]
WILLIAM SCHARF : Et enfin, monsieur, comme vous l’avez dit dans votre discours, nous ne voulons pas d’une IA « woke ». Nous voulons des modèles d’IA basés sur des informations exactes qui fournissent des informations exactes et des réponses exactes. Ce décret garantira que lorsque le gouvernement fédéral achète ou promeut différents modèles d’IA, ces modèles soient idéologiquement neutres, qu’ils n’adhèrent pas au « wokeisme », à la théorie critique de la race et à toutes ces théories terribles qui ont causé tant de tort à notre pays.
TRUMP : Merci beaucoup.
[Trump signe]
Merci, mon ami. Bon travail. Merci beaucoup à tous. Bonne chance. Bonne chance. Merci.