L’Iran vient d’attaquer Israël avec plus de 200 missiles balistiques. 8 morts dans un attentat à Jaffa 

Selon un communiqué des Forces de défense israéliennes, des missiles ont été lancés depuis l’Iran vers Israël¹.

Des sirènes retentissent dans tout le pays. Parallèlement, la police israélienne a déclaré avoir été informée d’une fusillade dans le quartier de Jaffa à Tel Aviv.

Des responsables américains avaient indiqué plus tôt dans la journée que l’Iran s’apprêtait à frapper Israël avec des missiles balistiques. Selon une source israélienne, Tel-Aviv est au courant de l’imminence de celle-ci depuis 13h (Paris)².

• Israël estimait plus tôt dans la journée que l’Iran était susceptible d’attaquer trois bases aériennes et une base de renseignement située juste au nord de Tel Aviv.
• Tsahal a lancé hier, lundi 30 octobre, une invasion du Sud-Liban qui devrait se « limiter » à la zone frontalière.
• Deux jours plus tôt, le Hezbollah libanais confirmait la mort de son dirigeant, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne.

Il s’agit de la deuxième attaque iranienne sur Israël depuis son propre territoire. En avril dernier, Téhéran avait lancé plus de 170 drones, 30 missiles de croisière et 120 missiles balistiques. La quasi-totalité des projectiles iraniens avaient été détruits par la défense sol-air israélienne, provoquant des dégâts limités.

• Tsahal a conduit un peu plus tôt dans l’après-midi des frappes mardi 1er octobre dans les banlieues Sud de Beyrouth, près de l’hôpital Al-Zahraa.
• Des ordres d’évacuation concernant des villages situés entre la frontière et le fleuve Litani ont été publiés vers midi (Paris) par le porte-parole de l’armée israélienne³.
• Dans le même temps, les raids aériens israéliens continuent dans le nord-est du Liban, notamment dans la vallée de la Bekaa.

Le gouvernement iranien avait pourtant envoyé des signaux de temporisation, en annonçant que le président iranien Massoud Pezechkian allait se rendre au Qatar le mercredi 2 octobre et que le Guide Ali Khamenei allait diriger lui-même la prière du vendredi du 4 octobre, pour la première fois depuis la mort de Qassem Soleimani, en janvier 2020.