Le « débat général » s’ouvre à l’ONU : quels chefs d’État sont présents à New York cette semaine ? Dans quel ordre se feront les prises de parole à la tribune de marbre vert ? Nous faisons le point dans une brève et une carte synthétiques. Si vous nous lisez et que vous en avez les moyens, nous vous demandons de penser à vous abonner au Grand Continent
Jérôme Gautheret et Thomas Wieder, Faire la paix. De Waterloo à la Bosnie, six façons de mettre fin à une guerre, Novice, 2024
« Lorsque les dernières voies diplomatiques sont rompues, que la violence est exacerbée par la haine, que les combats font rage, il est difficile d’imaginer que cette mécanique guerrière puisse s’arrêter. Pourtant, un jour, les armes se taisent. Reste alors le plus complexe : bâtir la paix, ou du moins, surmonter, un temps, les rivalités et les ressentiments.
Tandis que les conflits oubliés se ravivent et que partout dans le monde les tensions se multiplient, Jérôme Gautheret et Thomas Wieder se penchent dans cet essai historique sur la manière dont les grands affrontements ont pris fin.
À travers six exemples qui ont marqué la mémoire européenne, de la plaine de Waterloo aux montagnes du Haut-Adige, du chaos des champs de bataille au calme feutré des chancelleries, les auteurs dévoilent les ressorts fragiles et précieux qui ont permis aux hommes, après l’horreur, de faire la paix. »
Holger Afflerbach et Hew Strachan (dir.), How Fighting Ends : A History of Surrender, Oxford University Press, 2012
« Il existe de nombreuses histoires sur la façon dont les guerres ont commencé, mais très peu traitent de la façon dont elles se sont terminées. Ce livre comble cette lacune. Commençant à l’âge de pierre et se terminant avec le terrorisme mondialisé, il aborde la question spécifique de la reddition, plutôt que l’établissement ultérieur de la paix. Le guerrier ou le soldat, et sa décision de déposer les armes, sont au cœur de ce livre.
Dans l’Antiquité, la reddition conduisait dans la plupart des cas à l’esclavage, mais l’esclave vivait plutôt qu’il ne mourait. Dans le monde moderne, le droit international confère aux soldats des droits en tant que prisonniers de guerre, et ces droits incluent la perspective d’un éventuel retour dans leur pays. Mais les individus peuvent se rendre à n’importe quel moment d’une guerre, sans que cela ait pour effet de mettre fin à la guerre. La fin des hostilités dépend d’un acte collectif pour que ses conséquences soient décisives. Elle suppose également que l’ennemi accepte l’offre de reddition en plein combat. En d’autres termes, comme beaucoup d’autres aspects de la guerre, la reddition dépend de la réciprocité — de la volonté d’un camp de cesser le combat et de celle de l’autre d’accepter cette volonté.
Cet ouvrage affirme que la reddition est le plus grand facteur de maîtrise de la violence en temps de guerre, car elle offre au vaincu la possibilité de survivre et au vainqueur celle de faire preuve de modération et de magnanimité. Comme les règles de la reddition se sont développées au fil du temps, elles constituent un élément clé pour comprendre l’histoire culturelle de la guerre. »
Jörn Leonhard, Über Kriege und wie man sie beendet. Zehn Thesen, C.H. Beck, 2023
« Faire la paix — mais comment ? Peu de questions sont à la fois aussi urgentes et aussi controversées aujourd’hui. Quand commence-t-on à sortir d’une guerre ? Et comment peut-on y parvenir : avec ou sans armes, par des négociations ou par la victoire d’un camp ? À partir de quand sait-on s’il s’agit d’une paix solide ou d’un simple répit tactique ? Jörn Leonhard jette un regard rétrospectif sur les guerres du passé, qui ont toutes pris fin un jour ou l’autre.
L’histoire ne se répète pas et ne fournit pas de plans pour les problèmes du présent. Mais elle offre un réservoir inépuisable de conflits et permet, grâce à un regard sur ce qui est lointain, de prendre ce recul qui nous permet de voir plus clairement ce qui est proche. Cela vaut notamment pour la question de savoir comment la guerre en Ukraine pourrait se terminer.
Qu’est-ce qui a poussé les acteurs à poursuivre les guerres ? Pourquoi la phase finale des guerres est-elle souvent particulièrement sanglante ? Et quand des fenêtres se sont-elles ouvertes pour la diplomatie ? La plupart des transitions de la guerre à la paix étaient tortueuses, pouvaient toujours être retardées et interrompues. Plus une guerre durait longtemps et plus elle accumulait de victimes, plus son issue était compliquée et contradictoire. Car l’histoire montre que le travail pour la paix ne commence vraiment qu’une fois le traité mettant fin à la guerre signé. »
Ian Kershaw, La Fin. Allemagne (1944-1945), Seuil, 2012
« De l’attentat manqué contre Hitler, le 20 juillet 1944, à la capitulation du 8 mai 1945, l’Allemagne tombe peu à peu dans la folie meurtrière et la destruction. C’est un pays tout entier qui se transforme en immense charnier. Les morts — civils tués sous les bombardements alliés, rescapés des camps victimes des « marches de la mort », soldats sacrifiés dans des batailles perdues d’avance… — se comptent par milliers. Malgré tout, la guerre dure, le régime tient. La Wehrmacht continue d’envoyer des soldats combattre sur le front.
Pourquoi la guerre a-t-elle duré si longtemps ? Comment expliquer l’incroyable résistance du régime nazi au milieu des décombres ? C’est pour répondre à ces questions que le grand historien britannique Ian Kershaw a entrepris ce vaste récit des derniers mois de la Seconde Guerre mondiale. L’obstination fanatique du Führer, l’emprise du parti nazi sur la population, la peur viscérale de l’armée Rouge, mais aussi les choix stratégiques et militaires des Alliés sont quelques-unes des hypothèses explorées dans ce livre, qui est aussi une réflexion brillante sur les rouages du régime nazi au moment de son agonie. »
Dan Reiter, How Wars End, Princeton University Press, 2009
« Pourquoi certains pays choisissent-ils de mettre fin à leurs guerres sans avoir remporté une victoire totale, alors que d’autres continuent à se battre, parfois face à des adversaires redoutables ? How Wars End soutient que deux facteurs essentiels influencent la décision de mettre fin à une guerre : les informations relatives à l’équilibre des forces en présence et à la détermination de l’ennemi d’une part ; la crainte que l’engagement de l’autre partie à respecter un accord de paix à la fin de la guerre ne soit pas crédible.
Dan Reiter explique comment les informations sur les résultats des combats et d’autres facteurs peuvent persuader un pays en guerre d’exiger plus ou moins lors des négociations de paix, et pourquoi un pays peut refuser de négocier des conditions limitées et au contraire rechercher avec ténacité la victoire absolue s’il craint que son ennemi ne revienne sur un accord de paix. Après avoir exposé sa théorie, il la teste sur plus de vingt cas de de fin de guerre. Dan Reiter aide à résoudre certaines des énigmes les plus persistantes de l’histoire militaire, comme la raison pour laquelle Abraham Lincoln a publié la Proclamation d’émancipation, la raison pour laquelle l’Allemagne en 1918 a renouvelé son attaque à l’Ouest après avoir obtenu la paix avec la Russie à l’Est, ou la raison pour laquelle la Grande-Bretagne a refusé de rechercher des conditions de paix avec l’Allemagne après la chute de la France en 1940. »
Isabelle Davion et Stanislas Jeannesson (dir.), Les traités de paix (1918-1923). La paix les uns contre les autres, Sorbonne Université Presses, 2023
« Considérer comme un tout l’ensemble des traités conclus de 1918 à 1923, envisager de façon globale l’espace européo-méditerranéen, affecté dans sa totalité par une « guerre sans fin », interroger les premières années d’application des traités, lesquelles opèrent la bascule entre la sortie de guerre et l’entrée en paix, tels sont les objectifs de cet ouvrage, issu du renouvellement historiographique occasionné par le centenaire de la Grande Guerre.
De Brest-Litovsk à Lausanne, en passant par Versailles ou Trianon, la vingtaine de traités qui se succèdent en cinq années, dans des contextes très différents, ont pour point commun de mettre un terme, parfois de façon très provisoire, à un état de guerre qui, pour nombre de peuples d’Europe centre-orientale et du Moyen-Orient, se prolonge sous diverses formes bien au-delà de 1918. Ils s’efforcent en outre, avec plus ou moins de réussite, de mettre en place un nouveau système international, en mobilisant des acteurs multiples – dirigeants, diplomates, experts, opinions publiques – et des principes nouveaux, dont le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et la sécurité collective, contribuant ainsi à façonner en grande partie l’Europe et le monde contemporains. »
Michèle Battesti et Jacques Frémeaux (dir.), Sortir de la guerre, PUPS, 2014
« Comment les populations, les armées, les sociétés et les économies passent-elles de l’état de guerre à l’état de paix ? Cette problématique longtemps circonscrite à la notion d’après-guerre — apanage de l’histoire diplomatique — a été largement négligée par l’historiographie jusqu’à une dizaine d’années.
Le moment où la guerre se termine peut être extrêmement difficile à cerner dans la mesure où il peut correspondre à un paroxysme de violence, se poursuivre dans l’incapacité à définir la date d’une commémoration ou dans la quête de droits à réparation. La fin de la guerre ne signifie jamais la fin des souffrances physiques – et surtout psychiques – des femmes et des hommes broyés par des forces qui les dépassent. Sortir de la guerre signifie en effet : démobiliser les soldats ; reconvertir l’appareil productif et ranimer le commerce ; chercher à satisfaire les revendications des peuples à plus de bien-être, après des mois ou des années de sacrifices ; veiller au sort des blessés, des mutilés, des veuves et des orphelins ; faire justice des crimes commis, chez soi et chez les autres ; envisager une paix durable, ou au contraire, en considérant la fin des combats comme une simple trêve, prendre des garanties pour l’avenir ; vivre avec les traumatismes vécus par les populations ou/et les individus.
À partir d’exemples tirés du Moyen Âge, des guerres coloniales, des deux guerres mondiales, de la Shoah, des guerres de décolonisation, du génocide rwandais, cet ouvrage explore ces problématiques complexes avec une focale particulière sur le « retour des hommes » (soldats démobilisés, déportés de retour des camps, civils déplacés, etc.) »
Gaïdz Minassian, Les sentiers de la victoire. Peut-on encore gagner une guerre ?, Passés composés, 2020
« Que signifie « gagner une guerre » aujourd’hui ? Et comment définir la victoire au cours de l’histoire ? Si la question de la victoire est au centre de la réflexion stratégique actuelle, elle n’en demeure pas moins sans réponse. C’est dans cet esprit que Gaïdz Minassian propose une réflexion sur la longue durée.
Cet essai s’ouvre sur un dialogue entre Achille, incarnation de la force, et Ulysse, personnalisation de la ruse, en présence d’Hector venu en observateur les voir s’invectiver sur les ambivalences de la victoire du Néolithique à nos jours. Puis, après avoir proposé une grille d’analyse, l’auteur revisite les trois dernières décennies d’hubris et ses impossibles victoires lors des interventions onusiennes ou des « guerres contre le terrorisme ». Enfin, et c’est toute l’originalité de ce livre, il se demande si, pour mieux comprendre cette disparition de la victoire telle que nous la concevons, il ne convient pas d’abord de renoncer à la puissance et à la ruse, pour endosser une éthique d’humilité. En somme, abandonner Achille et Ulysse pour retrouver Hector. »
Graham Parsons et Mark Wilson (dir.), How to End a War : Essays on Justice, Peace, and Repair, Cambridge University Press, 2023
« Comment et quand doit-on mettre fin à une guerre ? Quelle place les voies menant à la fin d’une guerre devraient-elles occuper dans la planification de la guerre et la prise de décision ? Cet ouvrage aborde la question de la fin de la guerre comme faisant partie intégrante de la manière dont les guerres commencent et sont menées. Les contributions rédigées par des penseurs et des praticiens dans les domaines de l’éthique philosophique, des relations internationales et du droit militaire réfléchissent au problème et montrent qu’il est impératif que nous nous penchions non seulement sur la résolution de la guerre, mais aussi sur la question de savoir si et comment une guerre telle qu’elle est menée peut s’accommoder d’une paix future. L’ensemble des essais souligne son importance pour l’avenir de l’éthique militaire, de la stratégie et de la guerre. »
Richard Holbrooke, To End A War, Random House, 1998
Lorsque Bill Clinton a envoyé Richard Holbrooke en Bosnie en tant que négociateur en chef des États-Unis à la fin de 1995, il a pris un pari qui allait redéfinir sa présidence. Mais rien ne disait alors, au plus fort de la guerre, que la mission d’Holbrooke serait couronnée de succès. Les chances de succès étaient très faibles.
Aussi passionné que controversé, Holbrooke pensait que le seul moyen de ramener la paix dans les Balkans était un mélange complexe de leadership américain, de diplomatie agressive et créative, et de volonté d’utiliser la force, si nécessaire, pour la cause de la paix. Ce point de vue n’était pas universellement populaire. La résistance était féroce au sein des Nations unies et du Groupe de contact, chroniquement divisé, ainsi qu’à Washington, où beaucoup soutenaient que les États-Unis ne devaient pas s’impliquer davantage. Ce livre est le récit captivant de Holbrooke sur sa mission, sur les mois décisifs où — tardivement et à contrecœur, mais finalement de manière décisive — les États-Unis ont réaffirmé leur autorité morale et leur leadership et ont mis fin à la pire guerre que l’Europe ait connue depuis plus d’un demi-siècle. To End a War révèle de nombreux détails nouveaux et importants sur la manière dont Washington a pris cette décision historique.
Ce que George F. Kennan a appelé les « efforts héroïques » de Holbrooke ont été façonnés par l’immense tragédie qui a marqué le début de la mission, lorsque trois des quatre membres de son équipe ont été tués lors de leur première tentative pour atteindre Sarajevo. À Belgrade, Sarajevo, Zagreb, Paris, Athènes et Ankara, et tout au long des montagnes russes dramatiques de Dayton, il a inlassablement imposé, cajolé et menacé dans le but d’arrêter les massacres et de forger un accord de paix. Les portraits que Holbrooke dresse des principaux acteurs, des fonctionnaires de la Maison Blanche et de l’Élysée aux dirigeants des Balkans, sont incisifs et impitoyables. Son explication de la manière dont les États-Unis ont finalement été contraints d’intervenir ouvre de nouvelles perspectives, tout comme son analyse du quasi-désastre qui a marqué les débuts de la mise en œuvre de l’accord de Dayton.
To End a War est une description brillante de la diplomatie de haut vol et des enjeux élevés de l’une des négociations les plus difficiles des temps modernes. Il s’agit d’un récit historique sur les usages et les abus de la puissance américaine, dont les enseignements dépassent largement les frontières des Balkans et constituent un argument de poids en faveur du maintien du leadership américain dans le monde moderne.
Feargal Cochrane, Ending Wars, Polity, 2008
« De nombreux ouvrages ont été écrits sur la guerre, mais peu se sont intéressés à la manière dont on peut y mettre fin. Les guerres sont pourtant rarement inévitables et ce livre vise à comprendre comment les conflits violents peuvent être clos par l’intervention, la médiation et la négociation politique.
Ce livre part du principe que les guerres entre États et les guerres à l’intérieur des États sont généralement le fait de personnes rationnelles qui poursuivent des objectifs politiques particuliers ou des intérêts perçus comme tels. Il est préférable de comprendre la guerre comme une méthodologie plutôt que comme une idéologie. Lorsque le contexte, les enjeux et les acteurs de ces conflits armés changent, il est souvent possible de contrôler, voire de transformer cette violence.
Ce livre examine les dynamiques qui sont à l’origine de la fin des guerres et la manière dont elles ont évolué au fil du temps. Les efforts d’intervention d’une tierce partie, de médiation et de négociation politique dans toute une série de zones de conflit, de l’Europe à l’Afrique subsaharienne, sont examinés en détail. »
Pierre Grosser, Traiter avec le diable ? Les vrais enjeux de la diplomatie au XXIe siècle, Odile Jacob, 2013
« Parler avec l’ennemi, comprendre ses perceptions et ses objectifs, chercher à résoudre des conflits, telles sont les raisons d’être de la diplomatie. Mais à quoi sert-elle encore quand l’ennemi a pris les traits du diable, à l’instar d’un Ben Laden, d’un Saddam Hussein ou, plus récemment, d’un Bachar el-Assad ? Comment expliquer le succès de cette rhétorique du bien et du mal depuis quelques décennies ? Et peut-on penser autrement les relations internationales aujourd’hui ?
Dans cet essai ambitieux et foisonnant, Pierre Grosser puise dans l’histoire, l’actualité internationale et même la psychologie pour mettre au jour les impasses du processus de diabolisation. Il montre comment celui-ci se nourrit des « leçons de l’histoire » — de la « capitulation » de Munich à la guerre froide — légitimant ainsi toutes les danses de la guerre juste. Il analyse aussi les prismes cognitifs qui rendent difficiles les interactions avec l’adversaire, une fois celui-ci diabolisé. Enfin, dénonçant les mythes d’une sécurité totale et d’une stratégie parfaite, Pierre Grosser rappelle la complexité des choix qui s’offrent à nos dirigeants et redonne ainsi tout son sens à l’action diplomatique. »
David Fitzgerald, David Ryan et John M. Thompson (dir.), Not Even Past : How the United States Ends Wars, Berghahn Books, 2020
« Ce volume permet de mieux comprendre l’une des grandes énigmes de notre époque : pourquoi les États-Unis ont si souvent échoué à sortir des guerres selon leurs propres termes ?
Vietnam, Irak, Afghanistan : pris ensemble, ces conflits sont la clé pour comprendre plus d’un demi-siècle d’histoire militaire américaine. En outre, ils ont profondément façonné la culture et la politique des États-Unis, ainsi que les nations dans lesquelles ils se sont déroulés. Cet ouvrage réunit des experts internationaux de l’histoire américaine et des affaires étrangères afin d’évaluer l’impact cumulatif des tentatives souvent hésitantes et conflictuelles des États-Unis pour mettre fin aux guerres. »
Megan MacKenzie et Nicole Wegner (dir.), Feminist Solutions for Ending War, Pluto Press, 2021
« ’La guerre est un jeu d’hommes’ », dit le proverbe. Que cela soit vrai ou non, le capitalisme patriarcal est certainement l’une des forces motrices de la guerre à l’ère moderne. Le féminisme peut-il donc mettre fin à la guerre ? Ce livre affirme que c’est possible, et que c’est en fait déjà le cas.
Chaque chapitre propose une solution à la guerre en s’appuyant sur des exemples novateurs de la manière dont la théorie et la pratique féministes et queer informent les traités, les mouvements et les méthodes pacifistes, de la sphère internationale à la sphère domestique. Les auteurs proposent une série de solutions qui incluent l’abolition des armes, la centralisation des connaissances autochtones, la restructuration économique et la transformation de la manière dont nous « comptons » les morts civiles.
Pour mettre fin à la guerre, il faut remettre en question des structures complexes, mais les solutions présentées dans ce volume sont à la hauteur de ce défi. En pensant au-delà de la violence du patriarcat capitaliste, ce livre démontre avec force que la possibilité d’une vie sans guerre est bien réelle. »
Eric D. Patterson, Ending Wars Well : Order, Justice, and Conciliation in Contemporary Post-Conflict, Yale University Press, 2012
« Bien que les spécialistes des sciences politiques et de la philosophie morale analysent depuis longtemps les justifications pour et contre la guerre, ainsi que l’éthique de la guerre elle-même, le problème de la fin des guerres a reçu moins d’attention.
Dans cet ouvrage, le premier à appliquer la théorie de la guerre juste à cette phase du conflit, Eric Patterson présente une vision tripartite de la justice dans les situations de fin de guerre, à savoir l’ordre, la justice et la réconciliation. Les études de cas d’Eric Patterson vont des applications réussies du jus post bellum, telles que la guerre civile américaine ou le Kosovo, aux défis d’aujourd’hui. »
Escola de cultura de pau, Negociaciones de paz. Análisis de tendencias y escenarios, Icaria, 2023
« En examinant l’évolution et la dynamique des négociations dans le monde entier, cet ouvrage fournit une vue d’ensemble des processus de paix, identifie les tendances et facilite l’analyse comparative des différents scénarios. La publication analyse également l’évolution des processus de paix dans une perspective de genre. L’un des principaux objectifs du rapport est de mettre les informations et les analyses au service des acteurs qui, à différents niveaux, participent à la résolution pacifique des conflits, notamment les parties en litige, les médiateurs et la société civile. »