Le risque d’une escalade régionale est important, alors que Téhéran avait déclaré que si Israël envisageait « une quelconque action contre la République islamique, que ce soit à l’intérieur du territoire du pays ou à l’encontre de centres appartenant à l’Iran, en Syrie ou ailleurs, la prochaine riposte sera beaucoup plus importante ».

  • Selon l’agence de presse iranienne Fars, trois explosions ont été entendues près d’une base militaire de l’armée de l’air, dans le nord-ouest d’Ispahan, à Ghahjaworstan.
  • La porte-parole du Centre national iranien du cyberespace, Hossein Dalirian, a déclaré que la défense aérienne avait abattu trois drones. L’espace aérien au-dessus des régions de l’ouest du pays a été fermé.
  • Le commandant en chef de l’armée iranienne a déclaré que les explosions sont dues aux systèmes antiaériens qui ont tiré sur « un objet suspect » qui n’a pas causé de dégâts.
  • Les médias d’État affirment qu’il s’agit de drones israéliens et que l’attaque a échoué, tandis que les médias israéliens titrent que l’attaque a été menée avec des missiles.
  • La cible visée n’est pas connue, mais selon Washington elle n’était pas nucléaire. L’Agence internationale de l’énergie atomique a également confirmé que « les sites nucléaires iraniens n’ont subi aucun dommage »1. Fars a cité comme possible cible un radar militaire.

L’attaque aurait également visé des sites de défense aérienne dans le Sud de la Syrie, selon l’Agence de presse syrienne, et aurait causé « quelques dégâts ».

Les États-Unis auraient été prévenus jeudi d’une frappe israélienne dans les jours à venir, mais n’ont pas donné leur feu vert à la riposte. Les responsables des pays ayant défendu l’Israël lors de l’attaque du 13-14 avril avaient appelé à la désescalade, l’administration Biden étant allée jusqu’à déclarer qu’elle ne soutiendra pas Tel-Aviv dans le cas d’une riposte contre l’Iran.