La France accueillait entre mercredi et vendredi la première édition du sommet international pour les pôles et les glaciers à Paris, sur la question de la fonte alarmante de la cryosphère terrestre. 

  • La rencontre politique de haut niveau qui s’est déroulée ce vendredi 10 novembre a été précédée d’un forum scientifique d’une durée de deux jours. 
  • En conclusion du sommet, le président français a présenté cet après-midi « l’Appel de Paris pour les glaciers et les pôles » face à une situation « alarmante » et une menace « déjà bien présente ».
  • L’Appel de Paris engage à mobiliser d’abord des projets de recherche sur les pôles. En particulier, les questions des populations menacées par la montée des eaux et de la protection de la biodiversité ont été évoquées.

L’étendue de la glace de mer en Antarctique et en Afrique ont atteint des niveaux historiquement bas pour cette période de l’année.

  • La fonte de la couverture glaciaire de l’Arctique a été d’une rare ampleur cette année. Entre mars et septembre 2023, elle est passée d’une étendue de 14,62 millions de km2 à 4,23 millions de  km2 – une valeur inférieure au minimum moyen de 6,22 millions de  km2 enregistré entre 1981 et 20101.
  • L’Antarctique, qui au contraire voit sa couverture glaciaire augmenter sur la même période d’hiver dans l’hémisphère sud, à de son côté connu une croissance plus faible que les années précédents. Le niveau maximum atteint en septembre, de 16,96 millions de kilomètres carrés, est le plus bas depuis quatre décennies2. À titre de comparaison, l’étendue maximale moyenne entre 1981 et 2010 était de 18,71 millions de kilomètres carrés.