Bilan humain. Les dernières estimations à 16h00 (Paris) font état de
- 1 200 Israéliens tués et 2 400 blessés.
- 2 750 Palestiniens tués et 9 700 blessés.
Le front et les combats.
- L’armée israélienne poursuit ses frappes aériennes sur Gaza. Elle a annoncé ce lundi avoir atteint de nouvelles cibles du Hamas.
- Après avoir interdit l’accès à la zone de 4 kilomètres bordant la frontière avec le Liban, l’armée israélienne a annoncé ce matin la mise en place d’un plan d’évacuation des personnes résidant à moins de 2 kilomètres de la frontière, vers des logements mis à dispositions par l’État. Le plan concerne 28 localités israéliennes.
- Le ministère des affaires étrangères égyptien a déclaré aujourd’hui qu’aucuns progrès n’avaient été faits quant à l’ouverture du poste-frontière de Rafah, afin de permettre le passage d’aide humanitaire et l’évacuation de citoyens de pays tiers – l’évacuation des Palestiniens restant en l’état fermement refusé par l’Égypte.
Les réactions internationales.
- Le secrétaire d’État américain Antony Blinken s’est rendu un nouvelle fois en Israël ce lundi, sa deuxième visite depuis le début de la guerre. Le nombre de déplacements du secrétaire d’État depuis le début du conflit indique la forte intensité de l’activité diplomatique américaine dans la région. Il était ce dimanche en Égypte, où il s’est entretenu avec le président Al-Sissi. Blinken s’est également entretenu aujourd’hui avec le président turc Erdogan.
- L’Égypte a appelé dimanche à l’organisation d’un sommet international sur « les développements et le futur de la question palestinienne », parmi les conclusions d’un conseil de sécurité national organisé par le président Al-Sissi. Il a également été affirmé au cours du conseil que la sécurité nationale de l’Égypte était une « ligne rouge » et qu’aucun compromis sur la situation ne serait fait à ses dépens.
- Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé à la libération de tous les otages détenus par le Hamas et a de nouveau averti sur la situation humanitaire dans la bande de Gaza, précisant : « chacun de ces deux objectifs est valable en soi. Ils ne doivent pas devenir une monnaie d’échange et doivent être mis en œuvre parce que c’est la bonne chose à faire ».
La carte actualisée des réactions internationales est à retrouver ici.
Notre analyse exclusive des réactions des pays arabes et musulmans se trouve par ici.