• Prix du porc. Alors que les coûts d’élevage de porcs continuent à augmenter, la Chine multiplie la construction de grattes-ciels qui abritent des élevages dans le cadre d’un effort de réduction des coûts d’utilisation des terres. Dans la ville d’Ezhou, au sein de la province centrale du Hubei, l’entreprise Zhongxin Kaiwei a accueilli dernièrement 3 700 premiers porcs reproducteurs au sein d’une superstructure en béton de vingt-six étages1.
  • Covid. Le Conseil des affaires de l’État (国务院) aurait récemment demandé à l’administration de l’aviation civile (民用航空局), de se préparer à mettre fin au mécanisme dit de « coupe-circuit »2. Dans le cadre de ce système, les compagnies aériennes, en fonction du nombre de passagers infectés par le Covid, pouvaient être temporairement interdites d’effectuer des trajets vers la Chine pendant plusieurs semaines.
  • Marché financier. L’indice composite de la bourse de Shanghai est en forte hausse depuis quelques jours, alors que les actions ont augmenté de plus de 2,5 % aujourd’hui, après l’annonce dans la presse d’un potentiel assouplissement des mesures sanitaires. Les autorités ont pourtant souligné cette semaine la nécessité que les restrictions sanitaires continuent d’être observés « avec prudence »3
  • Programme spatial. Mardi, la fusée Long March 5B (长征五号) a transporté vers la station spatiale chinoise Tiangong le module de laboratoire scientifique Mengtian (梦天). Conçue avec une durée de vie d’au moins 10 ans, elle est plus petite que la Station spatiale internationale mais établira une base scientifique permanente dans l’espace. La chute de débris de la fusée a provoqué aujourd’hui la fermeture d’une partie de l’espace aérien espagnol.
  • Plan climat. L’Administration nationale chinoise de la réglementation du marché (国家市场监督管理总局) a publié lundi un plan de mise en œuvre avec huit autres agences d’État qui vise à mieux définir la classification, la divulgation d’informations et les critères de référence pour la surveillance de l’évolution des émissions de CO2 en Chine4.
  • Vietnam. Dimanche, le chef du Parti communiste vietnamien, Nguyen Phu Trong, était le premier dirigeant à rencontrer Xi depuis le 20e Congrès. Le Vietnam y réaffirme son attachement au projet de la Nouvelle route de la soie et la politique de la Chine unique. Poussant au plus loin leur identité politique commune, Xi a aussi prévenu que les nations socialistes étaient confrontées à « un environnement international compliqué et à des défis importants ».
  • Nouvelles routes de la soie. Mercredi, Xi Jinping a plaidé un faveur d’un avancement des projets portuaires et ferroviaires au Pakistan lors d’un entretien avec le Premier ministre Shehbaz Sharif. Les deux dirigeants ont notamment appelé au développement plus rapide du port de Gwadar, un pan important du Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC). Ce projet d’infrastructures de transport, dont la valeur est estimée à 62 milliards de dollars, a récemment connu des difficultés financières amplifiées par les restrictions sanitaires et les inondations au Pakistan.
  • Tanzanie. Jeudi, la présidente de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a négocié 15 accords avec la Chine pour une valeur totale de plusieurs millions de dollars lors de sa première visite d’État à Pékin depuis son entrée en fonction. Les accords comprennent notamment une rénovation du chemin de fer de TAZARA, construit par la Chine il y a 50 ans et qui reste le plus grand projet d’infrastructure chinois a l’étranger.
  • Scholz en Chine. Aujourd’hui, Olaf Scholz est le premier dirigeant européen à rencontrer Xi Jinping à Pékin depuis le début de la pandémie. Lors des échanges, Xi Jinping a appelé l’Europe à résister à la « tentation de tout voir sous le prisme de l’idéologie », et à l’influence des « tiers ». Scholz a quant à lui insisté sur les liens économiques étroits entre les deux pays, alors que la compagnie aérienne publique China Aviation Supplies Holding(中国航空工业集团公司) va acheter 140 avions Airbus dans le cadre d’un contrat de 17 milliards de dollars signé aujourd’hui.
  • Rencontre Japon-Chine. Les gouvernements japonais et chinois sont en train de planifier une rencontre entre le Premier ministre japonais Fumio Kishida et Xi Jinping. La rencontre aura vraisemblablement lieu en marge du sommet du G20 à Bali, en Indonésie, les 15 et 16 novembre prochain. Elle aurait pour but d’apaiser les relations sino-japonaises, empêtrées dans des revendications territoriales depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et plus récemment depuis les essais balistiques chinois dans des eaux japonaises.