• La journée de vendredi s’est achevée par une déclaration commune demandant l’accélération de « l’application du droit à l’eau potable » et préconisant l’adoption de plans « de gestion durable et intégrée pour préserver les ressources en eau et les écosystèmes ».
  • Le ministre sénégalais de l’Eau, Serigne Mbaye Thiam, a également annoncé la création d’un « panel international de haut niveau sur les investissements dans l’eau en Afrique » dont l’objectif est de développer des voies concrètes pour mobiliser 30 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 pour combler le déficit d’investissements en Afrique. 
  • Le réchauffement climatique accroît également la compétition pour l’eau et les inégalités d’accès à l’eau potable. Du fait de la déplétion des nappes phréatiques, de la baisse d’intensité des moussons – qui représentent parfois jusqu’à 80 % du volume de précipitation annuel d’un pays –, d’une gestion insuffisante des ressources et d’un manque d’infrastructures adaptées, c’est aujourd’hui un quart de la population mondiale, dans 17 pays, qui fait face à un risque de stress hydrique élevé.
  • Le problème de la disponibilité de l’eau affecte également de manière tangible la production alimentaire puisque il n’y a pas de nourriture sans eau. Tout ce que nous mangeons habituellement au cours d’une journée nécessite une quantité d’eau plus ou moins importante pour être produit : une tasse de café (140 litres d’eau), un verre de lait (200 litres d’eau), une tranche de pain (40 litres d’eau), un œuf (135 litres d’eau).