• Alors que le maire de Kiev, Klitschko, vient d’annoncer un couvre-feu de 36 heures à partir de mardi soir pour protéger les civils face aux bombardements russes qui visent directement la capitale, Mateusz Morawiecki, Petr Fiala et Janez Jansa vont rencontrer la président ukrainien, Volodymyr Zelensky et le premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal.
  • Les trois premiers ministres ont informé le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de leur voyage qui vise à manifester leur solidarité avec les Ukrainiens dans la guerre et dans la future reconstruction du pays. La Commission européenne a essayé toutefois de prendre ses distances avec la visite, craignant un prétexte pour une future escalade. La porte-parole de la Commission a insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une visite officielle. 
  • Les trois font partie du groupe de dirigeants favorables à l’intégration rapide de l’Ukraine dans l’Union. La Pologne est aussi en première ligne dans l’accueil de réfugiés ukrainiens qui ont fui la guerre. Le pays a accueilli près de 2 millions de réfugiés depuis le début de l’invasion.
  • La colonne de blindés russes au Nord de Kiev se rapproche de la capitale, mais l’encerclement de la ville n’a pas été réalisé. La quatrième session de pourparlers entre les délégations russes et ukrainiennes se poursuit depuis hier. Selon le conseiller du chef du bureau présidentiel ukrainien Oleksiy Arestovych, un accord de paix avec la Russie pourrait être conclu au plus tôt dans une ou deux semaines, ou en mai au plus tard. Ce scénario semble corroboré par la déclaration du président ukrainien d’aujourd’hui reconnaissant que que « l’Ukraine ne pourrait pas entrer dans l’OTAN », signalant une forme de concession envers la Russie.