• Le ministre indien des affaires étrangères a déclaré que plus de 15000 citoyens indiens sont bloqués en Ukraine. La situation est également particulièrement délicate pour les citoyens des pays africains, victimes de discriminations, dont de nombreux étudiants. Le ministre somalien des affaires étrangères a déclaré avoir contacté les pays limitrophes afin de permettre l’entrée légale d’environ 300 Somaliens. Le Nigeria avait également appelé à un traitement « digne » de ses ressortissants. L’Union africaine a publié un communiqué pour dénoncer cette forme de racisme.
  • Selon les Nations unies, les pays européens devront se préparer à accueillir jusqu’à quatre millions de réfugiés en provenance d’Ukraine dans les jours et les semaines à venir. Aujourd’hui, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Moldavie et la Roumanie sont les principaux pays d’accueil.
  • Au Moyen-Orient, on dénonce la bonne volonté des gouvernements polonais, hongrois et slovaque à accueillir des réfugiés ukrainiens, qui contraste avec leur réticence à accueillir des réfugiés syriens lors de la crise migratoire de 20151. Quelques mois auparavant, les autorités polonaises avaient aussi refoulés des migrants irakiens instrumentalisés par le régime biélorusse d’Alexandre Loukachenko. 
  • L’ambassade de Chine a envoyé plusieurs messages contradictoires depuis l’invasion russe. Contrairement aux pays occidentaux, la Chine n’a pas initialement demandé à ses ressortissants de quitter l’Ukraine. L’évacuation des citoyens chinois n’a commencé que le 24 février, le jour de l’invasion. Considérant que le conflit n’était que régional, les autorités chinoises ont demandé à leurs ressortissants d’arborer le drapeau chinois dans leur voiture pour éviter d’être pris pour cible dans les combats2. Deux jours plus tard, la Chine retirait ses recommandations pour éviter des agressions contre ses ressortissants en réponse à la non-condamnation explicite de l’invasion russe par Pékin.