• Si lors de la COP26, une trentaine de pays et de banques de développement ont annoncé arrêter leurs investissements dans les énergies fossiles à partir de la fin de 2022, des pays comme l’Australie ont défendu leur choix de maintenir le charbon dans le mix énergétique pour protéger l’emploi. Dans un contexte de pénurie d’électricité et d’augmentation du prix de l’énergie, de nombreux pays, dont la Chine, ont annoncé l’augmentation de la production de charbon.
  • Dans l’Union européenne la mise en place du Green Deal, du paquet Fit for 55, mais aussi le suivi des plans de relance nationaux, qui doivent servir à la transition écologique à hauteur minimum de 37 % seront au centre de préoccupations.
  • Aux États-Unis, les démocrates se focaliseront sur le plan du président Biden « Build Back Better », qui devrait permettre des investissements record de 555 milliards de dollars dans le domaine du climat et fournir plus de 300 milliards de dollars d’incitations fiscales pour les véhicules électriques, le déploiement d’énergies renouvelables et d’autres mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
  • Le financement de la transition dans les pays en développement fait toujours débat. En 2009, à la COP de Copenhague, les parties s’étaient engagées à verser collectivement 100 milliards de dollars mais la somme n’a jusqu’à maintenant jamais été atteinte et semble de toute manière insignifiante – les besoins étant évalués à 1300 milliards de dollars par an.
  • La Chine à elle seule devrait mobiliser plus de six mille milliards de dollars au cours des quatre prochaines décennies pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2060.

Un ensemble d’événements internationaux pour le climat se tiendront en 2022.