• La reine Margrethe II et le prince héritier Frederik débutent leur visite d’État de quatre jours à Berlin. Ils ont été accueillis par le président fédéral Frank-Walter Steinmeier dans le parc du château de Bellevue, avec les honneurs militaires. Le président fédéral et la reine du Danemark, après avoir parcouru la ligne d’honneur des forces armées allemandes, se sont retirés pour un entretien1.  
  • Margrethe II, reine de 81 ans, et son fils, héritier de 54 ans, rencontreront Angela Merkel jeudi et participeront également à l’ouverture d’une conférence d’affaires entre l’Allemagne et le Danemark, où la reine donnera le discours d’ouverture. Un ensemble de visites officielles seront également effectuées : la visite de la Porte de Brandebourg, du Forum Humboldt ou encore de l’Hôpital de la Charité de Berlin2
  • Les relations entre le Danemark et l’Union sont complexes. En effet, si « le Danemark est souvent considéré comme un membre « secondaire » de l’Union en raison de ses trois retraits sur l’euro, la police et la justice, et la défense […] il y a un fort soutien à l’Union et il est en hausse. » nous confiait la dirigeante Pia Olsen Dyhr.
  • Il en est de même du rapport entre le Danemark et l’Allemagne. « L’idée romantique de revenir à l’époque où le Danemark ne faisait pas partie de l’Union n’est tout simplement pas viable. Le Danemark ne serait qu’un petit État européen sans voix et serait très dépendant de l’Allemagne. De nombreux Danois en sont conscients. », selon Pia Olsen Dyhr.
  • La rencontre qui débute aujourd’hui se fait dans le contexte de la formation de la coalition tricolore. Avec l’alliance entre les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux, l’Allemagne pourrait être gouvernée par une coalition similaire à celle que son voisin nordique connaît depuis 2019. L’expérience danoise peut être instructive et permettre de mieux anticiper certains défis posés par ce type de coalitions.
  • La date limite que se sont fixée le SPD, les Verts et le FDP allemands pour la formation d’une coalition et la fin des négociations est la semaine du 6 décembre. Cette date empêcherait à seulement quelques jours près Angela Merkel de devenir la chancelière restée le plus longtemps au pouvoir, devant Helmut Kohl (au pouvoir 16 ans et 22 jours).