• La COP 26 se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow en Écosse. La conférence n’a pas pour but la signature d’un nouveau traité mais la réaffirmation de la nécessité de contenir le réchauffement climatique à 1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle. Cette COP sera alors l’occasion de revenir sur les « contributions déterminées au niveau national » (NDC) déterminées en 2015 par l’Accord de Paris. Sera aussi discutée l’aide aux pays en voie de développement pour leur transition énergétique ainsi que des mesures concrètes comme la mise en place d’un marché carbone.
  • « Nous avons huit ans pour élaborer des plans, décider de mesures, les mettre en place et, en dernier lieu, réaliser les coupes » a affirmé Inger Andersen, la directrice du Programme des Nations Unies pour l’environnement.  En effet, il est désormais très probable que le seuil des 1,5°C soit dépassé. Selon l’OCDE, les promesses de réduction faites aujourd’hui par les États conduiraient à un réchauffement climatique de 2,7°C d’ici à 2030.  
  • Antonio Guterres a eu des mots particulièrement forts, affirmant que « nous nous dirigeons vers une catastrophe climatique », les modèles de développement se fondant sur les énergies fossiles signant l’ « arrêt de mort » de notre planète.  Il faudrait alors, selon le secrétaire général des Nations-Unies, des projets « sept fois plus ambitieux » pour respecter la limite des 1,5°C de hausse. 
  • Si les plans ne sont pas suffisants pour limiter le réchauffement climatique, les actions des différents gouvernements le sont encore moins. Ainsi les pays du G20 n’ont pas mis en place les mesures nécessaires leur permettant de respecter leurs engagements de 2015. De plus, Vladimir Poutine et Xi Jinping ne se rendront pas personnellement à la COP 26, même si des représentants russes et chinois se rendront à Glasgow.