• L’ASEAN, l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est, fondée en 1967 dans le cadre de la Guerre Froide pour lutter contre le communisme, est un regroupement de dix pays, dont l’Indonésie, le Vietnam, le Cambodge ou la Birmanie. Le groupe a notamment pour but de proposer des projets de développement pour la région, et a récemment renforcé sa coopération avec l’Union dans le cadre du développement durable1
  • “Construire notre avenir durable et numérique durable et numérique”, “À quoi ressemble l’environnement d’investissement et de commerce ESG pour la région ?”, “Comment nous préparer à l’avenir du travail, l’éducation, la santé, les voyages et la vie quotidienne dans une ASEAN post-covid ?” sont les différentes questions centrales auxquelles ce sommet devra apporter des réponses. 
  • Au cœur de la stratégie américaine pour contrer la Chine, la région est depuis un moment dans les radars de la France et se retrouve aujourd’hui dans le périmètre de la diplomatie européenne. L’Union a d’ailleurs fait un premier pas vers un accord d’investissement bilatéral avec Taïwan, signe d’un soutien à l’île démocratique que la Chine veut annexer2
       
  • Pour le Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, “Notre objectif n’est pas d’encourager l’émergence de blocs rivaux ou de forcer les pays à prendre parti. En revanche, nous sommes déterminés à approfondir notre coopération avec des partenaires démocratiques qui partagent les mêmes idées.”3.
  • Le sommet d’aujourd’hui prépare en réalité celui de mardi prochain (le 26), qui réunira tous les chefs d’État de l’ASEAN et quelques autres dirigeants invités pendant trois jours. Il faut noter que le représentant de la junte birmane, Min Aung Hlaing, n’a pas été convié à ce sommet du fait des avancées insuffisantes du régime et du refus de la réception d’un envoyé spécial qui devait entamer un dialogue avec les différentes parties birmanes. Un représentant birman “apolitique” sera cependant présent.