• Yoshihide Suga sera le premier dirigeant étranger à rencontrer physiquement le président américain depuis sa prise fonction.
  • Test diplomatique. C’est également le premier sommet du Premier ministre japonais, au pouvoir depuis septembre 2020. À noter que plus de la moitié des premiers ministres japonais après-guerre ont choisi les États-Unis pour leur premier voyage officiel à l’étranger. 
  • Une constante pour Biden. Pendant la campagne électorale, Biden s’était engagé à réaffirmer la présence américaine dans la région du Pacifique en augmentant la présence navale américaine et en approfondissant les liens avec des pays comme l’Australie, l’Indonésie, le Japon et la Corée du Sud. D’ailleurs, sous l’administration Obama, il avait soutenu l’Accord de partenariat transpacifique.
  • La diplomatie du vaccin.  Lors de la réunion du Quad du vendredi 12 mars, les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie avaient défini une stratégie pour fournir 1 milliard de doses du vaccin Johnson & Johnson aux pays d’Asie du Sud-Est : les États-Unis et le Japon financeront la production du vaccin en Inde et l’Australie se chargera de la distribution. Même si Pékin n’est pas explicitement mentionnée, le plan vise à contrer l’influence chinoise dans la région Indo-Pacifique. Lire plus
  • Des évolutions régionales. Sur fond de tensions régionales croissantes, fin mars, l’Australie avait annoncé qu’elle accélérait ses plans de fabrication de missiles avancés et d’autres armes guidées.  
  • Quant au Japon, le pays devient un acteur géopolitique de plus en plus revendiqué. Selon Guibourg Delamotte, « la vision japonaise du monde comporte une dimension plus géopolitique aujourd’hui que durant les années 1990-2000 et même durant la Guerre froide où la pensée stratégique se limitait à anticiper une invasion soviétique par le Nord ». Lire plus