Aujourd’hui, samedi 6 février, a lieu la journée nationale sami, célébrant le premier congrès de ce peuple autochtone présent en Norvège, en Suède, en Finlande et au Nord-Ouest de la Russie, en 1917.

  • Engagement politique. « Nous sommes une minorité au sein de tous les États nationaux dans lesquels nous vivons. Lorsque vous êtes une minorité ou un peuple indigène, vous ne pouvez rien tenir pour acquis. Vous devez vous impliquer, car vous ne pouvez faire confiance à personne pour faire les choses à votre place », nous confiait la présidente du Parlement sami de Norvège au sujet de son engagement en politique. 
  • Menaces liées à l’exploitation des ressources. « Il y a les pressions extérieures, comme les industries d’extraction, les évolutions du pétrole et du gaz, les centrales électriques éoliennes dans les zones d’élevage des rennes. Tous ces types d’évolutions industrielles et de développements d’infrastructures affectent nos modes de vie traditionnels. Certains diront : « Oh, mais vous n’avez qu’à commencer à travailler dans une usine ». Et bien sûr, nous, les Samis de Norvège, ne mourrons pas de faim […]. Mais notre culture et notre langue mourront. »
  • Les Samis et l’Union. « La situation est relativement complexe car la Norvège n’en est pas membre alors que la Finlande et la Suède le sont, et que la Russie a un rôle complètement différent. Du fait que nous vivons dans ces quatre États, nous avons une relation compliquée avec l’Union européenne ». 
  • Une voix au Conseil de l’Arctique. Même si cette institution est consultative et que la décision revient toujours in fine aux États, « c’est probablement la meilleure forme de coopération internationale pour les peuples indigènes car nous sommes présents à titre permanent à la table des discussions ».1