La stratégie du Pacte vert, présentée par la Commission von der Leyen il y a plus d’un an, est parvenue à rester une priorité malgré la pandémie.

  • La transformation transforme la transformation. Durant la première vague du coronavirus, de nombreuses voix institutionnelles, notamment en Pologne et en République tchèque, se sont élevées contre la présence du Pacte Vert, arguant que la priorité devait être donnée à la crise sanitaire, mais la Commission n’a pas changé de cap.1
Les pays européens, bon indice de performance environnementale
  • L’un des piliers du plan de relance et l’une des priorités déclarées par la présidence portugaise du Conseil est la transition écologique, au côté de la transition numérique. Le volet « ressources naturelles et environnement » compte pour 30 % du Cadre financier pluriannuel 2021-2027 (356 milliards d’euros).2
  • Le Pacte sera-t-il social ? Les architectes du Green Deal mettent en avant sa prise en compte du caractère juste de la transition (avec notamment la mise en place du Fonds de transition Juste). « La seule façon de procéder, et c’est peut-être le plus grand défi du Green Deal, est que les gens perçoivent notre action comme étant socialement juste », nous déclarait Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne chargé du Green Deal.3
  • Le Green Deal est aussi une arme diplomatique européenne.4
Sources
  1. BOUCART Théo, Pacte vert pour l’Europe : malgré la COVID-19, un premier bilan encourageant, Le Grand Continent, 28 janvier 2021
  2. SANCHO Hugo, Quelle place pour le Green Deal dans la relance économique européenne ?, Le Grand Continent, 16 avril 2020
  3. Green New Deal : quatre questions à Frans Timmermans, Le Grand Continent, 8 octobre 2019
  4. BOUCART Théo, Le Green deal, arme diplomatique européenne ?, Le Grand Continent, 18 janvier 2020