Du 1er au 12 novembre 2021, la 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat, ou COP26, réunira 200 chefs d’État à Glasgow.

  • « Cinq ans après Paris, nous n’allons toujours pas dans la bonne direction. » Parmi ses messages de fin d’année, le secrétaire général de l’ONU Guterres a appelé tous les dirigeants du monde à déclarer l’état d’urgence climatique dans leur pays jusqu’à ce que la neutralité carbone soit atteinte.
  • Un test pour les desseins environnementaux européens. Les ambitions du Green deal européen concernent tous les secteurs de la vie économique et politique européenne, et donneront lieu à des annonces et à des engagements des États membres et des institutions européennes tout au long de l’année.1
  • L’importance des relations transatlantiques. Après le départ de Trump, Biden a assuré que les États-Unis réintégreraient l’accord de Paris sur le climat. « La première question sera de savoir dans quelle mesure il sera possible de travailler avec les États-Unis pour faire de la COP26 un succès, une fois l’équilibre des pouvoirs au Sénat clarifié. »2
  • La Chine aussi. Xi Jinping a annoncé l’engagement de la Chine — premier émetteur mondial de CO2 — à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone en 2060, ce qui parachève le tournant réaliste de l’écologie politique.3

En novembre 2021, il y aura aussi :

  • L’élection présidentielle au Chili le 21 novembre (1er tour).
  • L’élection présidentielle en Bulgarie (date non encore fixée).
  • La proclamation de la République de Barbade, aboutissant à la fin du statut de monarque sur le pays pour Élisabeth II.
Sources
  1. BOUCART Théo, Le Green deal, arme diplomatique européenne ?, Le Grand Continent, 18 janvier 2020
  2. FILL Alice, Relations transatlantiques et défis mondiaux : l’Europe géopolitique de Nathalie Tocci, Le Grand Continent, 28 décembre 2020
  3. CHARBONNIER Pierre, Le tournant réaliste de l’écologie politique, Le Grand Continent, 30 septembre 2020