À la suite de la mort de George Floyd aux États-Unis, le mois de juin fut un mois de manifestations sur tous les continents. 

  • Black Lives Matter  : ces trois mots et les manifestations antiracistes sont allés bien au-delà des frontières des États-Unis. 
  • La loi et l’ordre  : comme les discours de Trump hostiles aux manifestants, la répression a été violente. Pour B. Harcourt, c’est que les gouvernements américains successifs sont entrés depuis le 11 septembre dans l’ère de la contre-révolution : « Nous avons ramené chez nous les mentalités, les logiques, les tactiques et les équipements des guerres en Irak et en Afghanistan ».1
  • Militarisation de la police  : l’interpellation de G. Floyd, puis les manifestations et les émeutes qui ont suivi, ont mis en lumière des moyens et des méthodes de maintien de l’ordre public brutales qui peuvent paraître illégitimes pour un état de droit. Nous sommes revenus sur les facteurs et les conséquences de cette évolution.2
  • Réformes  : des changements concrets ont tout de même eu lieu aux États-Unis, à commencer par le démantèlement partiel de la police de Minneapolis. 

 En juin 2020, il s’est aussi passé ceci  :

  • Le tourisme reprenait, avec une ouverture des frontières en Italie le 3 juin.3
  • La quatrième conférence sur l’avenir de la Syrie a eu lieu à Bruxelles, présidée par l’Union et l’ONU. Elle avait notamment vocation à traiter la question de l’urgence humanitaire à laquelle font face les populations sur place.4
Sources
  1. HARCOURT Bernard E., La contre-révolution américaine, Le Grand Continent, 6 juin 2018
  2. DOLAIN Matthieu, 10 points sur la «  militarisation  » de la police, Le Grand Continent, 15 juin 2020
  3. HUBLET François, Ouvrir les frontières pour sauver le tourisme ?, Le Grand Continent, 9 avril 2020
  4. DUCLOS Michel, La contamination syrienne et les nouveaux autoritaires, Le Grand Continent, 15 novembre 2019