Le 14 décembre, le Collège électoral élit Joe Biden 46e président des États-Unis, qui remporte 306 grands électeurs contre 232 pour Donald Trump.

  • Malgré l’échec des procédures judiciaires lancées et la perte de la majorité de ses soutiens (y compris Fox News), Donald Trump continue à dénoncer des « fraudes massives » et à contester les résultats du vote. 
  • La fin de l’après-guerre froide et le le retour des isolationnistes. Pour Maya Kandel, « la présidence Trump a représenté un moment spécifique pour la politique étrangère américaine, dont elle cristallise une double crise  : crise interne, de légitimité de la politique étrangère et une crise externe, qui est à la fois une crise de moyens, de crédibilité et de légitimité de la politique étrangère, liée au déclin relatif de la puissance et de la capacité d’influence des États-Unis ».1

En décembre 2020, il s’est aussi passé ceci  :

  • L’Union a trouvé un accord définitif sur le plan de relance et le budget européen : malgré les tentatives de blocage de la part de la Hongrie et de la Pologne, le versement des fonds européens sera bien soumis au respect de l’état de droit.
  • En Argentine, les députés ont adopté le projet de loi sur la légalisation de l’avortement.
  • Les campagnes de vaccination contre le Covid ont commencé en Russie, au Royaume-Uni, aux États-Unis, au Canada et en Europe.
  • Une nouvelle souche de Covid-19 est identifiée aux Royaume-Uni. Les pays européens suspendent leurs liaisons aériennes et ferroviaires avec la Grande Bretagne.
Sources
  1. KANDEL Maya, La doctrine Trump, Le Grand Continent, 23 octobre 2020