2020, l’année de l’embrasement. En mars, le Covid-19 transformait la planète

En mars, la pandémie de Covid-19 se répandait à tous les coins du globe et les restrictions et les confinements nationaux s’enchaînaient en Europe et en Amérique. 

• Alors que le 30 janvier le directeur général de l’OMS avait déclaré que la flambée du nouveau coronavirus constituait une « urgence de santé publique de portée internationale », c’est le 11 mars qu’elle était qualifiée de « pandémie », ce qui déclenchait rapidement les confinements nationaux et restrictions (au premier chef, l’Italie le 9 mars, suivi par l’Espagne, la Belgique et la France le 17 mars) dans une cacophonie généralisée.¹
• Témoignages du front. « C’était une atmosphère de silence et de vide surréaliste que nous ne comprenions pas encore, dans l’attente d’une guerre qui n’avait pas encore commencé », nous déclarait le docteur Macchini de Bergame.²
• La suspension de la temporalité. Difficile à accepter, usant individuellement et collectivement, le confinement s’est progressivement affirmé comme l’une des seules mesures capables de freiner la contagion. « Nous sommes dans L’Enfer de la Divine Comédie, au milieu du cinquième chant. »³

EN MARS 2020, IL S’EST AUSSI PASSÉ CECI   :

• Les élections législatives anticipées en Israël ont abouti à une absence de majorité qui a conduit, en mai, à une coalition Likoud-Bleu et Blanc.
• Le cessez-le-feu d’Idleb en Syrie du 5 mars a été rapidement remis en cause, prolongeant la « longue nuit syrienne ».⁴
• Le 8 mars, la Journée internationale des droits des femmes a permis de mettre en avant l’égalité des droits. Le 11 mars était prononcée la peine du producteur Harvey Weinstein (23 ans de prison ferme), à l’issue du procès de l’affaire d’où était parti le mouvement #MeToo.
• Le 25 mars, en pleine pandémie, les États membres de l’Union se sont entendus pour ouvrir des négociations avec la Macédoine du Nord et l’Albanie