En avril, en parallèle de la crise sanitaire, l’effondrement de nos économies est devenu de plus en plus manifeste et, à ce titre, le prix du pétrole négatif a été tout un symbole.

  • Du pétrole moins cher que gratuit. Le brusque effondrement de la demande dû à l’épidémie de coronavirus a récemment donné lieu à des transactions à un prix négatif. « En dépit de la transition énergétique et de la lutte contre le changement climatique, le pétrole reste un indicateur de la santé de l’économie mondiale, autant qu’une condition de la santé de nombreuses économies nationales. »1
  • La bascule dans l’ère numérique. La continuité pédagogique à distance et le télétravail ont entraîné une prépondérance des outils numériques dans nos vies, ce qui a pu s’accompagner de risques de sécurité mais a surtout révélé un retard patent de l’Europe sur le sujet.2
  • La catastrophe économique. Les premières estimations sont tombées en avril et ont révélé le marasme qui double la crise sanitaire. Dans la zone euro, le FMI prévoyait une baisse du PIB réel de 7,5 % en 2020 par rapport à 2019 (baisse évaluée à -8,3 % finalement en octobre dernier par le FMI). Pour la Chine, le FMI prévoyait une croissance de 1,2 %. Les pays les plus touchés en Europe sont ceux du Sud.3

En avril 2020, il s’est aussi passé ceci :

  • Le 15 avril les pays du G20 s’accordaient sur un moratoire sur la dette des pays les plus pauvres.
  • Le 15 avril, alors que tous les pays repoussaient leurs élections, la Corée du Sud a organisé ses législatives, symboles d’une gestion efficace de la pandémie.4
  • Les négociations sur le Brexit patinaient en raison notamment de la contamination au Covid-19 de Michel Barnier et de Boris Johnson.