L’OPEP se réunit

La période de pandémie que nous traversons a vu les cours du pétrole varier de manière spectaculaire, de la guerre des prix entre la Russie et l’Arabie saoudite à l’effondrement des cours du pétrole jusqu’à un prix négatif. ¹

• Les pays de l’OPEP sont encore des acteurs de poids sur les marchés énergétiques mondiaux, malgré la diversification des pays producteurs et l’exploitation de réserves non-conventionnelles. Dernier exemple en date : la chute des prix de plus de 20 % au mois de mars à la suite de la décision de l’Arabie saoudite d’augmenter sa production face à la Russie.

• La chute de la demande. D’après un rapport de l’OPEP, 2020 sera une année de baisse sans précédent de la demande de pétrole, avec une diminution au niveau mondial de 6,85 millions de barils par jour par rapport à 2019. La dernière baisse significative date de la crise de 2008 – la demande a diminué de près de 2 mbj aux États-Unis entre 2007 et 2009. 
• Quel pétrole ? Le pétrole dit conventionnel représente aujourd’hui 70 % de la production, mais l’épuisement des champs conventionnels et les progrès techniques de l’industrie pétrolière augmentent la tendance à l’exploitation non-conventionnelle. 
• Mais, en plus de leurs conséquences environnementales, ces nouvelles techniques sont encore fortement dépendantes du pétrole conventionnel pour leur mise en place. ²

Nota bene : Qu’est ce que la visioconférence change pour les négociations diplomatiques ? Si elle n’entraîne pas de perte d’efficacité, au contraire, elle enlève au métier un de ses piliers essentiels : les voyages. Aujourd’hui, les visites diplomatiques reprennent : le ministre des Affaires étrangères italien se rendra en Grèce pour rencontrer son homologue. Parmi les questions communes aux deux pays : la dépendance au tourisme et les migrations en temps de pandémie.