Beyrouth. Alors que l’Assemblée générale de l’ONU vient d’approuver la création au Liban d’une « Académie de l’homme pour la rencontre et le dialogue » dans le cadre du mandat de l’UNESCO1, l’actualité des relations israélo-libanaise appelle à se remémorer les heures belliqueuses du conflit israélo-arabe2. Depuis la fin du mois d’août, Israël et le Hezbollah3 ont en effet enchaîné les provocations, chaque partie s’ingéniant à vanter son ascendant sur l’autre dans ce que la chaîne pro-Hezbollah Al-Manâr a qualifié de « guerre psychologique »4. Dans la nuit du 24 au 25 août, deux drones identifiés comme israéliens ont survolé Beyrouth-Sud, partie de la ville contrôlée par le Hezbollah. Si l’un s’est écrasé après avoir reçu des jets de pierre, l’autre a explosé en vol. Les médias israéliens oscillent entre négation de la responsabilité d’Israël et revendication d’une attaque ciblée visant à désamorcer une attaque terroriste présumée5. Du côté libanais, la crainte des conséquences du « deal du siècle » de Donald Trump6 s’est conjuguée avec les souvenirs des cinquième7 et sixième8 guerres israélo-arabes pour faire dire au président Michel Aoun qu’il s’agissait d’une « déclaration de guerre »9. S’improvisant ministre des affaires étrangères, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah a renchéri sur cette position : après avoir fait le lien avec le déclenchement de la « guerre de Juillet » de 2006, il a qualifié l’événement de « premier acte d’agression » et expliqué que le Hezbollah entendait y riposter10. Dans la même journée, Israël tuait deux membres du Hezbollah soutenant l’action de l’Iran en Syrie11. Soucieuse de ne pas donner au Hezbollah de prétexte pour agir, l’armée libanaise s’est par la suite attelée à faire reculer deux drones de reconnaissance israéliens survolant illégalement des villages du Liban-Sud12.

Si Israël est familier des violations de l’espace aérien libanais13, cette occurrence s’inscrit dans un contexte régional particulièrement propice aux éclats. En effet, les annonces récurrentes de Donald Trump annonçant une croisade contre l’Iran ont conduit à un durcissement des positions américaines vis-à-vis du Hezbollah14, lequel vient affecter des relations américano-libanaises déjà refroidies par la cessation de la contribution des États-Unis au budget de l’UNRWA15. De plus, la présence prolongée de nombreux réfugiés syriens sur le sol libanais donne lieu à des inquiétudes légitimes16, lesquelles sont cependant mises au service d’un discours politique nationaliste et essentialiste d’ores et déjà traduit par des déportations sommaires17.

Parallèlement, le dossier des réfugiés syriens met à l’épreuve les relations entre le Liban et l’Union européenne, qui ne soutient pas plus que les États-Unis le premier ministre Saad Hariri dans sa volonté de renvoyer l’ensemble des réfugiés syriens dans leur État d’origine18 — et ce à l’heure où le Liban s’est placé dans une situation de forte dépendance économique vis-à-vis de l’Europe19. Dans le même temps, le soutien relatif des États du Golfe au plan américain « pour la paix au Proche-Orient » place le Liban dans une posture de défi face aux pays arabes qui, semblant prêts à discuter de l’implantation définitive des réfugiés palestiniens dans leur États d’accueil, pourraient le sacrifier au profit d’une normalisation des rapports avec Israël, ce qui sécuriserait leurs relations avec les Etats-Unis.

Loin de freiner les ardeurs martiales des parties, les facteurs géopolitiques en présence sont au contraire mobilisés par chacune pour disqualifier l’autre aux yeux d’une opinion publique ciblée. Ainsi, dimanche 1er septembre, Israël a déversé des produits incendiaires sur des forêts du Liban-Sud, sans en préciser les raisons. Quant au Hezbollah, il se targue d’avoir détruit le soir-même un véhicule militaire israélien à une courte distance de la frontière libano-israélienne, causant plusieurs morts. Après qu’Israël ait répondu par des tirs de roquettes et de grenades incendiaires20, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est vanté de ce qu’aucun israélien n’aurait été ne serait-ce « qu’égratigné ». Dans le même temps, différents acteurs politiques israéliens profèrent régulièrement des menaces à l’encontre du Liban, qui serait « tenu responsable de toute attaque menée via son territoire ». Ainsi de Benny Gantz, rival et possible partenaire de Benjamin Netanyahu, a ainsi demandé à Hassan Nasrallah de ne pas pousser Tsahal à « ramener le Liban à l’âge de pierre »21. En persistant dans une entreprise de communication visant à démontrer sa force, le Hezbollah alimente la rhétorique israélienne selon laquelle le multi-confessionnalisme libanais est une menace à son existence.

De même, en moquant la faiblesse du Hezbollah tout en avertissant le Liban d’une possible déclaration de guerre, Israël instrumentalise une nouvelle fois les conflits intra-libanais pour justifier la poursuite d’une quête jamais aboutie : l’annexion du Liban-Sud et de son fleuve Litani, l’expulsion des chiites qui y vivent majoritairement et la transformation du Liban en État chrétien qui deviendrait supposément son allié régional naturel. Les contestations libanaises relatives à la « ligne bleue » sont ainsi remises sur le devant de la scène : tracée par l’ONU aux fins du retrait d’Israël du Liban-Sud en 2000, celle-ci a amputé le Liban d’une partie du territoire que lui avait dessiné l’Europe. Soucieux, le président le la FINUL, (opération de maintien de la paix de l’ONU au Liban-Sud) a appelé les parties à respecter la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, texte ayant marqué la fin de la cinquième guerre israélo-arabe et interdisant toute manifestation d’hostilité militaire entre les parties22. Le lendemain, la France soumettait au Conseil de sécurité de l’ONU une résolution appelant le Hezbollah et Israël à cesser toute violation de la « ligne bleue ». Or le texte a été bloqué par les États-Unis, lesquels n’ont pas eu de mots assez durs pour dénoncer les formules mettant les protagonistes sur un pied d’égalité23.

Quelque que soit l’analyse que l’on porte sur le rapport des forces entre Israël et le Hezbollah, reste que les silences de la communauté internationale laissent le champ libre à leurs propagandes respectives ainsi qu’aux actes qui leur font suite. Le 9 septembre, le Hezbollah a gagné en crédibilité populaire déclarant avoir abattu un drone israélien au moment où il traversait ladite ligne24. Le lendemain, Benjamin Netanyahu jugeait bon d’annoncer qu’en cas de réélection, il s’attachera à annexer la vallée du Jourdain en Cisjordanie25, voire qu’il ne « s’arrêterait pas là »26.

Mises en perspectives, ces prises de position et opérations poussent la communauté internationale à se constituer en blocs, et ce dans un contexte où le multilatéralisme est soumis à une pression hors-norme. Pour l’heure, les États-Unis semblent vouloir se prêter au jeu, renforçant leurs menaces à l’encontre des alliés du Hezbollah au Liban27 et faisant pression sur les autorités dans le cadre de l’enquête visant Amer Fakhoury. Ancien cadre de l’Armée du Liban-Sud et collaborateur d’Israël, il doit sa célébrité à son zèle dans la maltraitance de prisonniers de la cinquième guerre israélo-arabe28. Quant à l’Union , elle a jusqu’alors fait la sourde oreille sur les questions non relatives aux incertitudes budgétaires du pays29 — possiblement du fait que les États membres n’entendent pas tous avoir le même discours30.

Dans différents cadres, ces deux grands partenaires économiques du Liban pressent le pays de démontrer l’exercice de sa souveraineté dans les domaines nécessaires à la sécurisation juridique et physique des acteurs économiques. Cependant, l’extrême polarisation de la société sur les plans économique et social est largement laissée de côté31. C’est pourtant de cette dernière que se nourrissent les ministres autoproclamés, lesquels ont souvent déterminé la politique étrangère du Liban sans que ses autorités officielles aient la légitimité d’en décider autrement. Les nouvelles orientations budgétaires, largement appuyées par l’Union européenne, ne feront rien pour minorer les dramatiques inégalités qui morcellent une souveraineté constamment défiée. L’actualité des relations israélo-arabe dénote ainsi à nouveau la faible assise démocratique d’un gouvernement libanais qui, bien qu’élu, peine à s’appuyer sur des citoyens désabusés, pour contrer les mécanismes enclenchés par des entités infra-étatiques non démocratiques. Le renouvellement de la Commission européenne ainsi que le dévoilement de la totalité du « deal du siècle » seront autant d’occasion pour l’Europe de prendre position dans le dossier libanais qui, tout épineux qu’il soit, ne saurait être laissé aux mains de protagonistes opportunistes : d’une part un Hezbollah vampirisant une cause palestinienne d’ores et déjà sans unité, d’autre part un Israël pyromane jouant la dangereuse carte de l’anti-iranisme croissant.

Perspectives :

  • Le 25 septembre 2019, le président Michel Aoun doit s’exprimer sur la situation du Liban-Sud lors du débat général de l’Assemblée générale des Nations unies à New-York, dont le financement de la FINUL est à l’ordre du jour.
  • Au Liban, la célébration de la fête chiite d’Achoura dans le nuit du 9 au 10 septembre a été marquée par une forte mobilisation en faveur d’une confrontation avec Israël.
  • Les incertitudes générées par élections israéliennes du 17 septembre 2019 pourraient momentanément paralyser l’action extérieure du pays, laissant ainsi à l’État libanais un temps de répit stratégique.
Sources
  1. Site Internet de l’ONU, « L’Assemblée clôture sa soixante-treizième session et dit au revoir à sa Présidente sortante, “championne du multilatéralisme” », 16 septembre 2019, AG/12175. Deux États ont voté contre : Israël et les États-Unis, ces derniers arguant du même souci de contrôle de dépenses que lorsqu’ils ont mis fin à leur participation au budget de l’UNRWA (v. note 15).
  2. Pour une vue d’ensemble du conflit israélo-arabe dans une perspective libanaise, v. HIRST David, Une Histoire du Liban : 1860 – 2009, Perrin, 2010, 529 p. et, plus loin dans le temps, AMMOUN Denise, Histoire du Liban Contemporain : 1943 – 1990, t. 2,  Fayard, 2004, 1009 p. Pour une perspective géographique plus large, v. également CORM Georges, Le Proche Orient Éclaté : 1956 – 2012, La Découverte, 2012, en particulier chap. 11-13 (t. 1) et 26 (t. 2).
  3. Le Hezbollah est à la fois un parti politique gouvernemental libanais et une organisation paramilitaire chiite. Bien que les Palestiniens soient majoritairement sunnites, le Hezbollah se veut associé à la résistance palestinienne implantée au Liban. Cela s’explique par la convergence d’intérêts entre les réfugiés palestiniens et les chiites libanais, deux groupes historiquement ostracisés et défavorisés V. CHAIGNE-OUDIN Anne-Lucie, « Hezbollah », Les Clés du Moyen-Orient, 9 mars 2010 ; HARAR Tariq, « L’ “effet Nasrallah” : les conséquences de la guerre israélo-libanaise au Proche-Orient », Hérodote, 2007/1, n° 124, pp. 24-38. Néanmoins, de nombreux désaccords existent entre le Hezbollah et la résistance palestinienne, elle même composée de groupes divers aux conflits souvent ravageurs pour les populations civiles. V. ainsi CJUE [GC], 17 juin 2010, Bolbol, aff. C-31/09, où la requérante demandaient l’asile en Hongrie en vue de fuir les affrontement entre Fatah et Hamas à Gaza, et CJUE [GC], 19 décembre 2012, El-Kott et al., aff. C-364/11, où les requérants demandaient l’asile en Hongrie en vue de fuir les affrontement entre groupes palestiniens dans le camp palestinien libanais d’Aïn El-Helwé ; Cour EDH, Auad c. Bulgarie, 11 octobre 2011, req. n° 46390/10, où la Cour EDH a jugé que la Bulgarie ne pouvait expulser le requérant, palestinien membre du Fatah, vers le Liban, dont il avait fuit le camp d’Aïn El-Helwé, sans l’exposer au risque que les membres d’autres groupes palestiniens ne le soumettent à des traitements inhumains ou dégradants.
  4. « Nouvelle proposition américaine pour stopper la riposte du Hezbollah… et la guerre psychologique de S. Nasrallah », Al-Manâr, 31 août 2019. Cet article est en lui-même un excellent exemple de la manière dont le Hezbollah conçoit sa propagande. Israël fait de même en moquant le Hezbollah incapable d’infliger une « égratinure » à Tsahal, l’armée israélienne. V. « Le Hezbollah détruit un « véhicule militaire » près d’une caserne israélienne, Israël riposte », L’Orient le Jour, 1er septembre 2019.
  5. « Nouvelle proposition américaine pour stopper la riposte du Hezbollah… et la guerre psychologique de S. Nasrallah », Al-Manâr, 31 août 2019. Cet article est en lui-même un excellent exemple de la manière dont le Hezbollah conçoit sa propagande. Israël fait de même en moquant le Hezbollah incapable d’infliger une « égratinure » à Tsahal, l’armée israélienne. V. « Le Hezbollah détruit un « véhicule militaire » près d’une caserne israélienne, Israël riposte », L’Orient le Jour, 1er septembre 2019.
  6. PEYRONNET Chloé, « Le Liban et les palestiniens à l’heure du “deal du siècle” de Trump : chronique d’une double injustice », Le Grand Continent, 30 mai 2019.
  7. La cinquième guerre israélo-arabe (1978-2000 ou 1982-2000 selon que l’on considère qu’elle débute avec l’opération « Litani » ou avec l’opération « Paix en Galilée »), au cours de laquelle Israël a envahit une partie du Liban, se superpose à la Guerre du Liban (1975-1990) qui a opposé les phalangistes (milice chrétienne d’extrême droite renforcée par Israël) à un ensemble mêlant combattants palestiniens, libanais pauvres (majoritairement chiites, ces derniers étant les plus défavorisés, mais aussi sunnites, druzes ou chrétiens) et mouvements étudiants progressites. Si les deux conflits sont irrémédiablement imbriqués, il convient néanmoins de bien identifier la coexistence d’une guerre civile d’une part (il est vrai souvent qualifiée de guerre civile « by proxy  »), et d’une guerre interétatique d’autre part. Le volet israélo-arabe de la guerre a officiellement pris fin avec le tracé par l’ONU de la « ligne bleue » censée délimiter les territoires des deux États conformément à la résolution 425 de l’ONU. Sur cette « ligne », v. le travail de la photographe Catherine Cattaruzza, « Uncrossable Frontiers, Lebanon-Israel », 2016.
  8. La sixième guerre israélo-arabe, dite « Guerre des Trente-trois Jours » ou « Guerre de Juillet », a en premier lieu opposé le Hezbollah à Israël. V. note 10.
  9. « Attaques israéliennes contre le Liban : Aoun parle d’une « déclaration de guerre » », L’Orient le Jour, 26 août 2019.
  10. B. N., « Nasrallah menace Israël : « Nous riposterons au Liban » », L’Orient le Jour, 25 août 2019.
  11. « Syrie : deux combattants du Hezbollah et un Iranien tués », Le Figaro, 25 août 2019.
  12. « L’armée libanaise tire sur des drones israéliens au Liban-Sud », L’Orient le Jour, 28 août 2019.
  13. À titre d’exemple, un peu plus tôt en août : « Un drone israélien cause un violent incendie près d’une localité du Liban-Sud », L’Orient le Jour, 16 août 2019.
  14. KHALIFEH Paul, « Liban : vives réactions aux sanctions américaines contre des élus du Hezbollah », RFI, 10 juillet 2019.
  15. HADDAD Emmanuel, “La mort lente des réfugiés palestiniens au Liban”, Middle East Eye, 27 septembre 2018.
  16. STEPHAN Laure, « Au Liban, la présence massive et prolongée des réfugiés syriens exaspère », Le Monde, 12 août 2017 ; PRIER Pierre, « Ce village libanais de 5000 habitants qui accueille 5000 réfugiés syriens », Orient XXI, 12 janvier 2015.
  17. MUKHAMEDOV Anton, « Liban. Une croisade haineuse contre les réfugiés syriens et palestiniens », Orient XXI, 6 août 2019. Par ailleurs, des réfugiés syriens enregistrés et travaillant dans les camps du Grand Beyrouth pour le compte d’une ONG humanitaires nous indiquent avoir dû se cacher pendant plusieurs jours, courant août, pour éviter d’être arrêtés et expulsés illégalement dans le cadre d’une opération des services de renseignement libanais. Depuis plusieurs mois, le ministre des affaires étrangères libanais Gebran Bassil multiplie les prises de positions désignant les réfugiés syriens comme responsables des maux économiques du pays. Il s’est par ailleurs dit « inspiré » par les États d’Europe de l’Est assumant de s’opposer à l’arrivée de demandeurs d’asile sur leur territoire. V. « La ligne anti-migrants des pays d’Europe de l’Est devrait être une « inspiration » pour le Liban, selon un ministre », France 24, 29 mars 2019.
  18. « Aide à apporter pour l’avenir de la Syrie et des pays de la région – Troisième conférence de Bruxelles – déclaration des coprésidences », Site Internet du Conseil, 14 mars 2019 ; « Le Liban accuse : la conférence de Bruxelles III, un moyen pour permettre aux réfugiés syriens de rester dans leurs pays d’accueils », LibnaNews, 15 mars 2019.
  19. EL-BACHA François, « CEDRE : Une analyse détaillée du plan d’aide au Liban », LibnaNews, 12 avril 2018
  20. ABI RAMIA Julien, « Nasrallah : Le Hezbollah « a brisé les lignes rouges » dans sa confrontation avec Israël », L’Orient le Jour, 2 septembre 2019.
  21. « Gantz à Nasrallah : « Aie pitié du Liban » », L’Orient le Jour, 1er septembre 2019.
  22. ABI AKL Yara, « Propos musclés de la Finul : La 1701 toujours en vigueur », L’Orient le Jour, 5 septembre 2019.
  23. « Tensions entre le Hezbollah et Israël : Washington bloque une déclaration du Conseil de sécurité », L’Orient le Jour, 5 septembre 2019.
  24. Les versions divergent sur le point de savoir si le drone est « tombé » ou a été « abattu ». « Le Hezbollah libanais affirme avoir abattu un « drone israélien » à la frontière », France 24, 9 septembre 2019 ; ARI GROSS Judah, « Un drone de Tsahal s’écrase au Liban ; le Hezbollah prétend l’avoir abattu », The Times of Israël, 9 septembre 2019.
  25. « Nétanyahou promet d’annexer la vallée du Jourdain, en Cisjordanie, s’il est réélu », Le Monde, 10 septembre 2019.
  26. « Netanyahu dit qu’il ne s’arrêtera pas à l’annexion de la vallée du Jourdain », The Times of Israël, 16 septembre 2019.
  27. « Liban : un responsable américain évoque des sanctions contre des alliés du Hezbollah », Al-Manâr, 13 septembre 2019 ; « New sanctions could extend to allies of Hezbollah in Lebanon : U.S. envoy », Reuters, 12 septembre 2019.
  28. « Mandat d’arrêt à l’encontre de Amer Fakhoury », L’Orient le Jour, 17 septembre 2019.
  29. La porte-parole de Federica Mogherini, alors encore Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a publié un bref communiqué assurant que « l’Union européenne continue de soutenir la stabilité, la sécurité et la souveraineté du Liban et coopère étroitement avec ses partenaires internationaux à cette fin ». « Déclaration de la porte-parole sur les dernières tensions au Proche-Orient », Site Internet du Service européen pour l’action extérieure, 27 août 2019.
  30. Pour la France, v. « Liban – Déclaration de la porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères », Site internet du ministère des affaires étrangères, 1er septembre 2019.
  31. BONNET Margaux, « Georges Corm : “Il n’existe pas de miracle libanais” », Les Cahiers de l’Orient, 2013/4, n° 112, pp. 61-70.