Ce texte a été publié originellement dans l’édition 74 de La Lettre du Lundi, la newsletter opérationnelle hebdomadaire du Grand Continent. Vous pouvez retrouver l’édition complète ici. Abonnez-vous par ici.
Demain, mardi 17 septembre, des élections législatives anticipées vont avoir lieu en Israël. Benjamin Netanyahou n’a pas réussi à former une coalition depuis les dernières élections en avril dernier.
- À qui devrait bénéficier ce vote ? L’organisation des nouvelles élections a été soutenu majoritairement par les partis de droite, qui avaient obtenu 65/120 sièges lors du scrutin du mois d’avril. 1 Les partis d’opposition (centre / gauche) n’ont clairement pas voulu un nouveau scrutin, la plupart de leurs élus ayant voté contre.
- Des prises de position agressives : « Si je suis élu, je m’engage à annexer la vallée du Jourdain. C’est notre frontière orientale, notre mur de défense. » a déclaré Benjamin Netanyahou.
- Pour celui-ci, il s’agit de profiter de l’opportunité « unique » ouverte par le soutien des États-Unis à l’annexion de certaines parties de la Cisjordanie. Selon Netanyahou, « un plan pour la paix » serait publié par la Maison Blanche quelque jour après le vote. Trump a de son côté déclaré souhaiter signer un traité de défense mutuelle avec Netanyahou. 2
- Qui s’oppose à Benjamin Netanyahou ? Son principal adversaire c’est l’ancien chef d’état-major de Tsahal, Benny Gantz, soutenu par la coalition centriste « Kahol Lavan » (« Bleu et Blanc », en référence aux couleurs du drapeau israélien). Nouveau venu sur la scène politique, il s’est appuyé sur sa carrière militaire pour étayer sa crédibilité politique. 3
Sources
- ARRAF Sari, Comprendre les élections en Israël, en six points, Le Grand Continent, 9 avril 2019
- GUIDI Filippo, Golan : une triple perspective, Le Grand Continent, 31 mars 2019
- ARRAF Sari, Comprendre les élections en Israël, en six points, Le Grand Continent, 9 avril 2019