
Pour comprendre comment la Russie se prépare à la présidence Trump, il faut étudier de près les mots du ministre des Affaires étrangères de Poutine, prononcés lors d’une longue conférence de presse ce mardi.
Pour comprendre comment la Russie se prépare à la présidence Trump, il faut étudier de près les mots du ministre des Affaires étrangères de Poutine, prononcés lors d’une longue conférence de presse ce mardi.
Nouveau centre de gravité de l’économie mondiale, foyer de tensions et théâtre de crises intenses, l’Indopacifique n’est pas qu’un espace géographique de plus en plus nodal — c’est aussi une construction géopolitique particulièrement complexe.
Dans cette perspective fouillée, l’ambassadeur chargé de l’Indopacifique, Marc Abensour, explique comment la diplomatie française envisage sa stratégie pour la région et le rôle d’entraînement qu’elle espère de jouer à l’échelle européenne.
À quelques jours de l’investiture de Donald Trump, le Kremlin prend la parole par la voix de l’un des plus influents conseillers de Vladimir Poutine.
Dans cet entretien brutal, Nikolaï Patrushev annonce clairement la position de la Russie : le partage de l’Europe.
Nous le traduisons.
« Milei a révolutionné le monde ».
Depuis plus d’un an, l’Argentine est gouvernée par l’anarcho-capitaliste libertarien Javier Milei.
Comment a-t-il mis en œuvre son programme contre l’État ? Qu’a-t-il changé à la vie quotidienne des Argentins ? En s’alliant avec Trump, Musk, Orbán ou Meloni — que cherche-t-il à accomplir ?
Dans un entretien croisé, nous confrontons un partisan et un opposant à Milei pour tenter de dresser un premier bilan.
Dans le monde cassé du « it’s geopolitics, stupid ! » — que peuvent, que savent, que doivent faire les économistes ?
Au Sommet Grand Continent, nous avons demandé à Gillian Tett d’interroger Olivier Blanchard et Barry Eichengreen. Voici leurs réponses.
Romancière à succès exilée en Espagne depuis vingt ans, Karina Sainz Borgo décrit dans ses livres la société cassée de son pays d’origine : le Venezuela.
Nous la rencontrons alors que Maduro vient d’autoproclamer le début de son troisième mandat : « tout se passe comme si nous étions sur le point de connaître une forme de dénouement — mais pas nécessairement pour le meilleur. »
« Dites ce que vous voulez, faites ce que vous voulez, cette inauguration ne pouvait pas être empêchée ».
Ce vendredi 10 janvier, Nicolás Maduro s’est autoproclamé président du Venezuela, en entamant son troisième mandat consécutif — sans présenter les listes électorales. Devant les quelques invités étrangers présents, il a prononcé un discours fleuve de près de deux heures.
Nous en analysons une sélection de moments clefs.
« Le retour de Trump à la Maison-Blanche augure l’apokálypsis. »
Dans un texte aux tonalités eschatologiques qui vient de paraître dans le Financial Times, Peter Thiel, l’une des personnes les plus puissantes de l’Amérique de Trump au cœur de l’accélération réactionnaire, annonce la venue d’un temps nouveau : « des questions sombres émergeront dans les dernières semaines crépusculaires de notre interrègne ».
Nous le commentons ligne à ligne.
Au moment où il essayait de sortir du capitalisme, le pays de Chávez était le premier importateur mondial de whisky écossais et le premier partenaire commercial des États-Unis.
Le passage en force d’une série de mesures idéologiques sans lien avec la réalité économique et sociale du pays a fragmenté et dépolitisé le Venezuela — où un président qui a manifestement perdu les élections s’apprête à être investi aujourd’hui.
José Natanson fait l’autopsie sans concession du « socialisme du XXIe siècle ».
Ce vendredi, un président qui a manifestement perdu l’élection entre en fonction au Venezuela. Après les répressions massives de l’an dernier, le « sultanisme autoritaire » de Maduro consacre une dérive qui s’étend sur vingt ans.
Comment en est-on arrivé là ?
Thomas Posado étudie la mécanique d’une spirale à partir du terrain syndical.