
Pour comprendre comment la Russie se prépare à la présidence Trump, il faut étudier de près les mots du ministre des Affaires étrangères de Poutine, prononcés lors d’une longue conférence de presse ce mardi.
Pour comprendre comment la Russie se prépare à la présidence Trump, il faut étudier de près les mots du ministre des Affaires étrangères de Poutine, prononcés lors d’une longue conférence de presse ce mardi.
À quelques jours de l’investiture de Donald Trump, le Kremlin prend la parole par la voix de l’un des plus influents conseillers de Vladimir Poutine.
Dans cet entretien brutal, Nikolaï Patrushev annonce clairement la position de la Russie : le partage de l’Europe.
Nous le traduisons.
« Nous irons de l’avant, sans jamais reculer. »
En tournant la page de vingt-cinq ans à la tête de l’État, les vœux de bonne année de Vladimir Poutine permettent de saisir, en filigrane, sa stratégie pour préserver l’hégémonie sur la Russie.
Nous les traduisons.
Même si Vladimir Poutine vient d’affirmer le contraire dans son discours annuel devant la nation, la chute d’Assad pose un problème existentiel au projet poutinien : pour la première fois depuis des siècles, la Russie pourrait ne plus avoir accès à la Méditerranée. Au sein de l’élite qui cherche à définir les doctrines du Kremlin, Fiodor Loukianov est une voix qui porte. Dans un texte très commenté, il appelle à un changement subtil : profiter de cet échec pour concentrer tout l’effort de guerre sur l’Ukraine.
Frapper l’Ukraine et les pays européens avec des missiles nucléaires. Mettre fin aux principes de non-prolifération pour élargir le club des puissances dotées. Abaisser le seuil d’utilisation de la bombe.
Marlène Laruelle introduit et commente le deuxième volet du dyptique clef de Sergueï Karaganov sur l’avenir de la guerre et de la dissuasion nucléaire.
En lançant pour la première fois sur l’Ukraine jeudi 21 novembre un missile balistique à portée intermédiaire capable de transporter une ogive nucléaire, Poutine a pleinement fait entrer la rhétorique nucléaire dans sa guerre contre l’Ukraine et l’Europe. Le lendemain, au cours d’une allocution télévisée, le président russe a haussé d’un cran supplémentaire ses menaces à destination de l’Occident. Nous le traduisons — et commentons son intervention ligne à ligne.
On dit que Poutine contrôle Trump—mais Trump est-il vraiment contrôlable ?
Nous traduisons—et commentons ligne à ligne—la première réaction officielle de la Russie au triomphe du candidat républicain.
À Moscou, depuis quelques semaines, une petite musique s’est installée chez les faucons dans l’entourage de Vladimir Poutine — et si on changeait de doctrine ?
Nous traduisons l’entretien de Sergueï Karaganov, l’une des principales cautions intellectuelles du bellicisme poutinien, qui rêverait de repousser le seuil d’un cran.
« Il y a bien longtemps, j’ai constaté que le monde se dirigeait inexorablement vers une vague de conflits militaires, menaçant de se transformer en une troisième guerre thermonucléaire mondiale, avec une forte probabilité d’anéantissement de la civilisation humaine. »
Nous publions et commentons la première partie du diptyque clef signé par le très influent penseur stratégique du Kremlin, Sergueï Karaganov, sur l’avenir de la guerre et de la dissuasion nucléaire.
« En Ukraine, l’opération militaire spéciale est une bataille entre l’ange et le diable ».
Pour Douguine, la guerre d’Ukraine n’a pas d’autre finalité que la survie de l’humanité. Aux frontières du poutinisme, l’idéologue extrême expose une doctrine anti-moderne nourrie au fascisme européen. Un conspirationnisme total sur l’homme, Dieu, la géopolitique ou l’intelligence artificielle.
Marlène Laruelle trace les coordonnées d’une figure complexe de l’extrême droite internationale en Russie.