Puissances de l’IA

Long format

«  Nous construisons un cerveau pour le monde.  »

«  ChatGPT est déjà plus puissant que n’importe quel être humain ayant jamais vécu.  »

«  Puisse notre trajectoire vers la superintelligence être fluide, exponentielle et sans accroc.  »

Nous traduisons et commentons les prédictions du fondateur d’OpenAI — le dernier texte de Sam Altman écrit sans l’aide de ChatGPT.

Un papier publié par Apple vient de bouleverser l’intelligence artificielle.

Les capacités de raisonnement des modèles actuels peuvent s’effondrer complètement au-delà d’un certain niveau de difficulté. Ces modèles semblent «  abandonner  » l’effort de raisonnement quand la tâche devient trop dure — même s’ils disposent des ressources nécessaires.

Gary Marcus replace ces limitations dans le prolongement de ses analyses passées et en expose certaines des causes profondes.

Avec son IA Grok, Elon Musk est en train de construire un outil à la frontière technologique au service d’un projet politique  : hégémoniser l’espace numérique avec ses idées.

Pour y parvenir, il fait subtilement le lien entre la «  liberté d’expression  » et une technologie «  à la recherche maximale de la vérité  ».

Gary Marcus décrypte l’inquiétante mécanique orwellienne de ce récit insidieux.

«  La plus grande menace pour l’effet Bruxelles n’est pas Trump — ce sont les Européens eux-mêmes.  »

Alors que le monde de l’IA se réunit à Paris, l’alliance entre le gouvernement américain et les Big Tech de la Silicon Valley voudrait casser le modèle européen fondé sur la régulation du numérique.

Comment résister  ? Pour la juriste de Columbia Anu Bradford, l’Europe pourrait remporter le bras de fer si elle cesse d’avoir peur de son propre agenda.

«  En s’attaquant directement au pouvoir et à l’influence des Big Tech, les Européens peuvent encore créer une alternative. Ce n’est qu’à cette condition que la technologie pourra continuer à contribuer à la prospérité commune, au lieu de devenir un outil de domination permettant à une minuscule élite d’asservir le reste de l’humanité  ».

Un inédit signé Daron Acemoğlu, Prix Nobel d’Économie.

Alors que s’ouvre à Paris le Sommet pour l’Action sur l’IA, Emmanuel Macron a annoncé un plan d’investissement de 109 milliards d’euros pour l’intelligence artificielle.

Pour les auteurs d’une Note pour l’action que nous publions aujourd’hui, il faudrait doubler ce montant pour permettre à la France de stimuler l’effort continental suffisant à replacer l’Europe dans la course mondiale à la puissance de calcul d’ici 2030.

Besoins clefs, investissements, contre-récit pour débloquer l’IA en France et en Europe.

Le deuxième homme le plus riche du monde a un plan. Installer un nouveau régime de surveillance et de domination  : avec des capteurs vidéo à bas coût, des milliers de drones, une masse infinie de données analysées constamment par une IA aux mains de l’État.

Granulaire, irrécusable, inévitable  : «  Nous enregistrons et signalons en permanence tout ce qui se passe, les citoyens devront par conséquent constamment faire preuve de diligence  ».

Donald Trump lui a désormais alloué 500 milliards pour le mettre en œuvre avec Sam Altman et l’ingénierie financière de SoftBank.

Des écrans de smartphone aux drones, des usines aux partis politiques en passant par les avions, le déploiement de l’IA à l’échelle mondiale est en train de disrupter la puissance. Dans un monde cassé, la course à l’intelligence des modèles oblige à puiser de nouvelles ressources — géologiques, scientifiques, financières.

Comment l’Europe peut-elle éviter de subir brutalement cette révolution  ?

Plongée au cœur de l’hyperguerre.

«  Dans les pays du Nord, les gens ont peur de perdre leur emploi à cause de l’IA. Dans notre cas, nous espérons qu’elle créera plus d’emplois.  »

Au Nigeria, la maîtrise des outils numériques est devenue une condition nécessaire à la croissance économique.

Comment inciter les citoyens à prendre l’intelligence artificielle au sérieux  ?