Puissances de l’IA

Le plan IA de Trump : discours intégral

Amériques
Long format

«  Tous les acteurs du secteur doivent lutter contre l’arsenalisation de l’IA.  »

Aujourd’hui la Maison-Blanche de Donald Trump s’apprête à détailler sa vision de l’IA pour les États-Unis.

Dans un moment où la rivalité technologique transforme en profondeur la relation transatlantique, nous interrogeons le président de Microsoft sur les bouleversements en cours à Washington et sa stratégie pour l’Europe.

Une super-intelligence artificielle qui fait plier les États — dominant le monde et les humains.

Un «  Pearl Harbor de l’IA  » déclenché par la Chine.

Un «  équilibre de la terreur algorithmique  ».

Dans un nouveau rapport, l’influent think tank qui inspire les évolutions technologiques de la puissance militaire américaine depuis 70 ans dresse 8 scénarios hypothétiques pour une géopolitique au temps de l’intelligence artificielle générale — de la domination pacifique à l’apocalypse posthumaine.

Pour la première fois, une étude scientifique a tenté de mesurer l’impact d’une utilisation répétée de ChatGPT sur le cerveau.

Les résultats — publiés dans un preprint par le MIT Media — marqueraient une tendance nette  : travailler avec les modèles de langage de l’IA ferait perdre le contrôle cognitif et modifierait le comportement.

Plus inquiétant  : les utilisateurs intègreraient passivement les biais algorithmiques des concepteurs de LLM.

Nous synthétisons les principaux enseignements d’une étude qui a le mérite de lancer le débat sur une nouvelle frontière géopolitique—notre cerveau.

«  Nous construisons un cerveau pour le monde.  »

«  ChatGPT est déjà plus puissant que n’importe quel être humain ayant jamais vécu.  »

«  Puisse notre trajectoire vers la superintelligence être fluide, exponentielle et sans accroc.  »

Nous traduisons et commentons les prédictions du fondateur d’OpenAI — le dernier texte de Sam Altman écrit sans l’aide de ChatGPT.

Un papier publié par Apple vient de bouleverser l’intelligence artificielle.

Les capacités de raisonnement des modèles actuels peuvent s’effondrer complètement au-delà d’un certain niveau de difficulté. Ces modèles semblent «  abandonner  » l’effort de raisonnement quand la tâche devient trop dure — même s’ils disposent des ressources nécessaires.

Gary Marcus replace ces limitations dans le prolongement de ses analyses passées et en expose certaines des causes profondes.

Avec son IA Grok, Elon Musk est en train de construire un outil à la frontière technologique au service d’un projet politique  : hégémoniser l’espace numérique avec ses idées.

Pour y parvenir, il fait subtilement le lien entre la «  liberté d’expression  » et une technologie «  à la recherche maximale de la vérité  ».

Gary Marcus décrypte l’inquiétante mécanique orwellienne de ce récit insidieux.

«  La plus grande menace pour l’effet Bruxelles n’est pas Trump — ce sont les Européens eux-mêmes.  »

Alors que le monde de l’IA se réunit à Paris, l’alliance entre le gouvernement américain et les Big Tech de la Silicon Valley voudrait casser le modèle européen fondé sur la régulation du numérique.

Comment résister  ? Pour la juriste de Columbia Anu Bradford, l’Europe pourrait remporter le bras de fer si elle cesse d’avoir peur de son propre agenda.

«  En s’attaquant directement au pouvoir et à l’influence des Big Tech, les Européens peuvent encore créer une alternative. Ce n’est qu’à cette condition que la technologie pourra continuer à contribuer à la prospérité commune, au lieu de devenir un outil de domination permettant à une minuscule élite d’asservir le reste de l’humanité  ».

Un inédit signé Daron Acemoğlu, Prix Nobel d’Économie.