« Rien ne sera plus pareil dans la vie politique portugaise après cette nuit historique » s’enflammait André Ventura, candidat de Chega, au soir du 24 janvier et d’une élection présidentielle qui l’a vu monter sur la troisième marche du podium – un résultat qui semble consacrer la fin de « l’exception » portugaise. Ventura serait-il la nouvelle figure de proue d’une scène politique portugaise en pleine recomposition, sur fond de crise sanitaire sans précédent ?
Dans cet article de fond, Yves Léonard dresse un profil précis et complexe de l’étoile montante de l’extrême droite portugaise.