Sonia Le Gouriellec

Docteure en Science Politique (Relations internationales), Sonia Le Gouriellec est maîtresse de conférences à l’Université Catholique de Lille. Elle enseigne aussi à Sciences Po (campus de Reims, programme Eurafrique). Spécialiste en études de sécurité, ses travaux portent principalement sur les problématiques de paix et sécurité en Afrique et en particulier dans la Corne de l’Afrique, les politiques étrangères et les stratégies des petits États. Elle a notamment publié Djibouti: la diplomatie de géant d’un petit État (Presses universitaires du Septentrion, 2020).


C’est en Afrique subsaharienne que l’on trouve le moins de pays ayant réagi à la guerre de Soukkot entre le Hamas et Israël. Ces silences, et les réactions généralement très mesurées des autres États sont le fruit des relations complexes que nombre d’entre eux entretiennent avec l’État hébreu depuis la rupture de la guerre de Kippour. Un premier bilan géopolitique de la guerre dans les pays d’Afrique subsaharienne signé Sonia Le Gouriellec.

L’Afrique représente plus de 25  % des sièges à l’assemblée génrale de l’ONU. Lors du vote d’une résolution condamnant l’agression militaire russe, seul l’Erythrée s’est prononcée contre la résolution tandis que vingt-huit pays d’Afrique ont condmané l’action russe. Mais, dix sept pays africains se sont abstenus et huit autres pays n’ont pas pris part au vote. Comment expliquer les différentes positions au sein du continent africain  ? Sonia Le Gouriellec analysait la vision du conflit en Afrique avant le vote lors d’un mardi du Grand Continent.