Noé Michalon


Les élections législatives béninoises du 28 avril, régies par un nouveau code électoral n’ayant permis qu’au parti présidentiel de Patrice Talon et de ses alliés de présenter des candidats, ont été suivies d’une vague de contestation. Les manifestations ont été réprimées avec des tirs à balles réelles de la part des forces de l’ordre. Considéré comme un modèle démocratique en Afrique de l’Ouest, le système béninois se trouve dans une situation périlleuse.