Né à Alger en 1940, Jacques Rancière est l'un des principaux philosophe français contemporains. Son travail a porté principalement sur la politique et l'esthétique.
Bibliographie histoire Jacques Rancière :
Livres :
• La Parole ouvrière, 1830-1851 : textes rassemblés et présentés, avec Alain Faure, Paris, La Fabrique Éditions, 2007 (1 ère ed. 1976).
• La Nuit des prolétaires. Archives du rêve ouvrier, Paris, Fayard, 1981.
• Louis-Gabriel Gauny, Le Philosophe plébéien, Paris, La Fabrique, 2017 (1 ère éd. 1983).
• Le Maître ignorant. Cinq Leçons sur l’émancipation intellectuelle, Paris, Fayard, 1987.
• Les Mots de l’histoire. Essai de poétique du savoir, Paris, Seuil, coll. « Librairie du XXe siècle », 1992.
• Les Scènes du peuple, Paris, Horlieu, 2003. Ce recueil comprend l’ensemble des articles publiés par Jacques Rancière de 1975 à 1981 dans les Révoltes logiques, à l’exception du texte « Le chemin du retour », dont une version remaniée constitue la première partie de l’ouvrage Courts voyages au pays du peuple. On y retrouvera également l’article « Savoirs hérétiques et émancipation du peuple ».
• Politique de la littérature, Paris, Galilée, coll. « La philosophie en effet », 2007. Voir en particulier les textes « Sur le champ de bataille. Tolstoï, la littérature, l’histoire » et
« L’historien, la littérature et le genre biographique ».
• Figures de l'histoire, Paris, PUF, coll. « Travaux Pratiques », 2012. L’ouvrage reprend le texte « L’Inoubliable », réuni avec un essai de Jean-Louis Comolli dans le volume Arrêt sur Histoire publié en 1997 aux Editions du Centre Georges-Pompidou, lequel n’est donc pas repris dans cette bibliographie.
• Les Temps modernes : Art, temps, politique, Paris, La Fabrique, 2018. Voir en particulier le chapitre « Temps, récit et politique ».
Articles, entretiens et préfaces :
• « Utopistes, bourgeois et prolétaires », L’Homme et la Société, n° 37-38, 1975, pp. 87-98.
• « L’image fraternelle », Cahiers du cinéma, nos 268-269, « Images de marque », juillet-août 1976.
• « Pouvoirs et stratégies », entretien de Jacques Rancière avec Michel Foucault, Révoltes logiques, n° 4, hiver 1977, p. 89-97 ; repris dans Michel Foucault, Dits et écrits III, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèques des sciences humaines », 1994, pp. 418-428.
• « Le Salut aux ancêtres » (sur Georges Sorel et la Révolution au 20e siècle, de Michel Charzat, et Écrits sur la Révolution, de Blanqui), La Quinzaine littéraire, n° 262, 1977, pp. 19-20.
• « Les mirages de l’histoire immobile », Les Nouvelles littéraires, « Notre mémoire populaire », 2620, 26 janvier-2 février 1978, pp. 21.
• « La pensée d’ailleurs », Critique, n° 369, février 1978, pp. 242-245.
• « Au Sublime ouvrier. Entretien avec Alain Cottereau », Révoltes logiques, no 12, Eté 1980, pp. 31-45.
• « “le social” : the lost tradition in French labour history », in Raphael Samuel (ed.), People’s History and Socialist Theory, Londres, Routledge, 1981, pp. 267-272.
• « De l’Encyclopédie au Chant des ouvriers » (sur Travailleurs et Révolutions – le concept de travail de l’Ancien Régime à 1848, de W. Sewell », La Quinzaine littéraire, n° 398, 1983, pp. 22-23.
• « The Myth of the Artisan : Critical Reflections on a Category of Social History »,
International Labor and Working-Class History, No. 24 (Fall, 1983), pp. 1-16, repris dans Work in France. Representations, meaning, organization and practice, éd. Steven L. Kaplan et Cynthia Koepp, Cornell University Press, 1986. Voir dans le même numéro les commentaires de William Sewell et Christopher H. Johnson, ainsi que ceux de Nicholas Papayanis et Edgar Leon Newman, et la réponse de Jacques Rancière lui-même dans le numéro suivant (« A Reply », International Labor and Working-Class History, No. 25, Spring, 1984, pp. 42-46).
• « Ronds de fumée (les poètes ouvriers dans la France de Louis-Philippe) », Revue des sciences humaines, n° 190, pp. 31-47.
• « Des poissardes au réalisme socialiste », Revue des Sciences Humaines, n°190/avril - juin 1983, Presses de l’université Lille III, pp. 31-47.
• « La maladie des héliotropes : Notes sur la pensée ouvrière », Ethnologie française, vol. 14, n. 2, avril-juin 1984, pp. 125–30.
• « La Faute de l’abbé Muray » (sur Le XIX e siècle à travers les âges de Philippe Muray), Le Matin de Paris, 12 juin 1984.
• « Des deux côtés de la guillotine » (sur Le Sens de la Révolution française d’A. Cobban et Jacobinisme et révolution de C. Mazauric), Le Matin de Paris, 8 novembre 1984.
• « L’Archange et les orphelins. Victor Hugo, conseil aux poètes et importance du rôle des poètes-ouvriers dans la morale future de l’humanité », La Quinzaine littéraire, n° 448, 1985, pp. 15-16.
• « Le Rêve du peuple musicien » (sur P. Gumplowicz, Les Travaux d’Orphée. 150 ans de vie musicale amateur en France), La Quinzaine littéraire, n° 501, 1988, pp. 18-19.
• « L’Histoire neuve de l’égalité » (sur E.P. Thompson, La Formation de la classe ouvrière anglaise), Le Magazine littéraire, avril 1988.
• « L’émancipation et son dilemme », Cahiers du Cedref, n°1, « Silence, émancipation des femmes entre privé et public », 1989, pp. 43-58.
• « Sur L’Amour sous Victoria, de Françoise Barret-Ducrocq », La Quinzaine littéraire, n° 548, 1990, pp. 25.
• « Préface » à La raison des femmes de Geneviève Fraisse, Plon, 1992.
• « L’histoire des femmes entre subjectivation et représentation (note critique) », Annales ESC, 48e année, n° 4, juill.-août 1993, pp. 1011-1019 (repris dans Georges Duby et Michelle Perrot (dir.), Femmes et histoire, Paris, Plon, 1993).
• « L’Histoire du non-identique », entretien dans L’Ane (à propos du « nouvel historicisme »), n°56, octobre-décembre 1993.
• « Histoire et Récit », in L'Histoire entre épistémologie et demande sociale, actes de
l’université d’été de Blois, septembre 1993, IUFM de Créteil, Toulouse, Versailles, 1994.
• « Early French Socialism : Ways to Construct Social Identity », Labour History Review, vol. 58, n. 3 (Winter 1993), pp. 8–13.
• « L’histoire aujourd’hui : des certitudes aux défis – Roger Chartier et Jacques Rancière », Raison présente, n° 108, « Les sciences humaines en débat (I) », 1993, pp. 45-75.
• « Sur le devenir-sujet politique "des" femmes : réflexions historiques », Cahiers du GEDISST (Groupe d'étude sur la division sociale et sexuelle du travail), N°11, 1994. Division du travail. Rapports sociaux de sexe et de pouvoir. Séminaire 1993-1994. pp. 23-40.
• « La poétique du savoir. À propos de Les Noms de l’histoire », La main de singe, vol. 11–12, 1994, pp. 68-72. Repr. On Multitudes Web, Janvier 25, 2005.
• « Les énoncés de la fin et du rien », dans Traversée du nihilisme, éd. Georges Leyenberger et Jean-Jacques Forté, Paris, Osiris, 1994, pp. 67-91. [Première version du « concept
d’anachronisme », 1996.]
• « Histoire des mots, mots de l’histoire », entretien avec Martyne Pierrot et Martin de la Soudière, Communications, n° 58, 1994, pp. 87-101.
• « L'ouvrier poète : culture du pauvre ou partage esthétique ? », in La culture des gens, Espace des deux ormes, Aix-en-Provence, 1995.
• « Le concept d’anachronisme et la vérité de l’historien », dans L’Inactuel, n° 6, 1996, pp. 53-68.
• « La question sociale : visions de sociologues, visions d’historiens », table-ronde sous la présidence de Colette Chambelland, avec la participation de Robert Castel, François Dosse, Bernard Lepetit, Jacques Rancière, Vie sociale, vol. 6 (Novembre-Décembre 1996), pp 5–32.
• « Sens et figures de l’histoire », dans Face à l’Histoire, catalogue de l’exposition du Centre Georges-Pompidou, 1996, pp. 20-27.
• « The trouble with Ana », in Vom Nutzen und Nachteil historischer Vergleiche, F. Balke & Benno Wagner (Hg.), Campus Verlag, Frankfurt, 1997.
• « L’historicité du cinéma », dans De l’histoire au cinéma, sous la direction de Antoine De Baecque et Christian Delage, Paris, Complexe, coll. « Histoire du temps présent », 1998.
• « Du lieu du texte au séjour des morts. L'autodidacte et le savant », in Jacqueline Carroy et Nathalie Richard éd., La découverte et ses récits en sciences humaines, L'Harmattan, 1998.
• « L’historienne en proie au silence. Sur Les Femmes ou les silences de l’histoire, de
Michelle Perrot, Le Seuil », Critique, n° 632-633, janv.-fév. 2000, pp. 2-13.
• « Sens et usages de l’utopie », dans L’Utopie en questions, Michèle Riot-Sarcey (dir.), Saint-Denis, coll. « La philosophie hors de soi », 2001, pp. 65-78.
• « La scène révolutionnaire et l’ouvrier émancipé (1830-1848) », Tumultes, n° 20, «
Révolution, entre tradition et horizon », mai 2003, pp. 49-72.
• « Préface » à Peaux blanches, masques noirs. Représentations du blackface, de Jim Crow à Michael Jackson de William T. Lhamon, Kargo & L’Éclat, 2008.
• Et tant pis pour les gens fatigués : Entretiens, Paris, Éditions Amsterdam, 2009.
• « De la vérité des récits au partage des âmes », Critique, 2011/6 n° 769-770, pp. 474-484.
• « Préface » à L'Eternité par les astres d’Auguste Blanqui, Les impressions nouvelles
(collection « Réflexions faites »), 2012.
• La Méthode de l'égalité. Entretien avec Laurent Jeanpierre et Dork Zabunyan, Montrouge, Bayard, 2012.
• « Préface » à Première sécession de la plèbe de Ballanche, Pontcerq, 2017.
• « Anachronism and The Conflict of Times”, Diacritics, Johns Hopkins University Press, vol. 48, n°2, 2020, pp. 110-124.
• Alexandre Frondizi et Emmanuel Fureix, « Regards sur les écritures populaires : Entretien avec Béatrice Fraenkel, Martyn Lyons, Jacques Rancière et Michèle Riot-Sarcey », Revue d'histoire du XIXe siècle, 65 | 2022, pp. 23-45.
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