
Alors qu’une ère Meloni semble s’ouvrir en Italie, l’un des intellectuels conservateurs les plus écoutés à Rome articule une doctrine pour tenter de saisir une forme politique naissante — qui pourrait perturber l’ordre continental.
Alors qu’une ère Meloni semble s’ouvrir en Italie, l’un des intellectuels conservateurs les plus écoutés à Rome articule une doctrine pour tenter de saisir une forme politique naissante — qui pourrait perturber l’ordre continental.
Plus de deux semaines avant les élections politiques italiennes, Giorgia Meloni semble déjà installée au palais Chigi, à la présidence du Conseil des Ministres. Les analyses comportent cependant trop de points aveugles notamment le rôle crucial du président de la République dans la composition du gouvernement. Pour aller au-delà des présupposés et des facteurs qu’on tient pour acquis, il faut entrer dans les différents scénarios. Une étude signée Orsina et Castellani, chercheurs à la LUISS (School of Government).
C’était le dernier recours : faute d’accord entre les partis, le Parlement italien a prolongé au Quirinal le Président de la République sortant Sergio Mattarella. Pour Giovanni Orsina et Lorenzo Castellani, qui analysent dans le Grand Continent les étapes de cette élection, il s’agit d’un symptôme pointant vers un changement de système politique en Italie.
Giovanni Orsina dissèque les quatre mouvements de la symphonie post-Covid.