Eva Zahiri


Dans un contexte de crise des pétroliers et de tensions diplomatiques avec le Royaume Uni, Téhéran a salué la nomination officielle de Boris Johnson au poste de Premier ministre britannique le 24 juillet. Le président Rohani s’est dit prêt à des négociations « justes » et a ouvert la possibilité d’échanger les pétroliers arraisonnés. L’Iran opte pour une stratégie de la désescalade car son intérêt est de privilégier une diplomatie de l’apaisement. Alors que les tensions ont atteint un paroxysme, la nomination de Johnson peut apparaître comme une opportunité pour changer la dynamique et initier des négociations.