Augustin Plard


Après l’amende record de 8,9 milliards de dollars infligée à la BNP Paribas en 2014, la banque britannique Standard Chartered est à son tour menacée par une amende du département du Trésor américain estimée à 1,5 milliards de dollars. Cette menace illustre le désaccord profond qui subsiste entre les américains et les européens sur le dossier iranien.

Alors que les présidents iranien, russe, et turc se sont réunis vendredi 7 septembre à Téhéran pour discuter du sort d’Idlib, les effets des sanctions américaines se font durement ressentir dans la capitale iranienne où les prix des biens de première nécessité atteignent des records. Le gouvernement d’Hassan Rohani doit faire face à un climat politique et social tendu à deux mois de l’application du second volet de sanctions américaines.