Résultat pour : poutine


Gagner en Mer Noire sans flotte. Survivre à l’attrition en infériorité. Contrer seuls la puissance russe.

Ces trois années de guerre sont aussi trois ans de succès tactiques ukrainiens qui ont impressionné les armées du monde entier.

Dans une étude fouillée, Stéphane Audrand fait le retex d’une résistance à l’invasion de Poutine — ou comment l’Ukraine a inventé un nouvel art de la guerre.

L’arrestation de Georgescu est un nouvel épisode dans la séquence ouverte le 6 décembre par l’annulation de l’élection présidentielle du 24 novembre en raison d’ingérences russes.

Le candidat pro-russe, désormais largement soutenu par la Maison Blanche, s’est présenté en martyr et a appelé à un grand rassemblement ce samedi.

Plusieurs dizaines de personnes se sont aujourd’hui réunies devant le siège du parquet à Bucarest pour prier et manifester leur soutien au candidat qui reste en tête des sondages avec 37  % des intentions de vote.

Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier dernier, Donald Trump a passé 10 jours sur les terrains de golf — alternant entre ses parcours de West Palm Beach et de Miami, en Floride. Entre aller-retours à Mar-a-Lago pour les week-ends et déplacements divers, le républicain a passé plus de la moitié de son premier mois dans ses nombreuses propriétés et complexes hôteliers.

La position des pays face à l’invasion de l’Ukraine permet d’étudier l’évolution des rapports de force et des équilibres à l’échelle planétaire.

Trois ans après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, nous continuons notre travail de cartographie des positionnements internationaux en publiant un nouveau jeu de cartes exclusives et une série de tableaux pour prendre la mesure de la disruption Trump.

Alors que la guerre dure depuis plus de trois ans, les Ukrainiens sont de plus favorables à une solution négociée pour mettre fin au conflit et s’opposent désormais à une poursuite des combats dans la perspective d’une victoire militaire. Plus de 9 Ukrainiens sur 10 rejettent toutefois une négociation entre Moscou et Washington qui exclurait Kiev, selon une enquête de l’ONG ukrainienne Rating Group.

À la faveur des recompositions géopolitiques provoquées par l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, la Turquie d’Erdoğan tente de se positionner en médiatrice et réaffirme sa volonté d’adhésion à l’Union européenne.

Dans l’arc de crises qui s’enflamme autour de l’Europe, de l’Ukraine à Gaza en passant par le Liban et la Syrie, la Turquie pourrait acquérir une centralité nouvelle.

Selon une récente enquête de l’institut Gallup, les opinions des Américains sur la Russie, Israël et l’Ukraine varient considérablement en fonction de leur affiliation politique. Si l’an dernier seulement 8  % des électeurs républicains disaient avoir une opinion favorable de la Russie, ils sont 21  % depuis le retour de Trump à la Maison-Blanche.

Aujourd’hui, lundi 24 février, à l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine, les pays membres des Nations unies ont voté sur une résolution demandant la fin des hostilités ainsi qu’une résolution pacifique du conflit et réaffirmant l’engagement de l’organisation pour l’intégrité territoriale du pays.

La mise en regard du vote d’aujourd’hui avec celui du 2 mars 2022 sur une résolution condamnant l’invasion de Moscou témoigne d’une hégémonie du récit russe et du recul du soutien international à Kiev.

Trois ans après le déclenchement de la guerre de haute intensité en Ukraine, et alors que Donald Trump semble prêt à faire plier Zelensky, comment faut-il comprendre la nouvelle stratégie européenne du Kremlin  ?

En croisant économie, culture et analyse des doctrines géopolitiques, Céline Marangé a mené depuis plusieurs semaines une enquête de fond.

Le résultat est sans appel  : l’Union devrait se préparer à une intensification de la menace russe, jusqu’à prendre au sérieux la montée aux extrêmes.

Selon une enquête réalisée par l’ONG ukrainienne Rating Group, plus des trois-quarts (77  %) des Ukrainiens disent avoir une opinion positive du président français, soit plus que son homologue polonais Duda ou que la présidente de la Commission européenne von der Leyen. Près des deux tiers (65  %) des Ukrainiens disent également avoir «  confiance  » en Volodymyr Zelensky, accusé par Donald Trump d’avoir une cote de popularité de 4  %.