Résultat pour : la chine


Cette semaine, le service de renseignement extérieur russe (SVR) a publié une note au style pseudo-savant inscrivant le rapprochement entre la Russie et les États-Unis, conduit par Donald Trump et son profond renversement d’alliance, dans la continuité d’une longue histoire fantasmée.

Son titre annonce la couleur  : «  Comme il y a 80 ans, Moscou et Washington sont unis dans la lutte contre un ennemi commun  : ‘l’eurofascisme’  ».

Nous publions le texte intégral.

Aujourd’hui paraît en librairie le nouveau numéro papier du Grand Continent, sous la direction de Giuliano da Empoli, qui en signe l’introduction.

De Trump aux errements stratégiques européens, nous sommes revenus avec lui sur l’ambition de ce volume  : «  puisque le défi est philosophique et culturel, toute résistance commence par la connaissance.  »

Aujourd’hui, mercredi 16 avril, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni atterrit à Washington, où elle doit rencontrer Donald Trump le lendemain, jeudi 17. En fin de semaine, Meloni retournera à Rome pour accueillir le vice-président américain J.D. Vance, en déplacement en Europe pour la troisième fois depuis son arrivée à la Maison-Blanche. La venue dans la capitale italienne de Vance, premier vice-président catholique, coïncidera avec le week-end pascal.

«  La vérité, c’est que le monde et ses habitants peuvent être détruits — mais qu’ils peuvent encore être sauvés. Et c’est cela qui est occulté  : pas seulement sur le modèle réactionnaire du déni de la gravité de la situation écologique globale, mais également avec le sentiment qu’il serait trop tard, qu’on ne pourrait plus rien faire. Le confort du désespoir de gauche d’un côté, le déni de plus en plus délirant de la réaction de l’autre.  »

Alors que les combats sur le front en Ukraine ne perdent pas de leur intensité, le gouvernement russe travaille à l’élaboration d’une liste d’exigences qui seront présentées aux entreprises étrangères ayant quitté le pays et souhaitant revenir sur le marché russe.

Pour accueillir à nouveau des investissements occidentaux, Poutine devra toutefois obtenir une levée des sanctions.

Pour mener la contre-révolution à Washington et transformer la république américaine en Empire, Trump a besoin d’une nouvelle élite — financière, culturelle, technocratique.

Mais pour une part importante de cette base qui aspire à gouverner, les élites n’aiment pas le peuple.

Nous publions et commentons l’une des sources intellectuelles les plus influentes au cœur de cette ligne de fracture interne.

«  Déprivatisation  »

C’est le nouveau mot d’ordre que Vladimir Poutine met en action pour reprendre le contrôle d’une économie de plus en plus sous pression.

Cette nationalisation kleptocratique entraîne des conséquences pour l’ensemble du monde des affaires.

Elle dessine une nouvelle forme d’allégeance — Kirill Rogov propose une cartographie essentielle.

Les revenus tirés par Moscou du pétrole et du gaz – essentiels au financement de la machine de guerre de Poutine – ont chuté de 17  % en glissement annuel au mois de mars, poursuivant la tendance à la baisse déjà observée en janvier et février. Cette diminution pourrait s’accentuer, alors que les craintes d’une récession pèsent sur les prix du pétrole au niveau mondial, en baisse depuis l’annonce, le 2 avril, de nouvelles mesures tarifaires par Donald Trump.