L’Équateur élira le successeur de Lenín Moreno, un gouvernement marqué par l’incompétence et par la corruption. Les sondages montrent que trois options pourraient se présenter au second tour : le corréisme, représenté par le jeune Andrés Arauz (35 ans), qui promet un avenir déjà vécu dans le passé ; l’homme d’affaires Guillermo Lasso, avec un discours néolibéral ; et le leader indigène Yaku Pérez, qui, étonnamment, s’interpose entre les deux autres avec un discours écologiste et des références ancestrales.
Pablo Ospina Peralta
Historien. Il est professeur à l'Université Andina Simón Bolívar, chercheur à l'Instituto de Estudios Ecuatorianos et militant de la Comisión de Vivencia, Fe y Política.