« Qui aidera l’Occident à résoudre le problème russe ? » c’est la question posée par Lev Ponomarëv, Elena Kotënočkina et Oleg Elančik. Alors que certaines franges de l’opposition russe en exil ont soutenu la mutinerie de Prigojine, ils appellent à une transition plus modérée.
Oleg Elančik
Militant des droits de l’homme
Militant civique russe et défenseur des droits de l'homme, il est membre du groupe d'initiative du mouvement démocratique en ligne "Paix. Progrès. Droits de l'homme" en l'honneur d'Andrei Sakharov. Il est également le rédacteur en chef de la chaine Telegram "Paix. Progrès. Droits de l'homme". Il a organisé et participé à de nombreuses manifestations de protestation à Moscou. Il a été contraint d'émigrer.
Il y a une Russie d’après la guerre d’Ukraine, d’après le poutinisme, d’après Poutine. En quels termes pouvons-nous en parler ? En donnant la parole à des voix dissidentes dans la revue, nous nous proposons de lever un tabou, sans naïveté.
À partir d’aujourd’hui, la revue donnera la parole à des voix russes, pour penser l’après, sans tabous, sans naïveté, d’une manière structurante non structurée.
Ici, quatre figures de l’opposition proposent un « programme conditionnel pour démocratiser la Russie » — à marche forcée.