« Qui aidera l’Occident à résoudre le problème russe ? » c’est la question posée par Lev Ponomarëv, Elena Kotënočkina et Oleg Elančik. Alors que certaines franges de l’opposition russe en exil ont soutenu la mutinerie de Prigojine, ils appellent à une transition plus modérée.
Elena Kotënočkina
Elue municipale russe
Elle est membre du Mouvement démocratique panrusse "Solidarité" depuis 2008 et du groupe d'initiative du mouvement "Paix. Progrès. Droits de l'homme".
Elle a été élue conseillère municipale du district de Krasnoselsky à Moscou de 2017 à 2022, et a été présidente du conseil des députés et chef du district municipal depuis 2021.
Dans les premiers jours de la guerre, elle s'est publiquement prononcée contre l'agression de la Russie. Elle a été contrainte d'émigrer en raison de la poursuite d'une affaire pénale contre elle.
Dans les premiers jours de la guerre, elle s'est publiquement prononcée contre l'agression de la Russie. Elle a été contrainte d'émigrer en raison de la poursuite d'une affaire pénale contre elle.
Il y a une Russie d’après la guerre d’Ukraine, d’après le poutinisme, d’après Poutine. En quels termes pouvons-nous en parler ? En donnant la parole à des voix dissidentes dans la revue, nous nous proposons de lever un tabou, sans naïveté.
À partir d’aujourd’hui, la revue donnera la parole à des voix russes, pour penser l’après, sans tabous, sans naïveté, d’une manière structurante non structurée.
Ici, quatre figures de l’opposition proposent un « programme conditionnel pour démocratiser la Russie » — à marche forcée.