Camille Putois

Partner chez FGS Global et Membre de l’Advisory Board de WBCSD

Camille Putois est Partner chez FGS Global. Elle est également membre de l’Advisory Board de WBCSD, une coalition mondiale de 250 grandes entreprises sur les enjeux ESG. Elle était auparavant directrice générale de Business for Inclusive Growth (B4IG). Elle a exercé des fonctions dans l'administration française (directrice adjointe du cabinet du Premier ministre et corps préfectoral) et dans le secteur privé, où elle a été DG et secrétaire générale de plusieurs entités du groupe Publicis, associée chez Brunswick et fondatrice et DG d'une start-up GovTech. Elle est ancienne élève de l'Ecole normale supérieure et de l’ENA.


Dans l’Union européenne, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Japon, la souveraineté technologique s’est désormais imposée comme une priorité politique incontournable.

Mais qu’en pense réellement l’opinion publique  ?

Un vaste sondage mené dans six pays montre une sensibilité profonde au sujet — mais expose des divergences potentiellement bloquantes.

10 points pour ouvrir un chantier politique.

Pour les entreprises, une nouvelle ère s’est ouverte. Elle est inéluctable.

Longtemps prétextes à des déclarations d’intention sans plan d’action concrets, les critères ESG sont en train de changer de nature. Politisés par les uns, décriés par les autres, ils s’écartent progressivement du champ de la communication pour gagner en sérieux. En partant de signaux faibles, Camille Putois radiographie cette mutation pour comprendre ses limites et son potentiel.

Dans la gouvernance mondiale, les légitimités se font concurrence, des États aux ONG. Mais dans un monde cassé, du Covid à la guerre, le rôle endossé par certaines entreprises dans la définition de l’agenda et la planification de réponses concrètes prend un nouveau visage — une actualisation de ce que Pascal Lamy a baptisé dans nos pages «  polylatéralisme  ».